Mois : mars 2024
vigile pascale
Samedi Saint
grand silence du Samedi Saint
Parole et Évangile du jour Vendredi 2 avril — Vendredi Saint, La passion du Christ
Ps 30 O Père, en tes mains, je remets mon esprit
JEUDI SAINT
lavement des pieds
Messe du soir
Première lecture
Prescriptions concernant le repas pascal (Ex 12, 1-8.11-14)
Lecture du livre de l’Exode
En ces jours-là, dans le pays d’Égypte,
le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
« Ce mois-ci
sera pour vous le premier des mois,
il marquera pour vous le commencement de l’année.
Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël :
le dix de ce mois,
que l’on prenne un agneau par famille,
un agneau par maison.
Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau,
elle le prendra avec son voisin le plus proche,
selon le nombre des personnes.
Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger.
Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année.
Vous prendrez un agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois.
Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël,
on l’immolera au coucher du soleil.
On prendra du sang,
que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau
des maisons où on le mangera.
On mangera sa chair cette nuit-là,
on la mangera rôtie au feu,
avec des pains sans levain et des herbes amères.
Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins,
les sandales aux pieds,
le bâton à la main.
Vous mangerez en toute hâte :
c’est la Pâque du Seigneur.
Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ;
je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte,
depuis les hommes jusqu’au bétail.
Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements :
Je suis le Seigneur.
Le sang sera pour vous un signe,
sur les maisons où vous serez.
Je verrai le sang, et je passerai :
vous ne serez pas atteints par le fléau
dont je frapperai le pays d’Égypte.
Ce jour-là
sera pour vous un mémorial.
Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage.
C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »
– Parole du Seigneur.
Psaume
(115 (116b), 12-13, 15-16ac, 17-18)
R/ La coupe de bénédiction
est communion au sang du Christ. (cf. 1 Co 10, 16)
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
Deuxième lecture
« Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur » (1 Co 11, 23-26)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
moi, Paul, j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur,
et je vous l’ai transmis :
la nuit où il était livré,
le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce,
il le rompit, et dit :
« Ceci est mon corps, qui est pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe,
en disant :
« Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang.
Chaque fois que vous en boirez,
faites cela en mémoire de moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain
et que vous buvez cette coupe,
vous proclamez la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’il vienne.
– Parole du Seigneur.
Évangile
« Il les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1-15)
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
Je vous donne un commandement nouveau,
dit le Seigneur :
« Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés. »
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (cf. Jn 13, 34)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Avant la fête de la Pâque,
sachant que l’heure était venue pour lui
de passer de ce monde à son Père,
Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde,
les aima jusqu’au bout.
Au cours du repas,
alors que le diable
a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote,
l’intention de le livrer,
Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains,
qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu,
se lève de table, dépose son vêtement,
et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ;
puis il verse de l’eau dans un bassin.
Alors il se mit à laver les pieds des disciples
et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre,
qui lui dit :
« C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
Jésus lui répondit :
« Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ;
plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit :
« Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! »
Jésus lui répondit :
« Si je ne te lave pas,
tu n’auras pas de part avec moi. »
Simon-Pierre
lui dit :
« Alors, Seigneur, pas seulement les pieds,
mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit :
« Quand on vient de prendre un bain,
on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds :
on est pur tout entier.
Vous-mêmes,
vous êtes purs,
mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ;
et c’est pourquoi il disait :
« Vous n’êtes pas tous purs. »
Quand il leur eut lavé les pieds,
il reprit son vêtement, se remit à table
et leur dit :
« Comprenez-vous
ce que je viens de faire pour vous ?
Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”,
et vous avez raison, car vraiment je le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître,
je vous ai lavé les pieds,
vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C’est un exemple que je vous ai donné
afin que vous fassiez, vous aussi,
comme j’ai fait pour vous. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Ps 115 La coupe de bénédiction est communion au sang du Christ.
Psaume
(115 (116b), 12-13, 15-16ac, 17-18)
R/ La coupe de bénédiction
est communion au sang du Christ. (cf. 1 Co 10, 16)
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
Méditation : l’un de vous va me livrer
Évangile
« Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit ; mais malheureux celui par qui il est livré ! » (Mt 26, 14-25)
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
Salut, ô Christ notre Roi :
obéissant au Père,
comme l’agneau vers l’abattoir
tu te laisses conduire à la croix.
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
et leur dit :
« Que voulez-vous me donner,
si je vous le livre ? »
Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :
« Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
Il leur dit :
« Allez à la ville, chez untel,
et dites-lui :
“Le Maître te fait dire :
Mon temps est proche ;
c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque
avec mes disciples.” »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu,
Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara :
« Amen, je vous le dis :
l’un de vous va me livrer. »
Profondément attristés,
ils se mirent à lui demander, chacun son tour :
« Serait-ce moi, Seigneur ? »
Prenant la parole, il dit :
« Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi,
celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui
par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né,
cet homme-là ! »
Judas, celui qui le livrait,
prit la parole :
« Rabbi, serait-ce moi ? »
Jésus lui répond :
« C’est toi-même qui l’as dit ! »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Nous voulons nous arrêter ici à la Cène pascale, où Jésus-Christ manifeste que son corps sera donné et son sang versé.
Ses paroles: «Je vous le dis: l'un de vous va me livrer» (Mt 26, 20) invite chacun des Douze à un examen de conscience.
Ces paroles sont étendues à nous tous, qui avons également été appelés par Jésus. Elles sont une invitation à réfléchir sur nos actions, qu'elles soient bonnes ou mauvaises; notre dignité; demandez-nous ce que nous faisons en ce moment de nos vies; où nous allons et comment nous avons répondu à l'appel de Jésus.
Nous devons nous répondre avec sincérité, humilité et franchise.
Seigneur, où vas-tu ?
Évangile
« L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois » (Jn 13, 21-33.36-38)
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
Salut, ô Christ, notre Roi :
obéissant au Père ;
comme l’agneau vers l’abattoir,
tu te laisses conduire à la croix.
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples,
il fut bouleversé en son esprit,
et il rendit ce témoignage :
« Amen, amen, je vous le dis :
l’un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras,
ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Il y avait à table, appuyé contre Jésus,
l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus
de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus
et lui dit :
« Seigneur, qui est-ce ? »
Jésus lui répond :
« C’est celui à qui je donnerai la bouchée
que je vais tremper dans le plat. »
Il trempe la bouchée,
et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée,
Satan entra en lui.
Jésus lui dit alors :
« Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit
pourquoi il lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune,
certains pensèrent que Jésus voulait lui dire
d’acheter ce qu’il fallait pour la fête,
ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt.
Or il faisait nuit.
Quand il fut sorti, Jésus déclara :
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié,
et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui,
Dieu aussi le glorifiera ;
et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore
que je suis avec vous.
Vous me chercherez,
et, comme je l’ai dit aux Juifs :
“Là où je vais,
vous ne pouvez pas aller”,
je vous le dis maintenant à vous aussi. »
Simon-Pierre lui dit :
« Seigneur, où vas-tu ? »
Jésus lui répondit :
« Là où je vais,
tu ne peux pas me suivre maintenant ;
tu me suivras plus tard. »
Pierre lui dit :
« Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ?
Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique :
« Tu donneras ta vie pour moi ?
Amen, amen, je te le dis :
le coq ne chantera pas
avant que tu m’aies renié trois fois. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Le reniement annoncé de Simon-Pierre rappelle, une fois encore, le contexte de la Passion. Face à celle-ci, Simon-Pierre demeure dans l’incompréhension notamment sur la question du départ de Jésus dont il ne saisit pas le sens. Ce départ de Jésus prend sens avec la croix, auquel Simon-Pierre ne peut se résoudre et qu’il ne réalise pas. Simon-Pierre en fera l’expérience, jusqu’en sa faiblesse. C’est grâce à la croix et à la glorification auprès du Père, que le disciple peut suivre son Seigneur. Simon-Pierre comme tout disciple doit également abandonner toute prétention à se substituer au seul et unique Sauveur. Simon-Pierre ne donnera pas sa vie pour Lui. C’est Lui, Jésus, le Fils, qui donne, dépose, déjà sa vie pour ses disciples. Mais cela Pierre n’en prendra conscience que plus tard. Son reniement prochain, et triplement affirmé, représente l’expression même de son incapacité à suivre Jésus dans sa Passion, à aimer jusqu’au bout. Il ne pourra saisir cet aspect qu’en acceptant le don de l’amour révélé à la croix notamment avec la rencontre du Crucifié-Ressuscité (Jn 20-21).
Ave Maria, Natasha St Pier ( Je vous salue, Marie)
récit de l’Annonciation
Annonciation
« L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. »
Is 7, 10-14 Ps 39 He 10, 4-10 Lc 1, 26-38
« Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. »
De manière inattendue, Dieu fait irruption chez la jeune fille de son choix. Le salut du monde s’est déroulé dans un échange entre l’Ange Gabriel et une jeune fille nommée Marie. Dieu prend l’initiative de ce dialogue qui demeure toujours aussi bouleversant. Dieu fait le premier pas, c’est lui qui se déplace pour demander le oui de sa créature. L’Annonciation n’est pas le début de l’œuvre de Dieu en Marie. Déjà il l’a comblée de grâce dans sa conception immaculée. Marie est toute entière objet de la miséricorde divine. En comblant de grâce la vierge Marie, Dieu se prépare une demeure digne de lui. L’Ange est émerveillé devant la beauté de celle qui rayonne la grâce de Dieu. Marie à son tour est dans l’étonnement, elle pressent un mystère qui la dépasse. Elle s’inquiète et s’interroge, elle se trouble. Lorsque l’homme rencontre Dieu, son cœur est rempli de crainte et de fascination. Fascination face à celui qui peut tellement combler son désir, et crainte née du respect dans un face à face qui le dépasse. Si c’est à Marie que l’Ange s’adresse, c’est nous que Dieu rejoint dans son mystère. Il nous est demandé d’avoir confiance en nous, l’œuvre de salut du monde se révèle. Dieu prend l’initiative, c’est lui qui fait le premier pas.
« L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
L’Ange rassure Marie devant le projet inouï qui résonne à ses oreilles. Devenir la mère de Jésus. Le oui de Marie est prononcé dans la pauvreté et dans l’humilité. C’est un mystère de fécondité et de joie ou Dieu se donne dans un Amour infini. Il réveille en nous ce qu’il a tenu caché, les possibilités d’amour infini enfouies dans le secret de notre cœur. Le mystère resté dans le silence depuis toujours est aujourd’hui manifesté. La promesse de mariage que Marie à donnée à Joseph est respectée. Ainsi la délicatesse de Dieu s’exprime, il propose son dessein avant que Marie et Joseph ne soient mariés. Chacun est libre d’accepter la mission proposée. L’amour ne met jamais devant le fait accompli. Marie et Joseph acceptent, Jésus sera tenu pendant des années pour le fils de ce couple. Il est la garde du secret de l’œuvre de Dieu. Comblée de grâce, Marie est émerveillée par la réalisation des promesses faites à son peuple. C’est dans cette liberté que l’Amour divin ne cesse de créer le Royaume de Dieu.
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
La vierge Marie donne son consentement au nom de toute l’humanité en attente du sauveur. Il jaillit du tréfond de son être provoquant la plus grande joie de Dieu. Ainsi est donnée la possibilité au Seigneur d’agir en nous, de répandre sur nous sa grâce. En disant un Oui inconditionné à Dieu, Marie ouvre un nouvel espace de liberté à l’humanité. Un chemin est ouvert pour collaborer à la grâce de Dieu en nous. Le récit de l’Annonciation est exemplaire pour nous aider à préparer la venue du Seigneur Jésus et réaliser le dessein d’amour de Dieu sur nous. Le mystère de l’Esprit Saint et la puissance du Très-Haut nous sont révélés. A nous aussi il est donné de dire notre propre « oui, » pour entrer dans une alliance profonde avec Jésus. Cet amour renouvelle notre vie et nous entraîne bien au delà de nos espérances. Notre oui, dans le oui de Marie, nous ouvre une réponse à l’amour infini de Dieu.
Méditation sur le Centurion – Rameaux
L’image du centurion romain est l’image de l’Humanité qui observe. C’est en même temps, la profession de foi d’un païen. Jésus meurt seul, innocent, frappé, abandonné et, en même temps, confiant dans le sens profond de sa mission, avec les “restes d’amour” que les coups lui ont laissé dans son corps.
Mais avant tout cela —lors de son entrée à Jérusalem— Jésus a été acclamé comme Celui qui vient au nom du Seigneur (cf. Mc 11,9).
Cette année, notre acclamation, n’est pas une acclamation d’expectative remplie d’illusion et sans connaissance, comme celle des habitants de Jérusalem. La nôtre s’adresse à Celui qui est déjà passé par l’épreuve du don total et qui est sorti victorieux. Enfin, «nous n’étendrons pas de vêtements ou de rameaux inanimés, des branches d’arbre qui vont bientôt se faner, et qui ne réjouissent le regard que peu de temps. Notre vêtement, c’est sa grâce» (Saint André de Crète).
Ps 21 Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
Texte de l’Évangile (Jn 10,31-42):
Les Juifs allèrent de nouveau chercher des pierres pour lapider Jésus. Celui-ci prit la parole: «J’ai multiplié sous vos yeux les oeuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider?». Les Juifs lui répondirent: «Ce n’est pas pour une oeuvre bonne que nous voulons te lapider, c’est parce que tu blasphèmes: tu n’es qu’un homme, et tu prétends être Dieu». Jésus leur répliqua: «Il est écrit dans votre Loi: J’ai dit: ‘Vous êtes des dieux’. Donc, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, la Loi les appelle des dieux; et l’Écriture ne peut pas être abolie. Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites: ‘Tu blasphèmes’, parce que j’ai dit: Je suis le Fils de Dieu. Si je n’accomplis pas les oeuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les accomplis, quand bien même vous refuseriez de me croire, croyez les oeuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père». Les Juifs cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il leur échappa. Il repartit pour la Transjordanie, à l’endroit où Jean avait commencé à baptiser. Et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant: «Jean n’a pas accompli de signe; mais tout ce qu’il a dit au sujet de celui-ci était vrai». Et à cet endroit beaucoup crurent en lui.
Pensées pour l’évangile d’aujourd’hui
-
« Crois pour comprendre et comprends pour croire » (Saint Augustin)
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« De nombreuses personnes ont été au contact proche de Jésus et n’ont pas cru en Lui… Et si ton cœur est fermé, la foi ne peut pas y entrer. Dieu le Père nous attire toujours vers Jésus : c’est nous qui ouvrons notre cœur ou bien qui le fermons » (François)
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
Texte de l’Évangile (Jn 8,51-59):
«Amen, amen, je vous le dis: si quelqu’un reste fidèle à ma parole, il ne verra jamais la mort». Les Juifs lui dirent: «Nous voyons bien maintenant que tu es un possédé. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis: ‘Si quelqu’un reste fidèle à ma parole, jamais il ne connaîtra la mort’. Es-tu donc plus grand que notre père Abraham? Il est mort, et les prophètes aussi. Qui donc prétends-tu être?». Jésus répondit: «Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien; c’est mon Père qui me glorifie, lui que vous appelez votre Dieu, alors que vous ne le connaissez pas. Mais moi, je le connais, et, si je dis que je ne le connais pas, je serai un menteur, comme vous. Mais je le connais, et je reste fidèle à sa parole. Abraham votre père a tressailli d’allégresse dans l’espoir de voir mon Jour. Il l’a vu, et il a été dans la joie». Les Juifs lui dirent alors: «Toi qui n’as pas cinquante ans, tu as vu Abraham!». Jésus leur répondit: «Amen, amen, je vous le dis: avant qu’Abraham ait existé, moi, Je Suis». Alors ils ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais Jésus, en se cachant, sortit du Temple.
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Le christianisme est la foi d’une personne. Jésus est Dieu et vrai Homme. «Dieu parfait, homme parfait», nous dit le Quicumque.
Saint Hilaire de Poitiers, a écrit dans une belle prière:
«Accorde-nous donc le sens exact des mots, la lumière de l’intelligence, la noblesse du langage, l’orthodoxie de la foi; ce que nous croyons, accorde-nous de l’affirmer aussi. C’est-à-dire, puisque nous connaissons par les prophètes et les Apôtres un seul Dieu, toi, le Père, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, pussions aussi te célébrer comme Dieu, en qui il n’y a pas unicité de personne, et confesser à ton Fils, en tout égal à toi».
À toi, louange et gloire éternellement ! (Dn 3, 52)
Cantique
(Dn 3, 52, 53, 54, 55, 56)
R/ À toi, louange et gloire éternellement ! (Dn 3, 52)
Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères : R/
Béni soit le nom très saint de ta gloire : R/
Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire : R/
Béni sois-tu sur le trône de ton règne : R/
Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes : R/
Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim : R/
Béni sois-tu au firmament, dans le ciel : R/
Pensées pour l’évangile d’aujourd’hui
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Foi, amour et espérance : tels sont les axes de la vie de saint Joseph et ceux de toute vie chrétienne. Un amour fidèle, une foi aimante et une espérance pleine de confiance soutiennent la trame de la générosité de Saint Joseph
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« Dans les Évangiles, saint Joseph apparaît comme un homme fort, courageux, travailleur, mais de son âme émane une grande tendresse, qui loin d’être la vertu du faible, est tout son contraire : un signe clair de la force d’âme. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, de la tendresse ! » (François)
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« L’Église nous encourage à nous préparer pour l’heure de notre mort ("Délivre-nous, Seigneur, d’une mort subite et imprévue" : ancienne Litanie des saints), à demander à la Mère de Dieu d’intercéder pour nous "à l’heure de notre mort" (Prière Ave Maria), et à nous confier à saint Joseph, patron de la bonne mort » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1.014)
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
Texte de l’Évangile (Jn 12,20-33):
Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande: « Nous voudrions voir Jésus». Philippe va le dire à André; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare: «L’heure est venue pour le Fils de l’homme d’être glorifié. Amen, amen, je vous le dis: si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd; celui qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
»Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire? Dirai-je: Père, délivre-moi de cette heure? Mais non! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci! Père, glorifie ton nom!». Alors, du ciel vint une voix qui disait: «Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore». En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre; d’autres disaient: «C’est un ange qui lui a parlé». Mais Jésus leur répondit: «Ce n’est pas pour moi que cette voix s’est fait entendre, c’est pour vous. Voici maintenant que ce monde est jugé; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes». Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
"Voir Jésus" ne signifie pas simplement le regarder, chose que voulaient probablement faire ces Grecs. "Voir Jésus" c'est entrer totalement dans son mode de pensée ; cela signifie comprendre pourquoi Il devait souffrir et mourir pour ressusciter. Comme le grain de blé, Jésus-Christ doit tout laisser, y compris sa propre vie, pour pouvoir donner la vie pour Lui et pour beaucoup d'autres.
si nous voulons "voir Jésus", nous devons marcher sur son chemin. "Si quelqu'un me sert, qu'il me suive, et là où j'irai, il sera aussi mon serviteur" (Jn 12,26). Cela suppose de parcourir avec Jésus-Christ et Marie tout le chemin du Calvaire, quel que soit l'endroit où chacun de nous se trouve. Jésus, qui a laissé toutes les choses pour nous, nous appelle pour être avec Lui pendant tout le parcours, en imitant son engagement et en faisant en sorte que la volonté de son Père s'accomplisse.
Ps 50 Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu.
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
Texte de l’Évangile (Jn 7,40-53):
Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient: «C’est vraiment lui, le grand Prophète!». D’autres disaient: «C’est lui le Messie!». Mais d’autres encore demandaient: «Est-ce que le Messie peut venir de Galilée? L’Écriture dit pourtant qu’il doit venir de la descendance de David et de Bethléem, le village où habitait David!».
C’est ainsi que la foule se divisa à son sujet. Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui. Voyant revenir les gardes qu’ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent: «Pourquoi ne l’avez-vous pas ramené?». Les gardes répondirent: «Jamais un homme n’a parlé comme cet homme!». Les pharisiens leur répliquèrent: «Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits!».
Parmi les pharisiens, il y avait Nicodème, qui était allé précédemment trouver Jésus; il leur dit: «Est-ce que notre Loi permet de condamner un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait?». Ils lui répondirent: «Alors, toi aussi, tu es de Galilée? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée!». Puis ils rentrèrent chacun chez soi.
Pensées pour l’évangile d’aujourd’hui
- « Le Verbe de Dieu s’est fait homme et le Fils de Dieu s’est fait Fils de l’homme pour que l’homme, uni intimement au Verbe de Dieu, puisse devenir fils de Dieu par adoption » (Saint Irénée de Lyon)
- « A la racine du mystère du salut se trouve, en effet, la volonté d’un Dieu miséricordieux, qui ne veut pas s’abandonner à l’incompréhension, à la culpabilité et à la misère de l’homme » (François)
- « Parmi les autorités religieuses de Jérusalem, non seulement il s’est trouvé le pharisien Nicodème ou le notable Joseph d’Arimathie pour être en secret disciples de Jésus, mais il s’est produit pendant longtemps des dissensions au sujet de Celui-ci, au point même qu’à la veille de sa Passion, S. Jean peut dire d’eux qu’ « un grand nombre crut en Lui », quoique d’une manière très imparfaite (Jn 12,42). Cela n’a rien d’étonnant si l’on tient compte qu’au lendemain de la Pentecôte « une multitude de prêtres obéissait à la foi » (Ac 6,7) et que « certains du parti des Pharisiens étaient devenus croyants » […] » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n ° 595)
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
Texte de l’Évangile (Jn 7,1-2.10.14.25-30):
La fête juive des Tentes approchait. Lorsque les frères de Jésus furent montés à Jérusalem pour la fête, il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
La semaine de la fête était déjà à moitié passée quand Jésus monta au Temple et se mit à enseigner. Quelques habitants de Jérusalem disaient alors: «N’est-ce pas lui qu’on cherche à faire mourir? Le voilà qui parle ouvertement, et personne ne lui dit rien! Les chefs du peuple auraient-ils vraiment reconnu que c’est lui le Messie?. Cependant celui-ci, nous savons d’où il est; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est». Et Jésus, enseignant dans le temple, s’écria: «Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis! Je ne suis pas venu de moi-même: mais celui qui m’a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas. Moi, je le connais; car je viens de lui, et c’est lui qui m’a envoyé. Ils cherchaient donc à se saisir de lui, et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue».
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Le Pape François a écrit : "La joie de l'Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui se trouvent avec Jésus". Il est urgent que nous aidions chacun à aller au-delà des suppositions et des préjugés sur qui c'est Jésus et ce qui est l'Église, et à la fois leur faciliter la rencontre avec Jésus. Quand une personne arrive à savoir qui est réellement Jésus, alors la joie et la paix abondent.
« On cherchait à l’arrêter, mais son heure n’était pas encore venue » (Jn 7, 1-2.10.14.25-30)
Évangile
« On cherchait à l’arrêter, mais son heure n’était pas encore venue » (Jn 7, 1-2.10.14.25-30)
Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance.
L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Ta Parole, Seigneur, est vérité,
et ta loi, délivrance. (Mt 4, 4b)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus parcourait la Galilée :
il ne voulait pas parcourir la Judée
car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche.
Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem
pour la fête,
il y monta lui aussi,
non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête
quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors :
« N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
Le voilà qui parle ouvertement,
et personne ne lui dit rien !
Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu
que c’est lui le Christ ?
Mais lui, nous savons d’où il est.
Or, le Christ, quand il viendra,
personne ne saura d’où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria :
« Vous me connaissez ?
Et vous savez d’où je suis ?
Je ne suis pas venu de moi-même :
mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé,
lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais
parce que je viens d’auprès de lui,
et c’est lui qui m’a envoyé. »
On cherchait à l’arrêter,
mais personne ne mit la main sur lui
parce que son heure n’était pas encore venue.
– Acclamons la Parole de Dieu.
« Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance » (Jn 5, 31-47)
Évangile
« Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance » (Jn 5, 31-47)
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire !
Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Louange à toi, Seigneur,
Roi d’éternelle gloire ! (Jn 3, 16)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait aux Juifs :
« Si c’est moi qui me rends témoignage,
mon témoignage n’est pas vrai ;
c’est un autre qui me rend témoignage,
et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai.
Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste,
et il a rendu témoignage à la vérité.
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage,
mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés.
Jean était la lampe qui brûle et qui brille,
et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière.
Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean :
ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ;
les œuvres mêmes que je fais
témoignent que le Père m’a envoyé.
Et le Père qui m’a envoyé,
lui, m’a rendu témoignage.
Vous n’avez jamais entendu sa voix,
vous n’avez jamais vu sa face,
et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous,
puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé.
Vous scrutez les Écritures
parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ;
or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage,
et vous ne voulez pas venir à moi
pour avoir la vie !
La gloire, je ne la reçois pas des hommes ;
d’ailleurs je vous connais :
vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu.
Moi, je suis venu au nom de mon Père,
et vous ne me recevez pas ;
qu’un autre vienne en son propre nom,
celui-là, vous le recevrez !
Comment pourriez-vous croire,
vous qui recevez votre gloire les uns des autres,
et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ?
Ne pensez pas que c’est moi
qui vous accuserai devant le Père.
Votre accusateur, c’est Moïse,
en qui vous avez mis votre espérance.
Si vous croyiez Moïse,
vous me croiriez aussi,
car c’est à mon sujet qu’il a écrit.
Mais si vous ne croyez pas ses écrits,
comment croirez-vous mes paroles ? »
– Acclamons la Parole de Dieu.