« Tous ces avantages que j’avais, je les ai considérés, à cause du Christ, comme une perte » (Ph 3, 3-8a)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens
Frères,
c’est nous qui sommes les vrais circoncis,
nous qui rendons notre culte par l’Esprit de Dieu,
nous qui mettons notre fierté dans le Christ Jésus
et qui ne plaçons pas notre confiance dans ce qui est charnel.
J’aurais pourtant, moi aussi, des raisons
de placer ma confiance dans la chair.
Si un autre pense avoir des raisons de le faire,
moi, j’en ai bien davantage :
circoncis à huit jours,
de la race d’Israël,
de la tribu de Benjamin,
Hébreu, fils d’Hébreux ;
pour l’observance de la loi de Moïse, j’étais pharisien ;
pour ce qui est du zèle, j’étais persécuteur de l’Église ;
pour la justice que donne la Loi, j’étais devenu irréprochable.
Mais tous ces avantages que j’avais,
je les ai considérés, à cause du Christ, comme une perte.
Oui, je considère tout cela comme une perte
à cause de ce bien qui dépasse tout :
la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur.
– Parole du Seigneur.
À cause du Seigneur, Paul a tout perdu. Mais connaître le Christ vaut selon lui toutes les richesses. Je peux élargir ma prière à celles et ceux qui aujourd’hui encore, préfèrent tout perdre plutôt que le Christ : une sécurité matérielle, un statut social, une famille, une terre.