Elle voulait rester discrète. Que l’on parle peu d’elle et toujours plus du Sacré-Cœur.
Aujourd’hui pourtant, dans des églises du monde entier, sur les vitraux, les statues, on retrouve sainte Marguerite-Marie en adoration devant Jésus.
Paradoxe ?
Tendresse du Christ pour celle dont Il connaît la spontanée réticence ?
« Ne sais-tu pas que je me sers toujours des petits plutôt que des grands ? », lui a-t-Il murmuré. « C’était son désir, d’être méconnue, de ne pas être mise en avant », appuie Sœur Marguerite-Marie, du monastère de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire). « Elle a d’ailleurs été béatifiée tardivement, en 1864. Quand les jésuites ont diffusé la dévotion aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’Église était encore marquée de jansénisme. »