ND de Lourdes

Notre-Dame de Lourdes

 La Vierge Marie est apparue 18 fois à Bernadette Soubirous, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, à la grotte de Massabielle, près de Lourdes. Elle demande à Bernadette de devenir sa messagère et de travailler, à sa manière, à la conversion des pécheurs. Elle lui demande d’établir un lieu de prière et de pèlerinage. Elle lui confirme le dogme proclamé trois ans plus tôt par le Pape Pie IX: « Je suis l’Immaculée Conception ». Grotte de LourdesBernadette sera une humble servante qui s’efface quand l’Église accepte le message de la Vierge Marie. Aujourd’hui plusieurs millions de visiteurs, de pèlerins et de malades viennent chaque année, du monde entier, prier Notre-Dame de Lourdes, afin d’obtenir la grâce de la conversion et le soulagement de leurs épreuves.
Site internet du sanctuaire* Notre-Dame de Lourdes.
(*On parle des Sanctuaires de Lourdes et non pas du Sanctuaire de Lourdes. Un Sanctuaire est un lieu de culte devenu sacré; le domaine de la Grotte en compte plusieurs!)
« Du 11 février au 16 juillet 1858, par dix huit fois, la Vierge Marie est apparue à Bernadette Soubirous à la grotte de Massabielle. L’évêque de Tarbes et Lourdes permit le culte de Notre-Dame en ces lieux et une chapelle y fut construite. Depuis lors, des foules innombrables y viennent du monde entier. La mémoire de ces apparitions a été inscrite au calendrier romain en 1907. » (diocèse de Tarbes et Lourdes)

Sainte Scholastique

Sainte Scholastique

Moniale, soeur de saint Benoît (+ 543)

Sœur jumelle de saint Benoît, elle se consacra comme lui au Seigneur et vint habiter non loin de son frère dans un monastère au pied du Mont-Cassin. Elle le rencontre une fois par an, dans une petite maison située à mi-chemin.Anne d'Autriche et ses fils priant devant saint Benoît et sainte Scholastique (Philippe de Champaigne)
C’est là que, trois jours avant sa mort, désirant passer sa nuit en entretiens spirituels avec son frère, elle obtient du ciel un orage si violent qu’il empêche saint Benoît de partir.
Elle est  patronne de la ville du Mans.
Illustration: Anne d’Autriche et ses fils priant devant saint Benoît et sainte Scholastique (Philippe de Champaigne, XVIIe siècle)
Mémoire de sainte Scholastique, vierge. Sœur de saint Benoît, consacrée à Dieu dès son enfance, elle eut en Dieu un seul cœur avec son frère, au point qu’une fois par an ils passaient ensemble toute une journée en louange de Dieu et en saints entretiens. Vers 547 elle fut, en ce jour, mise au tombeau que saint Benoît avait préparé pour lui-même au Mont-Cassin.

Martyrologe romain

« – Que Dieu tout puissant te pardonne, ma sœur! Qu’as-tu fait là! – Voilà, je t’ai prié, tu n’as pas voulu m’entendre. J’ai prié mon Seigneur, et il m’a écoutée. »

Dialogue de St Benoît et Ste Scholastique, selon St Grégoire le Grand

Sainte Joséphine Bakhita

Sainte Joséphine Bakhita, l’esclave devenue sainte

Portrait de sainte Joséphine Bakhita, de la congrégation des sœurs de la Charité. / CPP/Ciric

[Les grands noms de l’Église africaine]- Le 8 février, l’Église fête sainte Joséphine Bakhita ancienne esclave d’origine soudanaise devenue religieuse canossienne en Italie et canonisée en 2000 par le pape Jean-Paul II.

Née en 1869 dans le Darfour, au Soudan, celle qui est aujourd’hui connue sous le nom de Joséphine Bakhita n’a que 9 ans quand elle est enlevée par des trafiquants d’êtres humains. Elle est vendue par des négriers musulmans à un général turc qui lui fait subir de mauvais traitements et la scarifie. Elle est tellement traumatisée qu’elle en oublie son nom. On l’appelle désormais « Bakhita » qui signifie « la chanceuse ».

En 1883, à 14 ans, elle est vendue au consul d’Italie à Khartoum, Calisto Legnani. Les mauvais traitements disparaissent alors. Dans ses mémoires, elle confie être traitée avec bonté et vivre en paix pendant cette période. Deux ans plus tard, elle est au service des Michieli, des amis de son ancien maître. Mme Michieli la confie ainsi que sa petite-fille à l’institut des catéchistes de Venise, tenu par les religieuses canossiennes.

« Ni la couleur de la peau, ni la position sociale ne sont des obstacles pour devenir sœur »

Mais au moment du départ, Bakhita demande à rester chez les religieuses. Malgré les pressions de diverses personnalités, l’ancienne esclave ne veut pas quitter l’institut religieux. Au terme d’un procès en 1889, elle obtient le droit de rester dans son couvent. Un an plus tard, en 1890, elle est baptisée par l’archevêque de Venise, le cardinal Domenico Agostini et reçoit la confirmation. Trois ans plus tard, elle demande à devenir religieuse. « Ni la couleur de la peau, ni la position sociale ne sont des obstacles pour devenir sœur », lui répond alors la supérieure de canossiennes, sœur Anna Previtali. Elle entre au noviciat en 1893 et prononce ses premiers vœux en 1896. En 1910, elle commence à écrire son histoire.

En 1927, elle prononce des vœux perpétuels. Pendant plus de 50 ans, elle s’occupera de la cuisine, de la lingerie et de la conciergerie dans la communauté des canossiennes à Schio, dans la province de Vicence. Très aimée dans cette localité, elle est affectueusement appelée « petite mère noire » (Madre Moretta). Elle répétait : « Soyez bons, aimez le Seigneur, priez pour ceux qui ne le connaissent pas. Voyez comme est grande la grâce de connaître Dieu. »

Après une longue maladie, elle mourut le 8 février 1947 en invoquant « Notre Dame, Notre Dame ». En 1950 déjà, le bulletin canossien a publié 6 pages de témoignages de noms de personnes affirmant avoir reçu des grâces par l’intercession de Josephine Bakhita.

Elle est béatifiée en 1992 et canonisée par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.

Saint Paul Miki et ses compagnons, martyrs japonais

Saint Paul Miki et ses compagnons, martyrs japonais

Publié le 06/02/2020   KTO

Né au Japon en 1564, Paul Miki devient chrétien par le baptême, avec ses parents, lorsqu’il n’a que cinq ans.  Il choisit de donner toute sa vie pour l’évangélisation de ses frères et sœurs en devenant prêtre dans la Compagnie de Jésus. Très vite, sa vie de prière et ses enseignements gagnent d’autres Japonais à la foi.

Mais en 1587, le shogun Hideyoshi Toyotomi expulse les missionnaires du Japon. C’est le début de la persécution des chrétiens dans ce pays, qui durera près de trois siècles.

A REVOIR :

Le pape François se recueille au monument des 26 martyrs japonais, lors de son voyage apostolique au Japon en novembre 2019.
Toutes les vidéos du voyage du Pape. 

 

En 1597, Paul Miki est arrêté avec 25 autres compagnons, des japonais mais aussi des étrangers, des jésuites et des franciscains, jeunes et vieux. Ils sont emmenés à Nagasaki pour y être crucifiés. Le jour de leur mort, Paul Miki dit ceci : « Je vous déclare donc qu’il n’y a aucune voie de salut sinon celle que suivent les chrétiens. Puisqu’elle m’enseigne à pardonner aux ennemis et à tous ceux qui m’ont fait du mal, je pardonne de grand cœur au roi et à tous les auteurs de ma mort, et je les prie de vouloir bien recevoir le baptême chrétien ».

La foi de Paul Miki et son amour furent inébranlables. Ils furent, lui et ses compagnons, de remarquables témoins de la foi.

La foi des chrétiens japonais

Pendant près de trois siècles, de 1587 à 1873, les catholiques au Japon furent persécutés. Ceux qui n’abjurent pas leur foi en piétinant les images sacrées sont torturés puis tués.  De nombreux lieux témoignent de cette sombre période, comme « La colline des croix », ou l’île de Nakayeno, une terre considérée comme sacrée par de nombreux chrétiens, car le sang de nombreux martyrs y a été versé.

colline des croix japonLa « colline des croix »

Malgré les persécutions, la foi ne disparut pas. Les chrétiens japonais devinrent des « chrétiens cachés »: une Eglise souterraine naît. Avec tous les missionnaires expulsés, les chrétiens japonais restèrent plus de deux siècles sans prêtres mais se transmettaient les vérités de foi ainsi qu’une espérance : un jour, les prêtres reviendront. Ils seront reconnus grâce à trois éléments : être célibataires, obéir au Pape de Rome et avoir une image de Marie.

Ce régime de persécution se termina à la fin du XIXème siècle : dans un contexte de réforme et d’ouverture, le Japon autorisa à nouveau le christianisme. Aujourd’hui, sur une population de 126,3 millions d’habitants, les chrétiens sont seulement 1% parmi lesquels 0,35 % de Catholiques (449000) selon les chiffres des responsables de l’Eglise du Japon en 2018.

Sainte Agathe de Catane

Sainte Agathe de Catane

Martyre en Sicile (+ 251)

Son nom signifie « bonté »

Cette belle jeune fille serait née en Sicile. Le gouverneur de Palerme ou de Catane la convoitait et, malgré une entremetteuse, il ne parvint pas à la persuader de céder à sa passion. Les bourreaux rivalisèrent de sadisme pour la vaincre. Une seule chose est sûre: elle garda jusqu’à la mort la pureté qu’elle avait vouée au seul Christ. Elle y gagna sa place dans le canon romain de la Prière Eucharistique avec sainte Lucie, sainte Agnès et sainte Cécile.

Psaume

(Ps 131 (132), 1a.2b.4a.5a, 6-7, 9-10)

R/ Monte, Seigneur, vers le lieu de ton repos,
toi, et l’arche de ta force !
(Ps 131, 8)

Souviens-toi, Seigneur, de David,
de sa promesse au Puissant de Jacob :
« J’interdirai tout sommeil à mes yeux
avant d’avoir trouvé un lieu pour le Seigneur. »

Voici qu’on nous l’annonce à Éphrata,
nous l’avons trouvée près de Yagar.
Entrons dans la demeure de Dieu,
prosternons-nous aux pieds de son trône.

Que tes prêtres soient vêtus de justice,
que tes fidèles crient de joie !
Pour l’amour de David, ton serviteur,
ne repousse pas la face de ton messie.

St Blaise

St Blaise 

Qui est-il ?

Saint Blaise, évêque et martyr (316), fut l’un des saints autrefois les
plus populaires et les plus célèbres par l’efficacité de leur intercession.

Selon la tradition,

D’abord très habile médecin, et en même temps très vertueux chrétien, il devint évêque de Sébaste, en Arménie, par le choix du peuple, qui l’entourait d’une grande estime.
Mais Blaise, inspiré de Dieu, quitta bientôt son siège épiscopal pour s’enfuir sur une montagne solitaire ; il y avait pour compagnie les bêtes fauves qui venaient chaque jour visiter et caresser l’homme de Dieu, et recevoir, avec sa bénédiction, la guérison de leurs maux.

Il fut rencontré en son désert par des païens qui, surpris de trouver un homme familièrement entouré de lions, de tigres, de loups et d’ours, allèrent raconter cette nouvelle au gouverneur. Arrivé devant le gouverneur : « Insensé, lui dit-il, penses-tu me séparer de Dieu par tes tourments ? Non, non, le Seigneur est avec moi, c’est Lui qui me fortifie ! »
Les bourreaux le frappèrent à coups de verges et le jetèrent en prison. Quelques jours après, le martyr est rappelé au tribunal : après de nouveaux interrogatoires inutiles, Blaise fut jeté dans le lac voisin pour y être noyé ; mais il fit le signe de la Croix et marcha sur les eaux comme sur un terrain solide, à la grande admiration de tous les spectateurs de ce prodige.
Le glorieux martyr eut enfin la tête tranchée. Tandis qu’il était en prison on lui avait amené un enfant sur le point d’être étouffé par une arête de poisson. Blaise le guérit. C’est sans doute pour ce fait qu’on l’invoque spécialement pour les maux de gorge.

Prière en l’honneur de SAINT BLAISE

« Saint Blaise, tu as guéri et conservé en vie un enfant qui étouffait la gorge percée par une arête de poisson qu’il avait avalée. 
C’est pourquoi nous nous tournons vers toi : éloigne de nous tous les maux de gorge qui nous menacent et guéris tous ceux qui en sont atteints.
Mais veille aussi sur notre esprit ! Arrache-le à la tiédeur spirituelle. Par les mérites de ta vie, consommée dans le martyre, aide-nous, à rester fermement attachés au Christ dans la foi,
l’espérance et l’amour. AMEN. »

la Présentation du Seigneur au Temple

Ce qu’on appelle communément la « Chandeleur » est en fait la fête liturgique de la Présentation du Seigneur au Temple, célébrée le 2 février.

L’Eglise célèbre la Présentation de Jésus au Temple, quarante jours après Noël. Cette fête est mieux connue sous le titre de Chandeleur ou fête de la lumière car elle est toute illuminée de ce verset de l’évangile de la messe prophétisant Jésus « lumière pour éclairer les nations ».

Les lectures du jour nous appellent à la suite du vieillard Siméon à nous laisser éclairer par l’Esprit Saint et à accueillir le Christ dans notre vie. Vivre en chrétien la fête de la Chandeleur, c’est remettre le Christ au centre de nos préoccupations.

Siméon se situe dans la rencontre authentique et confiante avec Dieu qui lui apporte la paix et dont il se sait aimé. La liturgie nous invite à entrer dans cette démarche, à aller à la rencontre du Christ, guidés par l’Esprit Saint, pour qu’au moment de quitter ce monde, nous puissions dire à la suite de Siméon :

« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix selon ta parole. » Lc 2, 22 – 40