Ps 18 : Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur.

Psaume

(Ps 18 (19), 8, 10, 12-13, 14)

R/ Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur.
(Ps 18, 9ab)

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

La crainte qu’il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables.

Aussi ton serviteur en est illuminé ;
à les garder, il trouve son profit.
Qui peut discerner ses erreurs ?
Purifie-moi de celles qui m’échappent.

Préserve aussi ton serviteur de l’orgueil :
qu’il n’ait sur moi aucune emprise.
Alors je serai sans reproche,
pur d’un grand péché.

St Venceslas

 

Venceslas naquit au début du Xe siècle.

Élevé par sa sainte grand-mère Ludmilla, il n’a que 14 ans quand il devient duc de Bohême et 22 ans quand il meurt assassiné par son propre frère. Il menait une vie marquée par la pénitence et l’amour des pauvres. Ardent propagateur du Christianisme, il était extrêmement soucieux de la conversion de son peuple et de son organisation en nation chrétienne.

Venceslas de Bohème, dans sa collaboration étroite avec l’Église, commit peut-être l’erreur (psychologique) de faire appel aux Églises de Germanie, plutôt qu’à des missionnaires héritiers spirituels des saints Cyrille et Méthode. Ce recours provoqua le mécontentement d’un courant nationaliste exploité par son frère Boleslas. Ce dernier prit la tête d’un groupe de seigneurs indisciplinés, heurtés par l’intransigeance morale de Venceslas, trop pur pour être un « fin politique » !

Le 28 septembre 929, au seuil de l’église où il entre pour prendre part à l’eucharistie, le duc de Bohème est frappé à mort par son frère. Ses dernières paroles furent pour pardonner à son assassin. La fin tragique du jeune duc à l’âme si noble et à la foi intrépide a continué de marquer au long des siècles le peuple de Bohème, dont saint Venceslas est en même temps le saint patron et le héros national.
L’étymologie du slave « vienetz », couronne et « slava », gloire.