Ps 103

Psaume

(103 (104), 1-2a, 24.35c, 27-28, 29bc-30)

R/ Ô Seigneur, envoie ton Esprit
qui renouvelle la face de la terre !
ou :
Alléluia ! 
(Ps 103, 30)

Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l’a fait ;
la terre s’emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !

Tous, ils comptent sur toi
pour recevoir leur nourriture au temps voulu.
Tu donnes : eux, ils ramassent ;
tu ouvres la main : ils sont comblés.

Tu reprends leur souffle, ils expirent
et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.

Méditons l’Évangile

Texte de l’Évangile (Jn 21,15-19): 

Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre: «Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci?». Il lui répond: «Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais». Jésus lui dit: «Sois le berger de mes agneaux». Il lui dit une deuxième fois: «Simon, fils de Jean, m’aimes-tu?». Il lui répond: «Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais». Jésus lui dit: «Sois le pasteur de mes brebis».

Il lui dit, pour la troisième fois: «Simon, fils de Jean, est-ce que tu m’aimes?». Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait: «Est-ce que tu m’aimes?» et il répondit: «Seigneur, tu sais tout: tu sais bien que je t’aime». Jésus lui dit: «Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis: quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller». Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore: «Suis-moi».

« "Est-ce tu aimes ?" a une signification universelle, une valeur durable. Il construit dans l’histoire de l’humanité, le monde du bien » (Saint Jean-Paul II)

Saint Pascal Baylon

Saint Pascal Baylon

Frère mineur en Espagne (+ 1592)

17/05 St Pascal Baylon, confesseur

Pascal est né dans le pays d’Aragon en Espagne, dans une famille de cultivateurs fort modestes. Durant son enfance, tout en gardant les moutons, il se plongeait avec délices dans la prière silencieuse qui lui donnait le désir de se consacrer à Dieu. Mais n’étant pas accepté dans la vie religieuse à cause de son manque d’instruction, il se place comme berger près du couvent pour participer aux offices, au moins de loin, quand sonnait la cloche. Finalement, il put entrer comme frère convers chez les franciscains et il y remplit la tâche de portier. Il rayonnait par son amabilité et sa douceur envers tous ceux qui se présentaient à la porte du couvent. Beaucoup de gens pour cette raison venaient lui demander conseil, même des prédicateurs qui estimaient que sa théologie était celle du cœur et non pas celle d’un intellectuel. Maltraité par les Huguenots au cours d’une mission dans la France déchirée par les guerres de religion, il leur pardonna en disant que c’est pour servir Dieu qu’ils l’avaient ainsi traité. Il puisait sa force dans sa ferveur pour l’Eucharistie et passait de longues heures en adoration silencieuse devant le Saint Sacrement. Après sa mort, les miracles se multiplièrent sur sa tombe. Le Pape Léon XIII le nomma patron des Congrès eucharistiques.
Illustration: Giovanni Battista Tiepolo, vision de Saint Pascal Baylon, XVIIe siècle – musée du Prado, Madrid
Paroisse Saint-Pascal-Baylon diocèse d’Ottawa , Canada
– site des Capucins, Denver, Colorado, en anglais: May 17: St. Paschal Baylon
À Villa Réal, près de Valence en Espagne, l’an 1592, saint Pascal Baylon, religieux de l’Ordre des Mineurs, qui se montra toujours empressé et bienveillant envers tous et ne cessa de vénérer avec un ardent amour le mystère de la Sainte Eucharistie.

Qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés

Texte de l’Évangile (Jn 17,11b-19): 

Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.

Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.».

Vivons, donc, aujourd'hui, avec la joie de Jésus. Et comment pouvons-nous parvenir à l'augmenter? Certainement par Jésus lui-même. Lui seul qui peut nous donner la véritable joie qui manque dans le monde, comme en témoignent ces feuilletons de la télé. Jésus dit, «Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez» (Jn 15,7). 
Consacrons, donc, chaque jour un peu de notre temps à prier avec les paroles de Jésus dans les Écritures; nourrissons-nous d'elles, pénétrons-nous en; qu'elles soient pour nous la nourriture qui rassasie de la joie de Jésus: «À l'origine du fait d'être chrétien, il n'y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive» (Benoît XVI).

« Qu’ils soient un comme nous-mêmes » (Jn 17, 11b-19)

Évangile

« Qu’ils soient un comme nous-mêmes » (Jn 17, 11b-19)

Alléluia. Alléluia.
Ta parole, Seigneur, est vérité ;
dans cette vérité, sanctifie-nous.
Alléluia. (cf. Jn 17, 17ba)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
« Père saint,
garde mes disciples unis dans ton nom,
le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
Quand j’étais avec eux,
je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné.
J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu,
sauf celui qui s’en va à sa perte
de sorte que l’Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi,
je parle ainsi, dans le monde,
pour qu’ils aient en eux ma joie,
et qu’ils en soient comblés.
Moi, je leur ai donné ta parole,
et le monde les a pris en haine
parce qu’ils n’appartiennent pas au monde,
de même que moi je n’appartiens pas au monde.
Je ne prie pas pour que tu les retires du monde,
mais pour que tu les gardes du Mauvais.
Ils n’appartiennent pas au monde,
de même que moi, je n’appartiens pas au monde.

Sanctifie-les dans la vérité :
ta parole est vérité.
De même que tu m’as envoyé dans le monde,
moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
Et pour eux je me sanctifie moi-même,
afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Aujourd'hui nous trouvons dans l'Évangile une solide source d'où puiser la confiance: «Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui (…) croiront en moi» (Jn 17,20). 
C'est le Cœur de Jésus qui, dans l'intimité des siens, leurs ouvre les trésors inépuisables de son Amour. Il veut consolider leurs cœurs attristés par l'air d'«au revoir» qu'ont les gestes et paroles du Maître durant la Dernière Cène. C'est la prière indéfectible de Jésus qui monte vers le Père en intercédant pour eux. 
Quelle sécurité et quelle force trouveront-ils par la suite dans cette prière tout au long de leur mission apostolique! Au milieu des difficultés et des dangers qu'ils ont dû affronter, cette prière les accompagnera et sera la source de laquelle ils trouveront la force et le courage pour être témoins de leur foi à travers du renoncement à leur propre vie.

Saint Matthias

Saint Matthias Apôtre (Ier siècle)

 Judas vient de se pendre. Il lui faut un successeur pour compléter le chiffre de 12 apôtres choisis par le Maître pour marquer les 12 tribus d’Israël. Parmi les témoins de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus, le conseil présente deux candidats possibles. Saint Matthias est choisi par Dieu lui-même, le maître du sort et de l’existence. Il suivait Jésus depuis le baptême du Jourdain. On en fait l’évangélisateur de l’Éthiopie, d’autres le font mourir martyr en Judée.

« On tira au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut dès lors associé aux onze Apôtres. » Actes des Apôtres, chap 1

Fête de saint Matthias, Apôtre, le 14 mai (le 9 août pour les Églises d’Orient). Il avait suivi le Seigneur Jésus depuis son baptême par Jean jusqu’au jour où le Christ fut enlevé au ciel; aussi fut-il choisi par les Apôtres, après l’Ascension du Seigneur, pour prendre la place du traître Judas, être compté au nombre des Douze et devenir témoin de la Résurrection.

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis » (Jn 15, 9-17)

Évangile

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis » (Jn 15, 9-17)

Alléluia. Alléluia.
C’est moi qui vous ai choisis du milieu du monde,
afin que vous alliez, que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure, dit le Seigneur.
Alléluia. (Jn 15, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Comme le Père m’a aimé,
moi aussi je vous ai aimés.
Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements,
vous demeurerez dans mon amour,
comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père,
et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous,
et que votre joie soit parfaite.
Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Vous êtes mes amis
si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs,
car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ;
je vous appelle mes amis,
car tout ce que j’ai entendu de mon Père,
je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis et établis
afin que vous alliez,
que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure.
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,
il vous le donnera.
Voici ce que je vous commande :
c’est de vous aimer les uns les autres. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Notre-Dame de Fatima 13 Mai

13 mai
Notre-Dame de Fatima, Portugal Notre-Dame de Fatima, Portugal (© BP)

«N’ayez pas peur»:

c’est ainsi que la Vierge Marie s’adresse à trois petits bergers portugais à Aljustrel le 13 mai 1917. C’est une matinée dominicale splendide, Lucie Dos Santos (10 ans) et ses cousins François et Jacinthe Marto (9 et 7 ans), après avoir participé à la messe dans la paroisse de Fatima emmènent au pâturage leurs brebis au flanc de la Cova da Iria. Lorsqu’ils entendent la cloche sonner l’Angélus ils récitent le rosaire, comme habituellement, ensuite, alors qu’ils passent le temps à jouer, soudain ils sont effrayés par une lumière très brillante. Pensant que c’est un éclair et craignant l’arrivée d’un orage, ils se décident à rentrer pour emmener leur troupeau à l’abri. Peu après, un autre éclair illumine l’espace et devant eux ils voient, sur un petit chêne vert (où se trouve maintenant la Chapelle des Apparitions), une «Dame vêtue de blanc et plus brillante que le soleil». «Je suis venue vous demander, leur dit-elle, de revenir encore ici pendant cinq mois consécutifs, le 13 et à la même heure. Puis je vous dirai qui je suis et ce que je veux». La Dame porte un habit orné de bijoux dorés, soutenu à la taille par un cordon d’or comme ceinture, un manteau blanc et dans les mains un chapelet blanc. C’est Lucie qui lui parle; Jacinthe écoute la conversation alors que François n’entend rien. «Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’il voudra vous envoyer, en réparation pour les péchés qui L’ont offensé, et faire des supplications pour la conversion des pécheurs?», leur demande Marie. «Oui, nous le voulons», répond Lucie. Et Marie poursuit: «Alors, vous devrez souffrir beaucoup, mais la grâce de Dieu sera votre récompense».

Les apparitions à la Cova da Iria

Lucie intime aux cousins l’ordre de ne pas raconter ce qui est arrivé, «personne ne nous croirait», explique-t-elle. Mais Jacinthe, par peur de subir une punition pour avoir ramené du pâturage les brebis à l’avance, raconte tout à la mère qui ne la croit pas. Lucie, François et Jacinthe reçoivent des reproches et des réprimandes. Mais la nouvelle se répand et au rendez-vous du 13 juin, avec les trois enfants, une petite foule s’y rassemble. Marie demande de prier beaucoup et à Lucie d’apprendre à lire et à écrire pour transmettre ses messages. A la troisième apparition deux mille personnes se rassemblent et laissent à Cova da Iria des offrandes en argent. Aux trois petits bergers la Vierge renouvelle son invitation de s’y présenter chaque 13 du mois au même lieu, elle exhorte encore à prier pour l’humanité et leur fait voir l’enfer. Lucie, François et Jacinthe sont l’objet de moqueries par les incrédules, le curé doute de la vérité de leurs récits et le maire de la municipalité de Villa Nova de Ourém dont dépend Fatima, cherche à les faire se rétracter. Le 13 aout, retenus en prison, ils ne peuvent pas rejoindre la Cova da Iria, mais Marie leur apparaît à l’improviste le 19 aout, alors qu’ils font paître le troupeau à Valinhos, non loin de Aljustrel. Lucie demande ce qu’il faut faire des offrandes des fidèles laissées à Cova da Iria, elle lui répond qu’il faut justement y faire construire une chapelle. L’apparition se répète ponctuellement également le 13 septembre et pour le dernier rendez-vous Marie promet un miracle pour que tout le monde croie.
Je suis Notre Dame du Rosaire

C’est une journée froide et grise, ce 13 octobre, la pluie fouette 70 mille personnes parmi lesquelles des journalistes, des photographes et la presse internationale. «Je suis Notre Dame du Rosaire», révèle la Dame à Lucie, François et Jacinthe. Après l’apparition, a lieu le miracle promis: la danse du soleil. On peut fixer l’astre sans aucune difficulté; il prend diverses couleurs, tourne autour de lui-même et semble se précipiter sur la terre. Et lorsque l’événement extraordinaire cesse, les habits des gens, jusque là trempés par la pluie, sont parfaitement asséchés. C’est seulement après 13 ans, le 13 octobre 1930, que l’autorité ecclésiastique déclare les apparitions dignes de foi et autorise le culte de Notre Dame de Fatima. François meurt le 4 avril 1919, Jacinthe le 20 février 1920. Le 17 juin 1921 Lucie fait son entrée chez les Sœurs de Sainte Dorothée. Puis plus de dix ans après ses vœux perpétuels elle choisit d’entrer au monastère du Carmel de Coimbra. Elle meurt le 13 février 2005, à l’âge de 97 ans. François et Jacinthe sont béatifiés le 13 mai 2000 par Jean Paul II et canonisés par le pape François le 13 mai 2017.

« Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)

Évangile

« Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)

Alléluia. Alléluia.
Si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Alléluia. (Col 3, 1)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
les disciples de Jésus lui dirent :
« Voici que tu parles ouvertement
et non plus en images.
Maintenant nous savons que tu sais toutes choses,
et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge :
voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. »
Jésus leur répondit :
« Maintenant vous croyez !
Voici que l’heure vient – déjà elle est venue –
où vous serez dispersés chacun de son côté,
et vous me laisserez seul ;
mais je ne suis pas seul,
puisque le Père est avec moi.
Je vous ai parlé ainsi,
afin qu’en moi vous ayez la paix.
Dans le monde, vous avez à souffrir,
mais courage !
Moi, je suis vainqueur du monde. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

Texte de l’Évangile (Jn 17,11b-19): 

Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.

Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.».

  • « "Sanctifie-les dans la vérité", rends-les saints en leur donnant l’Esprit Saint et une saine doctrine, car les saints préceptes de Dieu instruisent et sanctifient le cœur » (Saint Jean Chrysostome)
  • « Jésus prie et Il nous invite à prier parce qu’Il sait bien qu’il y a certaines choses qu’on ne peut recevoir que comme un don, il y a des choses qu’on ne peut vivre que comme un cadeau » (François)

Ps 102 Le Seigneur a son trône dans les cieux.

 

Psaume 102 (103), 1-2, 11-12, 19-20ab

R/ Le Seigneur a son trône dans les cieux.
ou : Alléluia !
(102, 19a)

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu’est l’orient de l’occident,
il met loin de nous nos péchés.

Le Seigneur a son trône dans les cieux :
sa royauté s’étend sur l’univers.
Messagers du Seigneur, bénissez-le,
invincibles porteurs de ses ordres !

Jean 16,20-23a

 

Texte de l’Évangile (Jn 16,20-23a): 

«Amen, amen, je vous le dis: vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira. Vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie. La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de son angoisse, dans la joie qu’elle éprouve du fait qu’un être humain est né dans le monde.

Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre coeur se réjouira; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. En ce jour-là, vous n’aurez plus à m’interroger.

Amen, amen, je vous le dis: si vous demandez quelque chose à mon Père en invoquant mon nom, il vous le donnera».

Aujourd'hui, nous commençons les Dix jours du Saint-Esprit. En revivant le Cénacle, nous voyons la Mère de Jésus, Mère du Bon Conseil, converser avec les Apôtres. Conversation cordiale et riche! Ils se rappellent toutes les joies partagées avec le Maître. Les journées pascales, l'Ascension et les promesses de Jésus. Les souffrances des jours de la Passion sont devenues joie. Quelle chaleureuse ambiance dans ce Cénacle! Et celle qui les attend, selon ce que Jésus leur a dit!

Nous, nous savons que Marie, Reine des Apôtres, Épouse du Saint-Esprit, Mère de l'Église naissante, nous guide pour recevoir les dons et les fruits du Saint-Esprit. Les dons, c'est la voile du bateau quand elle se déploie et que le vent -symbole de la grâce- lui est propice: que le chemin est facile et rapide!

Saint Jean d’Avila

Saint Jean d’Avila

Prêtre, 34ème docteur de l’Église (+ 1569)

Né en 1502 près de Tolède, ses parents étaient des juifs convertis. Il fut ordonné prêtre, après de brillantes études, à Alcala et il mit ses talents d’orateur et de théologien au service de l’Evangile. Il obtint ainsi de nombreuses conversions dont celles de saint Jean de Dieu et de saint François Borgia. Son extraordinaire clairvoyance théologique le fit suspecter par l’Inquisition espagnole qui l’emprisonna. Selon la parole du pape Paul VI « Il domina ces épreuves par une intense spiritualité. »
Dès l’âge de quatorze ans, il se distingue par sa maturité intellectuelle. A Salamanque, ses études universitaires furent des plus brillantes, d’autant qu’il avait grande facilité à exprimer le sens exact de sa pensée. Il vivait une vie chrétienne profonde. Quand il perdit son père et sa mère, il se sentit libre de s’orienter vers le sacerdoce après avoir vendu la majeure partie de ses biens pour les plus pauvres. Ses prédications à Tolède attiraient les foules et, parmi ceux dont il marqua définitivement la vie, nous pouvons mentionner saint Jean de Dieu, saint François Borgia, sainte Thérèse d’Avila. Il insistait sur la nécessité de bien se connaître et de bien connaître Dieu. Il fut l’un des maîtres spirituels de son temps et ses lettres sont encore d’actualité. Accusé de rigorisme, il connut même, un temps, les rigueurs des prisons de l’Inquisition. Lorsque son innocence fut reconnue, il remercia les juges d’avoir voulu le perdre et ainsi de lui avoir fait partager un temps la vie du Divin crucifié.
Canonisé le 31 mai 1970 par Paul VI

Ps 46

Psaume

(46 (47), 2-3, 6-7,8-9)

R/ Dieu s’élève parmi les ovations,
le Seigneur, aux éclats du cor.
ou : Alléluia !
(46, 6)

Tous les peuples, battez des mains,
acclamez Dieu par vos cris de joie !
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable,
le grand roi sur toute la terre.

Dieu s’élève parmi les ovations,
le Seigneur, aux éclats du cor.
Sonnez pour notre Dieu, sonnez,
sonnez pour notre roi, sonnez !

Car Dieu est le roi de la terre,
que vos musiques l’annoncent !
Il règne, Dieu, sur les païens,
Dieu est assis sur son trône sacré.

« L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 12-15)

« L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 12-15)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »

 

« Il vous conduira dans la vérité tout entière. »
Qu’est-ce que la vérité ? Cette question ne doit pas uniquement éprouver le cynique de Pilate : elle doit nous ébranler aussi, chacun dans son for intérieur, et cesser d’être une charpente mentale de conceptions personnelles ou collectives, avec laquelle nous pouvons caser Dieu.
Elle est plutôt un espace vital qui constitue la création tout entière et dont nous faisons partie. Et en son milieu, l’Esprit de Dieu nous habite et nous conduit à assimiler le légat spirituel du Christ, autant l’enseignement de l’Église que notre conversion. Laissons-le nous conduire ?

Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous

« Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous » (Jn 16, 5-11)

Évangile selon saint Jean 16, 5-11

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?” Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. »

Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

Texte de l’Évangile (Jn 16,5-11):

«Je m’en vais maintenant auprès de celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande: ‘Où vas-tu?’. Mais, parce que je vous ai parlé ainsi, votre coeur est plein de tristesse. Pourtant, je vous dis la vérité: c’est votre intérêt que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous; mais si je pars, je vous l’enverrai. Quand il viendra, il dénoncera l’erreur du monde sur le péché, sur le bon droit, et sur la condamnation. Il montrera où est le péché, car l’on ne croit pas en moi. Il montrera où est le bon droit, car je m’en vais auprès du Père, et vous ne me verrez plus. Il montrera où est la condamnation, car le prince de ce monde est déjà condamné».

 

Comment peut-il partir et rester en même temps? Ce mystère nous a été expliqué par notre saint Père Benoît XVI: «Etant donné que Dieu renferme l'univers tout entier, l'Ascension du Seigneur signifie que le Christ ne s'est pas éloigné de nous mais qu'au contraire, en demeurant avec le Père, Il est désormais à côté de chacun de nous pour toujours».

 

 

Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

Texte de l’Évangile  (Jn 15,26—16,4): 

«Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, vous qui êtes avec moi depuis le commencement. Je vous dis tout cela pour que vous ne risquiez pas de tomber. On vous exclura de la synagogue. Et même, l’heure vient où tous ceux qui vous tueront s’imagineront offrir ainsi un sacrifice à Dieu. Ils le feront parce qu’ils ne connaissent ni le Père ni moi. Mais voici pourquoi je vous dis tout cela: quand cette heure sera venue, vous vous souviendrez que je vous l’avais dit. Je ne vous l’ai pas dit dès le commencement, parce que j’étais avec vous».


1° Etre en communion et proche de Jésus. Cela naît du contact quotidien avec Lui : lire l'Évangile, écouter ses paroles, connaître ses enseignements, pratiquer ses sacrements, être en communion avec l'Église, imiter son exemple, obéir aux commandements, le voir dans les saints, le reconnaître dans nos frères, avoir son esprit et l'aimer. Il s'agit d'avoir une expérience personnelle et vive avec Jésus.

2° Notre témoignage est crédible s'il se reflète dans nos œuvres. Un témoin n'est pas seulement celui qui sait que quelque chose est vrai, mais qui est aussi prêt à le dire et à le vivre. Ce que nous expérimentons et vivons dans notre âme, nous devons le transmettre à l'extérieur. Nous sommes des disciples de Jésus non seulement lorsque nous connaissons ses enseignements, mais – et surtout – quand nous voulons et faisons en sorte que les autres Le connaissent et L'aiment. Comme dit le dicton : "Les paroles émeuvent, les exemples rallient".


 

Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

 

Texte de l’Évangile (Jn 15,9-17): 

«Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.

Mon commandement, le voici: Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître.

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera.

Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres».


Dans ce Cœur nous ne trouvons bien sûr que de l'amour. Le mystère le plus profond de Dieu, c'est qu'Il n'est qu'Amour. Depuis la création jusqu'à la rédemption, il a tout fait par amour. Tout ce qu'Il attend de nous en réponse à ses actes, c'est de l'Amour. Voilà pourquoi il nous dit aujourd'hui: «Demeurez dans mon amour» (Jn 15:9). L'amour demande la réciprocité, il est comme un dialogue où nous répondons par un amour croissant à Celui qui nous aimé le premier.

L'un des fruits de l'amour, c'est la joie: «Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous» (Jn 15:11). Si notre vie ne reflète pas la joie de croire, si nous nous laissons accabler par les contrariétés sans nous rendre compte que le Seigneur est là, qui nous console, c'est parce que nous ne connaissons pas suffisamment Jésus.

Dieu prend toujours l'initiative. Il nous le dit expressément quand il affirme : «C'est moi qui vous ai choisis» (Jn 15:16). Nous sommes tentés de croire que c'est nous qui l'avons choisi, mais nous n'avons fait en réalité que répondre à son appel. Il nous a gratuitement choisis pour être ses amis: «Je ne vous appelle plus serviteurs (…) maintenant, je vous appelle mes amis» (Jn 15:15).


Le tout peut se résumer en un seul mot: “aimer”. Saint Augustin nous le rappelle: «Le bon Maître nous recommande souvent la charité comme le seul commandement possible. Sans la charité toutes les autres bonnes qualités ne servent à rien. La charité, en effet, mène forcément l'homme à toutes les autres vertus qui le rendent bon».

 

Ps 97

Psaume

(Ps 97 (98), 1, 2-3ab, 3cd-4)

R/ Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations.
ou : Alléluia !
(Ps 97, 2)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.

Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations ;
il s’est rappelé sa fidélité, son amour,
en faveur de la maison d’Israël.

La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez !

Saint Philippe et saint Jacques, Apôtres du Christ

 

Philippe nous est surtout connu grâce à l’Évangile de Jean. Comme Pierre et André, il est originaire de Bethsaïde au nord du lac de Tibériade : avec eux, il est parmi les premiers à être appelé par Jésus (Jean 1. 40-46). Ce récit le présente comme un homme de contact : tout de suite, il part rencontrer Nathanaël et lui annonce : « Nous avons trouvé le Messie : viens et vois ». C’est encore Philippe qui se présente pour permettre à des Grecs, païens devenus proches du Judaïsme, d’approcher et de voir Jésus lors de son entrée à Jérusalem avant la Passion (Jean 12. 21). Enfin, on l’entend faire au Christ une demande essentielle au moment de la Cène : « Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit » et recevoir cette réponse, pour lui et pour nous : « Philippe, celui qui me voit, voit le Père ». Ce dialogue sera désormais au coeur de toute prière chrétienne (Jean 14. 8-11).

Le prénom Philippe vient du grec « aimer » (philein) et « cheval » (hippos). De nombreux autres saints l’ont porté, dont saint Philippe Néri, « saint de la joie » fêté le 26 mai.

Les Évangiles mentionnent trois Jacques.
Il y a Jacques, frère de Jean et comme lui fils de Zébédée, qu’on appellera « le majeur » : ses reliques sont vénérées à Compostelle.
Il y a aussi Jacques, l’un des parents de Jésus à Nazareth ; lui ne fait pas partie des douze apôtres mais il tient une place de premier rang comme responsable de l’Église primitive de Jérusalem.
Le saint Jacques fêté en ce jour avec Philippe apparaît dans le groupe des Douze comme le fils d’Alphée ; on l’a parfois appelé « le mineur ». De lui, on ne connaît que son nom et celui de son père. Il s’est totalement effacé sous l’annonce de l’Evangile. Il est avant tout « apôtre » ; l’Esprit l’a envoyé porter la bonne Nouvelle de Jésus sauveur. Témoin oculaire qu’Il est sorti vivant du Tombeau, il est devenu serviteur de sa Parole (Luc 1. 2).
De très nombreux saints ont porté le prénom Jacques, qui vient de l’hébreu « talon ».

 

Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

Texte de l’Évangile (Jn 15,9-11):

«Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie».

« Mon Dieu, Trinité que j’adore, apaise mon âme. Fais d’elle ton ciel, ta demeure aimée et le lieu de ton repos. Que je ne t’y laisse jamais seul, mais que j’y sois tout entière, totalement réveillée dans ma foi, en adoration, livrée sans réserve à ton action créatrice » (Bienheureuse Elisabeth de la Trinité)

« Dieu sait transformer en amour même les choses difficiles et oppressantes de notre vie. Ce qui est important c’est que nous "demeurions" dans la vigne, dans le Christ » (Benoît XVI)

 

Saint Athanase d’Alexandrie

Saint Athanase d’Alexandrie

Patriarche d’Alexandrie, Père de l’Église (+ 373)

Les Églises d’Orient le fêtent aussi en janvier.
Nul ne contribua davantage à la défaite de l’arianisme. Il n’écrivit, ne souffrit, ne vécut que pour défendre la divinité du Christ. Petit de taille, prodigieusement intelligent, nourri de culture grecque, il n’était encore que diacre lorsqu’il accompagna l’évêque d’Alexandrie au concile de Nicée en 325. Il y contribua à la condamnation de son compatriote Arius et à la formulation des dogmes de l’Incarnation et de la Sainte Trinité. Devenu lui-même évêque d’Alexandrie en 328, il fut, dès lors et pour toujours, en butte à la persécution des ariens, semi-ariens et anti-nicéens de tout genre qui pullulaient en Égypte et dans l’Église entière. Athanase d'Alexandrie Ces ariens étaient soutenus par les empereurs qui rêvaient d’une formule plus souple que celle de Nicée, d’une solution de compromis susceptible de rallier tous les chrétiens et de rendre la paix à l’empire. C’est ce qui explique que sur les quarante-cinq années de son épiscopat, saint Athanase en passa dix-sept en exil: deux années à Trèves, sept années à Rome, le reste dans les cavernes des déserts de l’Égypte. Il fut même accusé d’avoir assassiné l’évêque Arsène d’Ypsélé. Il ne dut la reconnaissance de son innocence qu’au fait qu’Arsène revint en plein jour et se montra vivant aux accusateurs de saint Athanase.
Son œuvre théologique est considérable.
– A découvrir: ses œuvres publiées aux éditions du Cerf.
Mémoire de saint Athanase, évêque et docteur de l’Église. Homme très éminent en sainteté et en doctrine, placé sur le siège d’Alexandrie, il défendit la foi orthodoxe avec une vigueur intrépide, depuis le temps de Constantin jusqu’à celui de Valens, contre les empereurs, les gouverneurs de province, contre un nombre infini d’évêques ariens, qui lui tendirent toutes sortes de pièges et le forcèrent plusieurs fois à l’exil ; enfin, après bien des combats et des triomphes qu’il remporta par sa patience, il rentra dans son Église et s’endormit dans la paix du Christ la quarante-neuvième année de son épiscopat, en 373.
Martyrologe romain

Athanase a été sans aucun doute l’un des Pères de l’Église antique les plus importants et les plus vénérés… Nous avons de nombreux motifs de gratitude envers Athanase. Sa vie, comme celle d’Antoine et d’innombrables autres saints, nous montre que « celui qui va vers Dieu ne s’éloigne pas des hommes, mais qu’il se rend au contraire proche d’eux » (Saint Athanase – audience du 20 juin 2007 – Benoît XVI)

Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.

 

Texte de l’Évangile (Jn 15,1-8):

«Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite: Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu’on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit: ainsi, vous serez pour moi des disciples».

 

 

Les premières générations de chrétiens avaient conservé une notion vive du besoin de vivre unis par la charité: voici un témoignage d'un père de l'Eglise, Saint Ignace d'Antioche: «Courez tous à l'unisson comme un seul temple de Dieu, un seul autel, un seul Christ qui procède d'un seul Père». Voici encore la recommandation de notre Sainte Mère: «Faites tout ce qu'il vous dira» (Jn 2,5).

« Là où est Jésus Christ, là est l’Eglise catholique » (Saint Ignace d’Antioche)

Ecrits sur Saint Joseph Travailleur

Ecrits sur Saint Joseph Travailleur


 

  • Joseph, l’artisan-paysan d’un petit village de Galilée, est pour le chrétien le modèle à suivre dans l’accomplissement de ses activités professionnelles, parce qu’il a travaillé dans l’intimité quotidienne de Jésus. Le travail est joie et souffrance, il est service de la communauté et approche de Dieu : voilà ce qu’on apprend à l’école de Nazareth (La liturgie des heures, tome II, 1980). A.E.L.F., Paris, p.1323
  • Souvenez-vous,
    ô très chaste époux de la Vierge Marie,
    ô mon aimable protecteur,
    Saint Joseph,
    qu’on a jamais entendu dire que
    quelqu’un ait invoqué votre protection
    et demandé votre secours sans avoir été consolé.
    Animé d’une pareille confiance
    je viens à vous et je me recommande à vous
    de toute la ferveur de mon âme.
    Ne rejetez pas ma prière,
    ô vous,qui êtes appelé le père du Rédempteur,
    mais daignez l’accueillir avec bonté.
    Ainsi soit-il.
    (Pie IX-1863)