« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 52-59)

Lectures de la messe

Première lecture

« Cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations » (Ac 9, 1-20)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
Saul était toujours animé d’une rage meurtrière
contre les disciples du Seigneur.
Il alla trouver le grand prêtre
et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas,
afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes
qui suivaient le Chemin du Seigneur,
il les amène enchaînés à Jérusalem.
Comme il était en route et approchait de Damas,
soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait :
« Saul, Saul,
pourquoi me persécuter ? »
Il demanda :
« Qui es-tu, Seigneur ? »
La voix répondit :
« Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville :
on te dira ce que tu dois faire. »
Ses compagnons de route s’étaient arrêtés,
muets de stupeur :
ils entendaient la voix,
mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre
et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien.
Ils le prirent par la main
pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue
et il resta sans manger ni boire.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie.
Dans une vision, le Seigneur lui dit :
« Ananie ! »
Il répondit :
« Me voici, Seigneur. »
Le Seigneur reprit :
« Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude :
tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul.
Il est en prière, et il a eu cette vision :
un homme, du nom d’Ananie,
entrait et lui imposait les mains
pour lui rendre la vue. »
Ananie répondit :
« Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme,
et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres
le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. »
Mais le Seigneur lui dit :
« Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi
pour faire parvenir mon nom
auprès des nations, des rois et des fils d’Israël.
Et moi, je lui montrerai
tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. »
Ananie partit donc
et entra dans la maison.
Il imposa les mains à Saul, en disant :
« Saul, mon frère,
celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur,
c’est Jésus qui t’est apparu
sur le chemin par lequel tu venais.
Ainsi, tu vas retrouver la vue,
et tu seras rempli d’Esprit Saint. »
Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles,
et il retrouva la vue.
Il se leva, puis il fut baptisé.
Alors il prit de la nourriture et les forces lui revinrent.
Il passa quelques jours à Damas avec les disciples
et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues,
affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.

– Parole du Seigneur.

Psaume

(116 (117), 1, 2)

R/ Allez dans le monde entier.
Proclamez l’Évangile.
ou : Alléluia !
(Mc 16, 15)

Louez le Seigneur, tous les peuples ;
fêtez-le, tous les pays !

Son amour envers nous s’est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !

Évangile

« Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson » (Jn 6, 52-59)

Alléluia. Alléluia.
Qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi, et moi en lui, dit le Seigneur.
Alléluia. (Jn 6, 56)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
les Juifs se querellaient entre eux :
« Comment celui-là
peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors :
« Amen, amen, je vous le dis :
si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme,
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi,
et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé,
et que moi je vis par le Père,
de même celui qui me mange,
lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel :
il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ;
celui qui mange ce pain
vivra éternellement. »

Voilà ce que Jésus a dit
alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Allez à Jésus Eucharistie

R- Allez à Jésus-Eucharistie,
allez au Dieu vivant caché dans cette hostie !
Soyez amoureux du Pain de Vie,
contemplez-le avec Marie !
Allez à Jésus-Eucharistie,
allez au Dieu vivant caché dans cette hostie !
Soyez amoureux du Pain de Vie,
et soyez transformés en lui !

1. Par son visage, soyez réjouis !
Par son regard, soyez éblouis !
Par sa voix, soyez conduit !
Dans son cœur, venez puiser la Vie !

2. Par sa tendresse, soyez consolés !
Par sa douceur, soyez transformés !
De sa joie, soyez comblés !
Dans son cœur, venez vous reposer !

3.Par sa parole, soyez pétris !
Par son pain, soyez nourris !
Par ses mains, soyez bénis !
Dans son cœur, venez puiser la Vie !

4. Par sa lumière, soyez éclairés !
Par son sang, soyez purifiés !
A son amour, soyez livrés !
Dans son cœur, venez vous reposer !

5. Par son souffle, soyez raffermis !
Par ses blessures, soyez guéris !
A sa croix, soyez unis !
Dans son cœur, venez puiser la Vie !

Moi, je suis le pain de la vie

Texte de l’Évangile (Jn 6,35-40): 

Jésus leur répondit: «Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit: vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour».

Ces mots de Christ nous stimulent à nous rapprocher à Lui chaque jour dans la Messe. C’est la chose la plus simple du monde!: simplement, assister à la Messe; prier et alors recevoir son Corps. Quand nous le faisons, pas seulement nous possédons cette nouvelle vie, mais de plus nous l'irradions sur les autres. Dans une homélie de la Fête-Dieu, le Pape François, alors Cardinal Bergoglio a dit : "Ainsi comme il est joli après avoir communié, pensé à notre vie comme à une Messe prolongée dans laquelle nous portons le fruit de la présence du Seigneur au monde de la famille, du quartier, de l'étude et du travail, aussi il nous fait du bien penser notre vie quotidienne comme préparation pour l'Eucharistie, dans laquelle le Seigneur prend tout ce qui est à nous et il l'offre au Père".

Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours

Texte de l’Évangile (Jn 6,30-35)

Ils lui dirent alors: «Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle œuvre vas-tu faire? Au désert, nos pères ont mangé la manne; comme dit l’Écriture: Il leur a donné à manger le pain venu du ciel». Jésus leur répondit: «Amen, amen, je vous le dis: ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde». Ils lui dirent alors: «Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours». Jésus leur répondit: «Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif».

 

«Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours» (Jn 6,34): que ces paroles, prononcées par les juifs de leur point de vue matérialiste, je les prononce avec la sincérité que me donne la foi; qu'elles expriment vraiment le désir de me nourrir de Jésus-Christ et de vivre uni à Lui pour toujours.

L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé

Texte de l’Évangile (Jn 6,22-29): 

Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive du lac se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque, et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. La foule s’était aperçue que Jésus n’était pas là, ni ses disciples non plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.

L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent: «Rabbi, quand es-tu arrivé ici?». Jésus leur répondit: «Amen, amen, je vous le dis: vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés. Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son empreinte». Ils lui dirent alors: «Que faut-il faire pour travailler aux oeuvres de Dieu?». Jésus leur répondit: «L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé».

 Les Pères du Concile Vatican II, dans la constitution "Gaudium et Spes" ("L’Église dans le monde de ce temps") nous rappelle ceci: «L’Église sait parfaitement que Dieu, seul dont elle est la servante, répond aux plus profonds désirs du cœur humain que jamais ne rassasient pleinement les nourritures terrestres». Et nous pourquoi continuons-nous à suivre ce Jésus? Que nous apporte l’Église? Rappelons-nous ce que dit le Concile Vatican II! Sommes-nous convaincus du bien-être qu’apporte cette nourriture, que nous pouvons donner au monde?

Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ?

Pâques 03C- Jean 21, 1-14  M’aimes Tu ?

« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu? »  Au terme de son Évangile, Saint Jean nous montre que l’histoire de Dieu se répète.

Dans le jardin d’Eden, selon le livre de la Genèse, Dieu Créateur est sorti avec douceur à la  recherche des premiers habitants de la terre (Gn 3,9). « Adam, où es-tu ? »  Dieu souffre tellement de voir que ce premier couple humain a désormais honte de leur nudité  qu’Il ne va pas ajouter à leur souffrance. Au matin du premier jour, Dieu n’est sorti ni pour l’écraser, ni pour humilier, mais parce que son regard voyait toujours la beauté de son œuvre « il vit que cela était bon ». Dieu voit au-delà des circonstances atténuantes.

Après la Résurrection, au matin du Nouveau Monde, tandis que Pierre et ses amis retournent à la vie auparavant, à la vie des pêcheurs, Jésus, le Ressuscité pose le même geste, projette le même regard sur ses amis. Il s’approche en douceur de Pierre. Il ne l’attaque pas, n’est pas fâché par ses reniements. Il sait comme dit le psaume 8,30 « trouver ses délices parmi les hommes ».  Plus qu’un interrogatoire malveillant, cette rencontre de Jésus avec ses disciples du bord Tibériade nous propose une méditation qui dépasse notre jugement humain. Jésus déclare que son amour et sa miséricorde pour Pierre, pour ses amis, pour son peuple ne repose pas sur la gravité de l’offense. Que son amour ne disparaîtra pas parce qu’Il a été renié. Une attitude de douceur, de compassion, impressionne autant Pierre que les autres disciples, … et nous aussi aujourd’hui.

Jésus a confiance en Pierre, toujours, Il croit tellement que Pierre est capable de tout faire pour Lui, qu’il n’a jamais perdu de vue sa beauté des enfants de Dieu, sa dignité. Il ne lui a pas retiré sa confiance. C’est justement là un des messages importants de l’Evangile selon St Jean aujourd’hui : Perdre de vue la beauté, c’est ne plus aimer.

L’amour est lié à la beauté que nous projetons sur l’autre. Il est lié à l’espérance qu’il peut redevenir beau. Il exige de la patience, beaucoup de patience. Alors que l’impatience conduit au désespoir, la patience de Jésus montre que ce que Pierre n’a pas réussi aujourd’hui il le fera plus tard. « L’amour prend patience, ne s’irrite pas, n’entretient pas de rancune, ne se réjouit pas de l’injustice, mais trouve sa joie dans la vérité. L’amour excuse tout, espère tout, endure tout. Il ne disparaît jamais » (1 Cor13, 4-8).

Jésus ne se contente pas de prêcher l’amour. Il a opté pour être amour. C’est maintenant notre mission : être au nom de Jésus débordant de son regard de confiance, de patience, de beauté sur l’autre. Regard qui remonte de cette rencontre avec Jésus. Un tel regard exige que nous soyons des « sacrements dépouillés de nous-mêmes » (M. Zundel).  Il est impossible à offrir sans être dépouillé de notre moi possessif et dévastateur qui nous sépare les uns des autres. Que cette Eucharistie ouvre nos regards sur la beauté de ce Pain livré pour nous, pour que nous puissions annoncer aux autres comme le disciple bien-aimé : C’est le Seigneur. « Nous cherchons l’Infini dans l’homme, mais ce n’est pas autre chose que le Dieu Vivant. C’est donc cette découverte que nous avons à faire, c’est cette quête que nous avons à poursuivre, et tout est là, et rien n’est intéressant en dehors de là, rien ! Tout est là » (M. Zundel). AMEN

P Joseph Nguyên Xuân Hà

Musique : Marche avec nous   

Saint Philippe et saint Jacques, Apôtres du Christ

 

Philippe nous est surtout connu grâce à l’Évangile de Jean. Comme Pierre et André, il est originaire de Bethsaïde au nord du lac de Tibériade : avec eux, il est parmi les premiers à être appelé par Jésus (Jean 1. 40-46). Ce récit le présente comme un homme de contact : tout de suite, il part rencontrer Nathanaël et lui annonce : « Nous avons trouvé le Messie : viens et vois ». C’est encore Philippe qui se présente pour permettre à des Grecs, païens devenus proches du Judaïsme, d’approcher et de voir Jésus lors de son entrée à Jérusalem avant la Passion (Jean 12. 21). Enfin, on l’entend faire au Christ une demande essentielle au moment de la Cène : « Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit » et recevoir cette réponse, pour lui et pour nous : « Philippe, celui qui me voit, voit le Père ». Ce dialogue sera désormais au coeur de toute prière chrétienne (Jean 14. 8-11).

Le prénom Philippe vient du grec « aimer » (philein) et « cheval » (hippos). De nombreux autres saints l’ont porté, dont saint Philippe Néri, « saint de la joie » fêté le 26 mai.

Les Évangiles mentionnent trois Jacques.
Il y a Jacques, frère de Jean et comme lui fils de Zébédée, qu’on appellera « le majeur » : ses reliques sont vénérées à Compostelle.
Il y a aussi Jacques, l’un des parents de Jésus à Nazareth ; lui ne fait pas partie des douze apôtres mais il tient une place de premier rang comme responsable de l’Église primitive de Jérusalem.
Le saint Jacques fêté en ce jour avec Philippe apparaît dans le groupe des Douze comme le fils d’Alphée ; on l’a parfois appelé « le mineur ». De lui, on ne connaît que son nom et celui de son père. Il s’est totalement effacé sous l’annonce de l’Evangile. Il est avant tout « apôtre » ; l’Esprit l’a envoyé porter la bonne Nouvelle de Jésus sauveur. Témoin oculaire qu’Il est sorti vivant du Tombeau, il est devenu serviteur de sa Parole (Luc 1. 2).
De très nombreux saints ont porté le prénom Jacques, qui vient de l’hébreu « talon ».

 

Saint Athanase d’Alexandrie

Saint Athanase d’Alexandrie

Patriarche d’Alexandrie, Père de l’Église (+ 373)

Les Églises d’Orient le fêtent aussi en janvier.
Nul ne contribua davantage à la défaite de l’arianisme. Il n’écrivit, ne souffrit, ne vécut que pour défendre la divinité du Christ. Petit de taille, prodigieusement intelligent, nourri de culture grecque, il n’était encore que diacre lorsqu’il accompagna l’évêque d’Alexandrie au concile de Nicée en 325. Il y contribua à la condamnation de son compatriote Arius et à la formulation des dogmes de l’Incarnation et de la Sainte Trinité. Devenu lui-même évêque d’Alexandrie en 328, il fut, dès lors et pour toujours, en butte à la persécution des ariens, semi-ariens et anti-nicéens de tout genre qui pullulaient en Égypte et dans l’Église entière. Athanase d'Alexandrie Ces ariens étaient soutenus par les empereurs qui rêvaient d’une formule plus souple que celle de Nicée, d’une solution de compromis susceptible de rallier tous les chrétiens et de rendre la paix à l’empire. C’est ce qui explique que sur les quarante-cinq années de son épiscopat, saint Athanase en passa dix-sept en exil: deux années à Trèves, sept années à Rome, le reste dans les cavernes des déserts de l’Égypte. Il fut même accusé d’avoir assassiné l’évêque Arsène d’Ypsélé. Il ne dut la reconnaissance de son innocence qu’au fait qu’Arsène revint en plein jour et se montra vivant aux accusateurs de saint Athanase.
Son œuvre théologique est considérable.
– A découvrir: ses œuvres publiées aux éditions du Cerf.
Mémoire de saint Athanase, évêque et docteur de l’Église. Homme très éminent en sainteté et en doctrine, placé sur le siège d’Alexandrie, il défendit la foi orthodoxe avec une vigueur intrépide, depuis le temps de Constantin jusqu’à celui de Valens, contre les empereurs, les gouverneurs de province, contre un nombre infini d’évêques ariens, qui lui tendirent toutes sortes de pièges et le forcèrent plusieurs fois à l’exil ; enfin, après bien des combats et des triomphes qu’il remporta par sa patience, il rentra dans son Église et s’endormit dans la paix du Christ la quarante-neuvième année de son épiscopat, en 373.
Martyrologe romain

Athanase a été sans aucun doute l’un des Pères de l’Église antique les plus importants et les plus vénérés… Nous avons de nombreux motifs de gratitude envers Athanase. Sa vie, comme celle d’Antoine et d’innombrables autres saints, nous montre que « celui qui va vers Dieu ne s’éloigne pas des hommes, mais qu’il se rend au contraire proche d’eux » (Saint Athanase – audience du 20 juin 2007 – Benoît XVI)

Ecrits sur Saint Joseph Travailleur

Ecrits sur Saint Joseph Travailleur


 

  • Joseph, l’artisan-paysan d’un petit village de Galilée, est pour le chrétien le modèle à suivre dans l’accomplissement de ses activités professionnelles, parce qu’il a travaillé dans l’intimité quotidienne de Jésus. Le travail est joie et souffrance, il est service de la communauté et approche de Dieu : voilà ce qu’on apprend à l’école de Nazareth (La liturgie des heures, tome II, 1980). A.E.L.F., Paris, p.1323
  • Souvenez-vous,
    ô très chaste époux de la Vierge Marie,
    ô mon aimable protecteur,
    Saint Joseph,
    qu’on a jamais entendu dire que
    quelqu’un ait invoqué votre protection
    et demandé votre secours sans avoir été consolé.
    Animé d’une pareille confiance
    je viens à vous et je me recommande à vous
    de toute la ferveur de mon âme.
    Ne rejetez pas ma prière,
    ô vous,qui êtes appelé le père du Rédempteur,
    mais daignez l’accueillir avec bonté.
    Ainsi soit-il.
    (Pie IX-1863)