Sainte Marie-Madeleine

La pécheresse pardonnée

L’Évangile – Lc 7, 36-50

« Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum. »

Méditation

Comment ne pas admirer le courage de Marie-Madeleine ? Elle qui faisait partie de la « haute société », elle a bien compris que tous les plaisirs de la terre ne pouvaient la satisfaire. Qu’au contraire, ils l’asséchaient intérieurement.

Alors lorsqu’elle réalise que Jésus peut lui proposer une libération, elle ne tergiverse pas : elle prend son parfum, entre chez Simon, traverse la salle sous le regard méprisant et ulcéré des pharisiens, lave les pieds du Christ de ses larmes, et les essuie de ses cheveux. Quel geste magnifique, à la fois si audacieux et si humble.

Et le Christ prend sa défense, annonçant que ses péchés sont pardonnés ! Mystère d’un Dieu qui se laisse toucher par un geste sincère d’amour.

A la suite du Christ

L’Évangile – Lc 8, 1-3
« Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qu’il avait délivrées d’esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Kouza, l’intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les aidaient de leurs ressources. »
Méditation

Ainsi délivrée de tous ses péchés, exorcisée de tous ses démons, Marie-Madeleine, devenue légère et rayonnante du pardon de Dieu, est désireuse de suivre le Christ. Elle l’assiste, Lui et ses disciples, de ses biens. Car ils vont de villages en villages proclamer le Royaume des cieux. Après avoir été touchée par la grâce, Marie-Madeleine prend conscience du bonheur divin auquel le Christ nous appelle, et participe, suivant sa grâce, à l’annonce de la Bonne Nouvelle. En effet, lorsqu’on a rencontré le Christ, comment garder pour nous cette nouvelle incroyable du salut ?