Texte de l’Évangile (Mt 5,17-19):
«Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes: je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis: Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux».
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Jésus, par sa présence, accomplit la volonté de Dieu de s’approcher de l’homme. C’est pour cela qu’Il dit «ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes: je ne suis pas venu abolir, mais accomplir» (Mt 5,17). Il vient pour les enrichir, pour les éclairer, afin que tous les hommes puissent connaître le véritable visage de Dieu et entrer dans Son intimité.
Dans notre prière, cherchons à suivre avec une grande fidélité toutes les indications du Seigneur. C’est ainsi que nous parviendrons à une grande intimité avec Lui et que nous serons en conséquence déclarés grands dans le Royaume des Cieux.
Pensées pour l’évangile d’aujourd’hui
Afin de préparer l’homme pour la vie d’amitié avec Dieu, le Seigneur donna les paroles du Décalogue : c’est pour cela que ces paroles sont valables aussi pour nous, et la venue en chair et en os de notre Seigneur ne les a pas abolies, tout au contraire elle leur donne épanouissement et universalité » (saint Iréné)
« Tous les commandements révèlent leur pleine signification avec une exigence d’amour, et tous se retrouvent dans le grand commandement : aime Dieu de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même » (François)
« La Loi évangélique accomplit les commandements de la Loi. Le Sermon du Seigneur, loin d’abolir ou de dévaluer les prescriptions morales de la Loi ancienne, en dégage les virtualités cachées et en fait surgir de nouvelles exigences : il en révèle toute la vérité divine et humaine (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1968)