Mois : mai 2025
La Visitation
Le 31 mai, dernier jour du mois dédié à Marie, l’Église a instauré la fête de la Visitation de Marie à sa cousine Élisabeth.

« Votre joie, personne ne vous l’enlèvera » (Jn 16, 20-23a)
Évangile
« Votre joie, personne ne vous l’enlèvera » (Jn 16, 20-23a)
Alléluia. Alléluia.
Le Christ devait souffrir
et ressusciter d’entre les morts
pour entrer dans la gloire.
Alléluia. (cf. Lc 24, 46.26)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Amen, amen, je vous le dis :
vous allez pleurer et vous lamenter,
tandis que le monde se réjouira ;
vous serez dans la peine,
mais votre peine se changera en joie.
La femme qui enfante est dans la peine
parce que son heure est arrivée.
Mais, quand l’enfant est né,
elle ne se souvient plus de sa souffrance,
tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde.
Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine,
mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ;
et votre joie, personne ne vous l’enlèvera.
En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Saint Paul VI
Saint Paul VI
Pape (262e) de 1963 à 1978 (+ 1978)
Pape Paul VI (Giovanni Battista Montini 1897 – 1978)
Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini: né le 26 septembre 1897 en Lombardie, ordonné prêtre le 29 mai 1920, archevêque de Milan en 1954, créé cardinal en 1958, élu pape le 21 juin 1963 à la mort de Jean XXIII, mort le 6 août 1978 à Castel Gandolfo.
Homme intellectuellement brillant, d’une grande profondeur spirituelle, humble, réservé et doux, d’une grande courtoisie, il est l’un des papes qui ont le plus voyagé et le premier à être allé sur les cinq continents.
Il a mené à bien le Concile Vatican II, commencé par Jean XXIII; sa conclusion du Concile Vatican II a laissé sa marque dans l’histoire de l’Eglise.
« L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 12-15)
Évangile
« L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 12-15)
Alléluia. Alléluia.
Moi, je prierai le Père,
et il vous donnera un autre Défenseur
qui sera pour toujours avec vous.
Alléluia. (Jn 14, 16)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« J’ai encore beaucoup de choses à vous dire,
mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter.
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité,
il vous conduira dans la vérité tout entière.
En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même :
mais ce qu’il aura entendu, il le dira ;
et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Lui me glorifiera,
car il recevra ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître.
Tout ce que possède le Père est à moi ;
voilà pourquoi je vous ai dit :
L’Esprit reçoit ce qui vient de moi
pour vous le faire connaître. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Seigneur, ouvre mon cœur à ton Esprit pour qu’il me guide sur tes chemins. Je te glorifie, je te rends grâce pour tous tes dons et surtout pour celui de ta présence lumineuse dans ma vie.
Saint Augustin de Cantorbéry
Saint Augustin de Cantorbéry
évêque (+ 604)
Augustin était prieur du monastère de Saint-André du Mont Coelius, l’une des sept collines de Rome quand le pape saint Grégoire le Grand vint le soustraire à la paix du cloître. Le pape se souciait fort du salut des Anglo-Saxons, ces barbares païens qui avaient envahi le brumeux pays des Bretons et que ces Bretons refusaient d’évangéliser. Pour eux, ils étaient leurs occupants envahisseurs. Avec quarante compagnons, moines comme lui, saint Augustin est envoyé par le pape en Angleterre, avec une escale à Lérins, une à Paris et d’autres encore, car la route est longue de Rome à Cantorbery.La mission romaine reçoit l’appui d’Ethelbert, roi du Kent dont la femme est chrétienne. Il les installe à Cantorbery. La ferveur et l’éloquence des moines romains impressionnent le roi qui demande, à son tour, le baptême. Saint Augustin échoua par contre auprès des Celtes chrétiens du pays de Galles par manque de tact selon saint Bède le Vénérable. Lorsqu’il convoqua leurs évêques pour les amener à le reconnaître comme primat nommé par le pape et à adopter la liturgie romaine, il crut bon de rester sur son siège au lieu d’aller à leur rencontre. Les clercs bretons, irrités par l’ingérence de ces moines romains dans leur pays, repartirent sans rien céder. Saint Augustin continua d’opérer de nombreuses conversions chez les Anglais et fonda le siège de Cantorbery dont il devient l’évêque. Il se dépense alors pour asseoir la jeune Église d’Angleterre et multiplie les tentatives pour réconcilier les chrétiens bretons et anglais. Il y faudra cent ans.
Saint Philippe Neri
Saint Philippe Neri
Fondateur de l’Oratoire (+ 1595)
Florentin de naissance, il passa les trois-quart de sa vie à Rome et y devint si populaire et d’une sainteté si universellement reconnue qu’il deviendra, après saint Pierre, un second patron de la Ville Éternelle. Il présente cette étonnante combinaison d’une piété nourrie des Pères du Désert, avec un ministère actif, spécialement auprès de la jeunesse. Chez lui, la bonne humeur, voire l’hilarité, s’allie à l’évangélisme le plus limpide. S’étant laissé élever à la prêtrise, il y gagna les plus fervents de ses jeunes convertis. La communauté qu’ils formèrent autour de lui, tire son nom: ‘l’Oratoire’, des soirées de très pieuses mais très libres et très joyeuses méditations dont il était l’animateur. Ce saint étonnant qui allie à la culture la plus raffinée une sainteté évangélique et une bonne humeur qui ne se refuse pas à la mystification, enchantera ses compatriotes contemporains puis ravit en France, au siècle suivant, ceux qui fonderont à leur tour l’Oratoire de France: le futur cardinal de Bérulle et le Père de Condren. Et si même un sceptique aussi inguérissable que Goethe a pu se sentir un dévot de saint Philippe sans en arriver à partager la foi, il est tout aussi typique qu’un grand universitaire d’Oxford, J.H. Newman, converti lui pour de bon, n’ait pas cru pouvoir se mettre à une autre école que celle de saint Philippe Néri. Pour son action auprès des jeunes et sa gaieté contagieuse il fut, avec saint François de Sales, l’un des saints préférés de saint Jean Bosco.
Dimanche 06ème temps de Pâques Jean 14,23-29
Texte de l’Évangile (Jn 14,23-29):
Jésus lui répondit: «Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole; mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. Celui qui ne m’aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi: elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. Vous avez entendu ce que je vous ai dit: Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez».
« Tout au long de l’histoire du salut, dans laquelle Dieu s’est fait proche de nous et attend patiemment notre temps, y compris malgré nos infidélités, Il encourage nos efforts et nous guide. Dans la prière, nous apprenons à voir les signes de ce plan miséricordieux » (Benoît XVI)
Ps 66
Psaume
(Ps 66 (67), 2-3, 5, 7-8)
R/ Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ;
qu’ils te rendent grâce tous ensemble !
ou : Alléluia. (Ps 66, 4)
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.
La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore !
je vous appelle mes amis
Évangile
« Voici ce que je vous commande : c’est de vous aimer les uns les autres » (Jn 15, 12-17)
Alléluia. Alléluia.
Je vous appelle mes amis, dit le Seigneur,
car tout ce que j’ai entendu de mon Père,
je vous l’ai fait connaître.
Alléluia. (Jn 15, 15b)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Vous êtes mes amis
si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs,
car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ;
je vous appelle mes amis,
car tout ce que j’ai entendu de mon Père,
je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis et établis
afin que vous alliez,
que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure.
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,
il vous le donnera.
Voici ce que je vous commande :
c’est de vous aimer les uns les autres. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Prières à sainte Rita
Prières à sainte Rita
Sainte Rita de Cascia est une sainte italienne du Moyen-âge (1381-1457). Sainte patronne des causes désespérées, des couples et des maladies, elle est fêtée chaque année le 22 mai. Objet d’une forte dévotion, des catholiques du monde entier se confient à elle dans leurs prières. Découvrez pourquoi et comment bénéficier des grâces et de la protection de cette sainte dont la vie elle-même montre que la foi peut déplacer des montagnes.
Deux belles prières à sainte Rita
Prière d’intercession
“Ô bienheureuse sainte Rita,
Toi qui as toujours mis ta confiance en Dieu,
Toi qui as su aimer et pardonner au nom du Christ, en te laissant guider chaque jour par la lumière de l’Esprit Saint, écoute la prière que nous te présentons humblement et avec confiance.
Intercède auprès de Dieu tout-puissant et miséricordieux.
Qu’il nous accorde la paix du cœur, afin que nous puissions, comme toi, vivre dans la foi et dans l’amour sans jamais désespérer.
Nous pourrons ainsi parvenir un jour, avec toi et tous les saints, à la joie éternelle de la communion avec le Père, le Fils et le Saint Esprit. Amen.”
Prière dans la détresse
“Sous le poids de la douleur, j’ai recours à toi sainte Rita, si puissante auprès de Dieu, avec la certitude d’être exaucé.
Libère mon pauvre cœur des angoisses qui l’oppressent et rends la paix à mon esprit accablé.
Toi qui as été établie par Dieu comme l’avocate des causes désespérées, obtiens-moi la grâce que je demande.
(exprimer la faveur que l’on désire)
Si mes péchés constituent un obstacle à l’accomplissement de mes prières, obtiens-moi la grâce du repentir et le pardon dans le sacrement de la réconciliation.
Ne permets pas que je répande plus longtemps des larmes d’amertume.
Ô Seigneur, récompense mon espoir en toi et je ferai partout connaître la grandeur de ta miséricorde envers les affligés.
Ô Rita, épouse admirable du crucifié qui te fit don d’une des épines de sa couronne, aide-moi à bien vivre et à bien mourir. Amen.”
Jn 15,9-11
Texte de l’Évangile (Jn 15,9-11):
«Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie».
« Dieu sait transformer en amour même les choses difficiles et oppressantes de notre vie. Ce qui est important c’est que nous "demeurions" dans la vigne, dans le Christ » (Benoît XVI)
La vigne Jn 15,1-8
Texte de l’Évangile (Jn 15,1-8):
«Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite: Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu’on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit: ainsi, vous serez pour moi des disciples».
« Nous sommes les sarments. Les sarments ne sont pas auto-suffisants, ils dépendent totalement de la vigne, là où se trouve la source de sa vie » (François)
« Je vous donne ma paix » (Jn 14, 27-31a)
Évangile
« Je vous donne ma paix » (Jn 14, 27-31a)
Alléluia. Alléluia.
Le Christ devait souffrir
et ressusciter d’entre les morts
pour entrer dans la gloire.
Alléluia. (cf. Lc 24, 4b.26)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Je vous laisse la paix,
je vous donne ma paix ;
ce n’est pas à la manière du monde
que je vous la donne.
Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit :
Je m’en vais,
et je reviens vers vous.
Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie
puisque je pars vers le Père,
car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit ces choses maintenant,
avant qu’elles n’arrivent ;
ainsi, lorsqu’elles arriveront,
vous croirez.
Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous,
car il vient, le prince du monde.
Certes, sur moi il n’a aucune prise,
mais il faut que le monde sache
que j’aime le Père,
et que je fais comme le Père me l’a commandé. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
« L’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout » (Jn 14, 21-26)
Évangile
« L’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout » (Jn 14, 21-26)
Alléluia. Alléluia.
L’Esprit Saint vous enseignera tout,
et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.
Alléluia. (cf. Jn 14, 26)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Celui qui reçoit mes commandements et les garde,
c’est celui-là qui m’aime ;
et celui qui m’aime
sera aimé de mon Père ;
moi aussi, je l’aimerai,
et je me manifesterai à lui. »
Jude – non pas Judas l’Iscariote – lui demanda :
« Seigneur, que se passe-t-il ?
Est-ce à nous que tu vas te manifester, et non pas au monde ? »
Jésus lui répondit :
« Si quelqu’un m’aime,
il gardera ma parole ;
mon Père l’aimera,
nous viendrons vers lui
et, chez lui, nous nous ferons une demeure.
Celui qui ne m’aime pas
ne garde pas mes paroles.
Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi :
elle est du Père, qui m’a envoyé.
Je vous parle ainsi,
tant que je demeure avec vous ;
mais le Défenseur,
l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout,
et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Ps 144
Saint Pascal Baylon
Saint Pascal Baylon
Frère mineur en Espagne (+ 1592)
Pascal est né dans le pays d’Aragon en Espagne, dans une famille de cultivateurs fort modestes. Durant son enfance, tout en gardant les moutons, il se plongeait avec délices dans la prière silencieuse qui lui donnait le désir de se consacrer à Dieu. Mais n’étant pas accepté dans la vie religieuse à cause de son manque d’instruction, il se place comme berger près du couvent pour participer aux offices, au moins de loin, quand sonnait la cloche. Finalement, il put entrer comme frère convers chez les franciscains et il y remplit la tâche de portier. Il rayonnait par son amabilité et sa douceur envers tous ceux qui se présentaient à la porte du couvent. Beaucoup de gens pour cette raison venaient lui demander conseil, même des prédicateurs qui estimaient que sa théologie était celle du cœur et non pas celle d’un intellectuel. Maltraité par les Huguenots au cours d’une mission dans la France déchirée par les guerres de religion, il leur pardonna en disant que c’est pour servir Dieu qu’ils l’avaient ainsi traité. Il puisait sa force dans sa ferveur pour l’Eucharistie et passait de longues heures en adoration silencieuse devant le Saint Sacrement. Après sa mort, les miracles se multiplièrent sur sa tombe. Le Pape Léon XIII le nomma patron des Congrès eucharistiques.
Illustration: Giovanni Battista Tiepolo, vision de Saint Pascal Baylon, XVIIe siècle – musée du Prado, Madrid
– Paroisse Saint-Pascal-Baylon diocèse d’Ottawa , Canada
– site des Capucins, Denver, Colorado, en anglais: May 17: St. Paschal Baylon
À Villa Réal, près de Valence en Espagne, l’an 1592, saint Pascal Baylon, religieux de l’Ordre des Mineurs, qui se montra toujours empressé et bienveillant envers tous et ne cessa de vénérer avec un ardent amour le mystère de la Sainte Eucharistie.
« Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 7-14)
Évangile
« Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 7-14)
Alléluia. Alléluia.
Si vous demeurez dans ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ;
alors vous connaîtrez la vérité, dit le Seigneur.
Alléluia. (Jn 8, 31b- 32)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Puisque vous me connaissez,
vous connaîtrez aussi mon Père.
Dès maintenant vous le connaissez,
et vous l’avez vu. »
Philippe lui dit :
« Seigneur, montre-nous le Père ;
cela nous suffit. »
Jésus lui répond :
« Il y a si longtemps que je suis avec vous,
et tu ne me connais pas, Philippe !
Celui qui m’a vu
a vu le Père.
Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ?
Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père
et que le Père est en moi !
Les paroles que je vous dis,
je ne les dis pas de moi-même ;
le Père qui demeure en moi
fait ses propres œuvres.
Croyez-moi :
je suis dans le Père,
et le Père est en moi ;
si vous ne me croyez pas,
croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
Amen, amen, je vous le dis :
celui qui croit en moi
fera les œuvres que je fais.
Il en fera même de plus grandes,
parce que je pars vers le Père,
et tout ce que vous demanderez en mon nom,
je le ferai,
afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom,
moi, je le ferai. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 1-6)
Évangile
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 1-6)
Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie,
dit le Seigneur.
Personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Alléluia. (Jn 14, 6)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Que votre cœur ne soit pas bouleversé :
vous croyez en Dieu,
croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père,
il y a de nombreuses demeures ;
sinon, vous aurais-je dit :
“Je pars vous préparer une place” ?
Quand je serai parti vous préparer une place,
je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi,
afin que là où je suis,
vous soyez, vous aussi.
Pour aller où je vais,
vous savez le chemin. »
Thomas lui dit :
« Seigneur, nous ne savons pas où tu vas.
Comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ;
personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
« Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même » (Jn 13, 16-20)
Évangile
« Si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même » (Jn 13, 16-20)
Alléluia. Alléluia.
Jésus Christ, témoin fidèle,
premier-né d’entre les morts,
tu nous aimes, et par ton sang
tu nous délivres du péché.
Alléluia. (cf. Ap 1, 5ab)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Après avoir lavé les pieds de ses disciples,
Jésus parla ainsi :
« Amen, amen, je vous le dis :
un serviteur n’est pas plus grand que son maître,
ni un envoyé plus grand que celui qui l’envoie.
Sachant cela, heureux êtes-vous,
si vous le faites.
Ce n’est pas de vous tous que je parle.
Moi, je sais quels sont ceux que j’ai choisis,
mais il faut que s’accomplisse l’Écriture :
Celui qui mange le pain avec moi
m’a frappé du talon.
Je vous dis ces choses dès maintenant,
avant qu’elles n’arrivent ;
ainsi, lorsqu’elles arriveront,
vous croirez que moi, JE SUIS.
Amen, amen, je vous le dis :
si quelqu’un reçoit celui que j’envoie, il me reçoit moi-même ;
et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m’a envoyé. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Dialogue avec le Christ Jésus, nous te bénissons pour ta Parole et tes gestes qui nous introduisent avec tact et douceur dans le mystère de l’amour de Dieu, non pas en spectateurs passifs, mais en acteurs pleinement impliqués à notre rythme progressif. Avec toi, nous rendons gloire au Père en acceptant sa mystérieuse volonté.
Saint Matthias
Saint Matthias Apôtre (Ier siècle)
Judas vient de se pendre. Il lui faut un successeur pour compléter le chiffre de 12 apôtres choisis par le Maître pour marquer les 12 tribus d’Israël. Parmi les témoins de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus, le conseil présente deux candidats possibles. Saint Matthias est choisi par Dieu lui-même, le maître du sort et de l’existence. Il suivait Jésus depuis le baptême du Jourdain. On en fait l’évangélisateur de l’Éthiopie, d’autres le font mourir martyr en Judée.
« On tira au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut dès lors associé aux onze Apôtres. » Actes des Apôtres, chap 1
Fête de saint Matthias, Apôtre, le 14 mai (le 9 août pour les Églises d’Orient). Il avait suivi le Seigneur Jésus depuis son baptême par Jean jusqu’au jour où le Christ fut enlevé au ciel; aussi fut-il choisi par les Apôtres, après l’Ascension du Seigneur, pour prendre la place du traître Judas, être compté au nombre des Douze et devenir témoin de la Résurrection.
Notre-Dame de Fatima 13 Mai
13 mai
Notre-Dame de Fatima, Portugal Notre-Dame de Fatima, Portugal (© BP)
«N’ayez pas peur»:
c’est ainsi que la Vierge Marie s’adresse à trois petits bergers portugais à Aljustrel le 13 mai 1917. C’est une matinée dominicale splendide, Lucie Dos Santos (10 ans) et ses cousins François et Jacinthe Marto (9 et 7 ans), après avoir participé à la messe dans la paroisse de Fatima emmènent au pâturage leurs brebis au flanc de la Cova da Iria. Lorsqu’ils entendent la cloche sonner l’Angélus ils récitent le rosaire, comme habituellement, ensuite, alors qu’ils passent le temps à jouer, soudain ils sont effrayés par une lumière très brillante. Pensant que c’est un éclair et craignant l’arrivée d’un orage, ils se décident à rentrer pour emmener leur troupeau à l’abri. Peu après, un autre éclair illumine l’espace et devant eux ils voient, sur un petit chêne vert (où se trouve maintenant la Chapelle des Apparitions), une «Dame vêtue de blanc et plus brillante que le soleil». «Je suis venue vous demander, leur dit-elle, de revenir encore ici pendant cinq mois consécutifs, le 13 et à la même heure. Puis je vous dirai qui je suis et ce que je veux». La Dame porte un habit orné de bijoux dorés, soutenu à la taille par un cordon d’or comme ceinture, un manteau blanc et dans les mains un chapelet blanc. C’est Lucie qui lui parle; Jacinthe écoute la conversation alors que François n’entend rien. «Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’il voudra vous envoyer, en réparation pour les péchés qui L’ont offensé, et faire des supplications pour la conversion des pécheurs?», leur demande Marie. «Oui, nous le voulons», répond Lucie. Et Marie poursuit: «Alors, vous devrez souffrir beaucoup, mais la grâce de Dieu sera votre récompense».
Les apparitions à la Cova da Iria
Lucie intime aux cousins l’ordre de ne pas raconter ce qui est arrivé, «personne ne nous croirait», explique-t-elle. Mais Jacinthe, par peur de subir une punition pour avoir ramené du pâturage les brebis à l’avance, raconte tout à la mère qui ne la croit pas. Lucie, François et Jacinthe reçoivent des reproches et des réprimandes. Mais la nouvelle se répand et au rendez-vous du 13 juin, avec les trois enfants, une petite foule s’y rassemble. Marie demande de prier beaucoup et à Lucie d’apprendre à lire et à écrire pour transmettre ses messages. A la troisième apparition deux mille personnes se rassemblent et laissent à Cova da Iria des offrandes en argent. Aux trois petits bergers la Vierge renouvelle son invitation de s’y présenter chaque 13 du mois au même lieu, elle exhorte encore à prier pour l’humanité et leur fait voir l’enfer. Lucie, François et Jacinthe sont l’objet de moqueries par les incrédules, le curé doute de la vérité de leurs récits et le maire de la municipalité de Villa Nova de Ourém dont dépend Fatima, cherche à les faire se rétracter. Le 13 aout, retenus en prison, ils ne peuvent pas rejoindre la Cova da Iria, mais Marie leur apparaît à l’improviste le 19 aout, alors qu’ils font paître le troupeau à Valinhos, non loin de Aljustrel. Lucie demande ce qu’il faut faire des offrandes des fidèles laissées à Cova da Iria, elle lui répond qu’il faut justement y faire construire une chapelle. L’apparition se répète ponctuellement également le 13 septembre et pour le dernier rendez-vous Marie promet un miracle pour que tout le monde croie.
Je suis Notre Dame du Rosaire
C’est une journée froide et grise, ce 13 octobre, la pluie fouette 70 mille personnes parmi lesquelles des journalistes, des photographes et la presse internationale. «Je suis Notre Dame du Rosaire», révèle la Dame à Lucie, François et Jacinthe. Après l’apparition, a lieu le miracle promis: la danse du soleil. On peut fixer l’astre sans aucune difficulté; il prend diverses couleurs, tourne autour de lui-même et semble se précipiter sur la terre. Et lorsque l’événement extraordinaire cesse, les habits des gens, jusque là trempés par la pluie, sont parfaitement asséchés. C’est seulement après 13 ans, le 13 octobre 1930, que l’autorité ecclésiastique déclare les apparitions dignes de foi et autorise le culte de Notre Dame de Fatima. François meurt le 4 avril 1919, Jacinthe le 20 février 1920. Le 17 juin 1921 Lucie fait son entrée chez les Sœurs de Sainte Dorothée. Puis plus de dix ans après ses vœux perpétuels elle choisit d’entrer au monastère du Carmel de Coimbra. Elle meurt le 13 février 2005, à l’âge de 97 ans. François et Jacinthe sont béatifiés le 13 mai 2000 par Jean Paul II et canonisés par le pape François le 13 mai 2017.
Lectures de la messe
Évangile
« Moi, je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)
Alléluia. Alléluia.
Je suis le bon pasteur, dit le Seigneur ;
je connais mes brebis
et mes brebis me connaissent.
Alléluia. (Jn 10, 14)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
ANNÉE B (2024) et C (2025)
En ce temps-là, Jésus déclara :
« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête, et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Le Pape François nous dit qu’il « ne peut jamais y avoir de pastorale vocationnelle ni de mission chrétienne sans la prière assidue et contemplative ». Donc si nous sommes ou redevenons des priants, des contemplatifs, alors nous serons ou redeviendrons des missionnaires, des appelés. Le Christ nous attire dans sa lumière de ressuscité pour qu’avec lui nous ranimions le feu de l’espérance. Avec lui, et en suivant ses traces, nous apprenons à être au service « d’une vie pleinement humaine, joyeuse de se consacrer à l’amour. »
Psaume 41
Ps 99 Nous sommes son troupeau, son peuple
Saint Jean d’Avila
Saint Jean d’Avila
Prêtre, 34ème docteur de l’Église (+ 1569)
Né en 1502 près de Tolède, ses parents étaient des juifs convertis. Il fut ordonné prêtre, après de brillantes études, à Alcala et il mit ses talents d’orateur et de théologien au service de l’Evangile. Il obtint ainsi de nombreuses conversions dont celles de saint Jean de Dieu et de saint François Borgia. Son extraordinaire clairvoyance théologique le fit suspecter par l’Inquisition espagnole qui l’emprisonna. Selon la parole du pape Paul VI « Il domina ces épreuves par une intense spiritualité. »
Dès l’âge de quatorze ans, il se distingue par sa maturité intellectuelle. A Salamanque, ses études universitaires furent des plus brillantes, d’autant qu’il avait grande facilité à exprimer le sens exact de sa pensée. Il vivait une vie chrétienne profonde. Quand il perdit son père et sa mère, il se sentit libre de s’orienter vers le sacerdoce après avoir vendu la majeure partie de ses biens pour les plus pauvres. Ses prédications à Tolède attiraient les foules et, parmi ceux dont il marqua définitivement la vie, nous pouvons mentionner saint Jean de Dieu, saint François Borgia, sainte Thérèse d’Avila. Il insistait sur la nécessité de bien se connaître et de bien connaître Dieu. Il fut l’un des maîtres spirituels de son temps et ses lettres sont encore d’actualité. Accusé de rigorisme, il connut même, un temps, les rigueurs des prisons de l’Inquisition. Lorsque son innocence fut reconnue, il remercia les juges d’avoir voulu le perdre et ainsi de lui avoir fait partager un temps la vie du Divin crucifié.
Canonisé le 31 mai 1970 par Paul VI