Le 31 mai, dernier jour du mois dédié à Marie, l’Église a instauré la fête de la Visitation de Marie à sa cousine Élisabeth.
par La rédaction
La fête de la Visitation rappelle la visite de la Vierge Marie à sa cousine Élisabeth. Malgré son grand âge, Élisabeth était à six mois de grossesse et allait avoir un fils, Jean-Baptiste, dernier prophète, qui va préparer et annoncer la venue du Messie. Tandis que Marie venait de recevoir la visite de l’archange Gabriel, qui lui annonçait qu’elle mettrait au monde Jésus, le Sauveur du monde.
Cette visite se trouve dans l’évangile de Luc :
En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers le haut pays, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth. Or, dès qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, l’enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie du Saint Esprit. Alors elle poussa un grand cri et dit : « Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein et béni ! Et comment m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car, vois-tu, dès l’instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! » (Lc 1, 39-45)
Les premiers mots d’Élisabeth sont entrés dans la prière du » Je vous salue Marie »
« Je vous salue Marie, pleine de grâce Le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort. » Amen
La réponse de Marie est le cantique du Magnificat :
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais. »
« Dans le récit évangélique, la Visitation suit immédiatement l’Annonciation : la Sainte Vierge, qui porte en son sein le Fils conçu par l’œuvre de l’Esprit Saint, rayonne autour d’elle de grâce et de joie spirituelle. C’est la présence de l’Esprit en elle qui fait tressaillir de joie le Fils d’Élisabeth, Jean, destiné à préparer la voie au Fils de Dieu fait homme. » Jean-Paul II