Sainte Elisabeth du Portugal

Sainte Elisabeth du Portugal

Reine (+ 1336)

ou Isabelle d’Aragon.
Sainte Élisabeth de Portugal Fille du roi Pierre d’Aragon, elle épousa à douze ans le roi Denys du Portugal qui régna trente-six ans, laissant le souvenir d’un bon souverain et d’un trouvère talentueux et célèbre. Trouvant sa consolation dans l’amour divin, sainte Elisabeth ne tint jamais rigueur à son mari d’avoir des maîtresses. Elle éleva leurs enfants comme si c’était les siens. Elle resta une épouse discrète et attentive et fut une reine excellente, ne sortant de l’ombre que lorsque son mari le désirait. Elle s’efforçait de le faire aimer de ses sujets. Par deux fois, elle le réconcilia avec son fils Alphonse qui avait pris les armes contre son père. Dès que Denys fut mort, elle entra chez les clarisses de Coïmbra, au centre du Portugal.
….En écoutant la vie de Sainte Élisabeth de Portugal, nous pouvons trouver de quoi raviver notre espérance. Certes la ‘culture’ de ce temps n’est pas celle d’aujourd’hui, les contraintes sont différentes heureusement, mais il y en d’autres!…
Elle fut admirable pour apaiser les discordes entre les rois et pour sa charité envers les pauvres. Après la mort de son mari, le roi Denis, elle revêtit l’habit de sainte Claire et vécut à Coïmbre auprès du couvent des Tertiaires franciscaines qu’elle avait fait construire. Au cours d’un voyage entrepris, en 1336, pour essayer de réconcilier son fils et son petit-fils, à Estremoz elle s’en alla vers le Seigneur.
…elle a fondé le couvent des Clarisses Santa Clara a Velha (peut être visité) en 1283 près de Coimbra qui à cause d’inondations a été reconstruit plus haut au XVIIè siècle, Santa Clara a Nova où elle est enterrée.
Après la mort de son mari, en 1325, elle a revêtu l’habit des tertiaires franciscains (hommes et femmes) et a vécu proche du 1er monastère s’occupant des pauvres et en priant. (courrier d’internaute)

Martyrologe romain

Seigneur, source de paix, ami de la charité, tu as donné à sainte Elisabeth de Portugal une grâce merveilleuse pour réconcilier les hommes désunis. Accorde-nous, par son intercession, de travailler au service de la paix et de pouvoir être appelés fils de Dieu.

Oraison de sa fête

Saint Thomas, apôtre du Christ

 

Les Thomas peuvent fêter saint Thomas d’Aquin le 28 janvier, saint Thomas More le 22 juin et saint Thomas Becket le 29 décembre. Ils peuvent aussi fêter aujourd’hui l’apôtre saint Thomas qui, dans l’Évangile, est l’un des Douze ; il est surnommé « Didyme », ce qui signifie « jumeau ».

« Comme l’apôtre Thomas » est une expression qui est demeurée. Thomas, si lointain, est cependant bien proche de nous ! Il est le type de celui qui doute, « qui n’y croyait pas », de tempérament primesautier, sincère et franc. L’Évangile selon saint Jean lui fait une place particulière.

Lorsque Jésus annonce sa montée à Jérusalem pour sa Passion, Thomas déclare au nom de tous : « Allons-y, nous aussi, et mourons avec lui ! ».

Mais après la manifestation du Ressuscité, malgré le témoignage unanime de ses dix compagnons, Thomas refuse de croire à la Résurrection du Maître. Il avait déjà fait remarquer au Seigneur : « Nous ne savons pas où tu vas ! Comment pourrions-nous connaître le chemin ? ». Thomas est lent à comprendre, Thomas est sceptique : il nous demeure proche.

Mais quand il a la grâce et la chance de voir Jésus se manifester spécialement à lui – comme de manière expérimentale : « Regarde mes mains touche mes plaies cesse d’être incrédule, deviens croyant ! » – il est aussitôt touché au fond du coeur et il s’écrie : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Par cette magnifique profession de foi, il s’attire cette réponse de Jésus – pour nous aujourd’hui et notre espérance de croyant – :

« Parce que tu m’as vu, tu as cru ! Heureux ceux qui croient, sans voir ! » 

(Jean 20, 24-29).

Qu’est devenu l’apôtre Thomas après la Pentecôte et la dispersion des apôtres porteurs de la Bonne Nouvelle ? Une très ancienne tradition le situe au pays des Mèdes et des Perses. Il aurait évangélisé aussi le Malabar, l’Inde occidentale. De fait aujourd’hui, plusieurs centaines de milliers de fidèles de rite syro-malabar continuent de se nommer « chrétiens de saint Thomas ».

« Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme » (Mt 8, 23-27)

Évangile

« Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme » (Mt 8, 23-27)

Alléluia. Alléluia.
J’espère le Seigneur,
et j’attends sa parole.
Alléluia. (cf. Ps 129, 5)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
comme Jésus montait dans la barque,
ses disciples le suivirent.
Et voici que la mer devint tellement agitée
que la barque était recouverte par les vagues.
Mais lui dormait.
Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent
en disant :
« Seigneur, sauve-nous !
Nous sommes perdus. »
Mais il leur dit :
« Pourquoi êtes-vous si craintifs,
hommes de peu de foi ? »
Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer,
et il se fit un grand calme.
Les gens furent saisis d’étonnement et disaient :
« Quel est donc celui-ci,
pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »

– Acclamons la Parole de Dieu.

« Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? »
Dans les tourments et inquiétudes, le cœur du croyant se tourne vers Jésus. Or il y a de différentes façons de se tourner vers le Christ ; cela dépend du degré de la foi. Plus humaine et extérieure l’une, plus intériorisée et spirituelle une autre. Visiblement, les disciples, épouvantés par les vagues secouant la barque de l’Église, se dirigent vers le Maître plus dans la crainte que dans la foi. La simple présence de Jésus ne leur suffit pas : il leur faut l’intervention directe et musclée de Jésus pour croire que sa grâce est effective…

Dans mon quotidien, ai-je la sérénité de la foi ou l’inquiétude du monde ? 
Est-ce que je reconnais la puissance du Christ déposée en moi par le baptême et active dans ma prière quotidienne ? 
Le Christ présent au Saint-Sacrement est-il vivant dans mon cœur ou est-il endormi, oublié dans les tabernacles ?

« Suis-moi » (Mt 8, 18-22)

Évangile

« Suis-moi » (Mt 8, 18-22)

Alléluia. Alléluia.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
Alléluia. (cf. Ps 94, 8a.7d)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus, voyant une foule autour de lui,
donna l’ordre de partir vers l’autre rive.
Un scribe s’approcha et lui dit :
« Maître, je te suivrai partout où tu iras. »
Mais Jésus lui déclara :
« Les renards ont des terriers,
les oiseaux du ciel ont des nids ;
mais le Fils de l’homme
n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
Un autre de ses disciples lui dit :
« Seigneur, permets-moi d’aller d’abord
enterrer mon père. »
Jésus lui dit :
« Suis-moi,
et laisse les morts enterrer leurs morts. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

«Le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer sa tête. 

(…) Suis-moi» (Mt 8,22), 

nous dit l'Évangile d'aujourd'hui. 

Et saint Grégoire le Grand nous rappelle: «Les choses temporelles pour en user, les éternelles pour en jouir; temporelles comme à des voyageurs, les éternelles comme à des hommes en repos». C'est un bon critère pour examiner si nous suivons les traces de Jésus.