Juin : mois du Sacré-Cœur de Jésus

Juin : mois du Sacré-Cœur de Jésus

Célébrée le 3e vendredi après la solennité de la Pentecôte, la fête du Sacré-Cœur aura lieu cette année le 24 juin. Tout le mois de juin est consacré à l’adoration du Cœur du Christ.

« Le culte de l’amour qui est rendu visible dans le mystère de la Croix représenté lors de chaque célébration eucharistique constitue donc le fondement de notre vocation à devenir des personnes capables d’aimer et de se donner (cf. Enc. Haurietis aquas, 69), en devenant des instruments entre les mains du Christ »

Lettre de Benoît XVI pour la Fête du Sacré-Cœur de Jésus, 2006

Prière de la Neuvaine au Sacré COEUR de JESUS
Père éternel, je vous offre le Cœur de Jésus-Christ, votre Fils bien-aimé, comme il s’est offert lui-même en sacrifice pour moi. Recevez cette offrande que je vous fais, comme aussi tous les désirs, tous les sentiments, toutes les affections, tous les mouvements, tous les actes de ce Sacré-Cœur. Ils sont miens, puisqu’il s’est immolé lui-même pour moi, et je veux à l’avenir ne désirer que lui seul. Recevez-les en satisfaction pour mes péchés, et en action de grâce pour vos bienfaits. Recevez-les et accordez-moi par ses mérites, toutes les grâces qui me sont nécessaires, et surtout la grâce de la persévérance finale. Recevez-les comme autant d’actes d’amour, d’adoration, de louanges que j’offre à votre divine majesté, puisque c’est par le Cœur de Jésus que vous pouvez être dignement honoré et glorifié.
Sainte Marguerite Marie ALACOQUE

La Visitation

 

Le 31 mai, dernier jour du mois dédié à Marie, l’Église a instauré la fête de la Visitation de Marie à sa cousine Élisabeth.

La rédactionpar  La rédaction

 

lum sab rec dans un cadre domenico ghirlandaio visitazione 1491 da cappella di lorenzo tornabuoni in sm maddalena de paz...

La fête de la Visitation rappelle la visite de la Vierge Marie à sa cousine Élisabeth. Malgré son grand âge, Élisabeth était à six mois de grossesse et allait avoir un fils, Jean-Baptiste, dernier prophète, qui va préparer et annoncer la venue du Messie. Tandis que Marie venait de recevoir la visite de l’archange Gabriel, qui lui annonçait qu’elle mettrait au monde Jésus, le Sauveur du monde.

Cette visite se trouve dans l’évangile de Luc :

En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers le haut pays, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth. Or, dès qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, l’enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie du Saint Esprit. Alors elle poussa un grand cri et dit : « Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein et béni ! Et comment m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car, vois-tu, dès l’instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! » (Lc 1, 39-45)

Les premiers mots d’Élisabeth sont entrés dans la prière du  » Je vous salue Marie  »

« Je vous salue Marie, pleine de grâce Le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort. » Amen

La réponse de Marie est le cantique du Magnificat :

« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais. »

« Dans le récit évangélique, la Visitation suit immédiatement l’Annonciation : la Sainte Vierge, qui porte en son sein le Fils conçu par l’œuvre de l’Esprit Saint, rayonne autour d’elle de grâce et de joie spirituelle. C’est la présence de l’Esprit en elle qui fait tressaillir de joie le Fils d’Élisabeth, Jean, destiné à préparer la voie au Fils de Dieu fait homme. » Jean-Paul II

 

« Rabbouni, que je retrouve la vue ! » (Mc 10, 46b-52)

Évangile

« Rabbouni, que je retrouve la vue ! » (Mc 10, 46b-52)

Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
Alléluia. (Jn 8, 12)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
tandis que Jésus sortait de Jéricho
avec ses disciples et une foule nombreuse,
le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait,
était assis au bord du chemin.
Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth,
il se mit à crier :
« Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »
Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire,
mais il criait de plus belle :
« Fils de David, prends pitié de moi ! »
Jésus s’arrête et dit :
« Appelez-le. »
On appelle donc l’aveugle, et on lui dit :
« Confiance, lève-toi ;
il t’appelle. »
L’aveugle jeta son manteau,
bondit et courut vers Jésus.
Prenant la parole, Jésus lui dit :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
L’aveugle lui dit :
« Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Et Jésus lui dit :
« Va, ta foi t’a sauvé. »
Aussitôt l’homme retrouva la vue,
et il suivait Jésus sur le chemin.

– Acclamons la Parole de Dieu.

La solution: c'est crier, c'est-à-dire, prier humblement et dire «Fils de David, aie pitié de moi!» (Mc 10,48). Et plus on t'interpelle, on te décourage ou tu te décourages, plus il faut crier: «Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle» (Mc 10,48). Crier qui est aussi demander: «Rabbouni, que je voie» (Mc 10,51). Solution: donner, faire comme lui, un saut dans la foi, croire au-délà de nos certitudes, faire confiance à Celui qui nous a aimé, qui nous a créé et qui est venu pour nous sauver et qui est resté avec nous dans l'Eucharistie.

Le Pape Jean-Paul II nous le disait à travers sa vie: ses longues heures de méditation —si nombreuses que son secrétaire disait qu'il priait “beaucoup trop” — nous disent que «celui qui prie change le cours de l'histoire».

Saint Paul VI

Saint Paul VI

Pape (262e) de 1963 à 1978 (+ 1978)

Pape Paul VI (Giovanni Battista Montini 1897 – 1978)


Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini: né le 26 septembre 1897 en Lombardie, ordonné prêtre le 29 mai 1920, archevêque de Milan en 1954, créé cardinal en 1958, élu pape le 21 juin 1963 à la mort de Jean XXIII, mort le 6 août 1978 à Castel Gandolfo.

Homme intellectuellement brillant, d’une grande profondeur spirituelle, humble, réservé et doux, d’une grande courtoisie, il est l’un des papes qui ont le plus voyagé et le premier à être allé sur les cinq continents.

Il a mené à bien le Concile Vatican II, commencé par Jean XXIII; sa conclusion du Concile Vatican II a laissé sa marque dans l’histoire de l’Eglise.

« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré » (Mc 10, 32-45)

Évangile

« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré » (Mc 10, 32-45)

Alléluia. Alléluia.
Le Fils de l’homme est venu pour servir,
et donner sa vie en rançon pour la multitude.
Alléluia. (cf. Mt 10, 45)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
les disciples étaient en route pour monter à Jérusalem ;
Jésus marchait devant eux ;
ils étaient saisis de frayeur,
et ceux qui suivaient étaient aussi dans la crainte.
Prenant de nouveau les Douze auprès de lui,
il se mit à leur dire ce qui allait lui arriver :
« Voici que nous montons à Jérusalem.
Le Fils de l’homme sera livré
aux grands prêtres et aux scribes ;
ils le condamneront à mort,
ils le livreront aux nations païennes,
qui se moqueront de lui, cracheront sur lui,
le flagelleront et le tueront,
et trois jours après, il ressuscitera. »

Alors, Jacques et Jean, les fils de Zébédée,
s’approchent de Jésus et lui disent :
« Maître, ce que nous allons te demander,
nous voudrions que tu le fasses pour nous. »
Il leur dit :
« Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
Ils lui répondirent :
« Donne-nous de siéger,
l’un à ta droite et l’autre à ta gauche,
dans ta gloire. »
Jésus leur dit :
« Vous ne savez pas ce que vous demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire,
être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ? »
Ils lui dirent :
« Nous le pouvons. »
Jésus leur dit :
« La coupe que je vais boire, vous la boirez ;
et vous serez baptisés du baptême
dans lequel je vais être plongé.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche,
ce n’est pas à moi de l’accorder ;
il y a ceux pour qui cela est préparé. »

Les dix autres, qui avaient entendu,
se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean.
Jésus les appela et leur dit :
« Vous le savez :
ceux que l’on regarde comme chefs des nations
les commandent en maîtres ;
les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi.
Celui qui veut devenir grand parmi vous
sera votre serviteur.
Celui qui veut être parmi vous le premier
sera l’esclave de tous :
car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi,
mais pour servir,
et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Nous arriverons à nous identifier au Christ, qui «n'est pas venu pour être servi, mais pour servir» (Mc 10,45) uniquement si nous nous accrochons à notre croix de tous les jours, en délaissant nos envies afin de nous mettre au service des autres. Jean-Paul II expliquait que «la servitude de Jésus atteint sa plénitude dans sa mort sur la croix, c'est à dire dans le don total de soi». Imitons-Le, en transformant constamment notre amour envers Lui par nos actions, en nous mettant au service de tous sans distinctions: riches, pauvres, cultivés ou ignorants, jeunes ou vieux. En nous mettant à leur service afin de les rapprocher de Dieu et les libérer du péché.

Mc 10, 28-31

Évangile

« Vous recevrez, en ce temps déjà, le centuple, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle » (Mc 10, 28-31)

Alléluia. Alléluia.
Tu es béni, Père,
Seigneur du ciel et de la terre,
tu as révélé aux tout-petits
les mystères du Royaume !
Alléluia. (cf. Mt 11, 25)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Pierre se mit à dire à Jésus :
« Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. »
Jésus déclara :
« Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté,
à cause de moi et de l’Évangile,
une maison, des frères, des sœurs,
une mère, un père, des enfants ou une terre
sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple :
maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres,
avec des persécutions,
et, dans le monde à venir,
la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers,
et les derniers seront les premiers. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Nous sommes toujours à temps de faire rétrospective sur notre vie et de nous rapprocher de Jésus-Christ. Ce temps nous permet —à travers la prière et les sacrements— d'examiner si parmi les disciples qu'Il cherche nous nous y trouvons, et nous verrons également quelle devrait être notre réponse à cet appel. Parmi certaines réponses radicales (comme celle des Apôtres) il en existe bien d'autres. Pour plusieurs, quitter «une maison, des frères, des soeurs, une mère, un père…» signifiera laisser tout ce qui nous empêche de vivre avec intensité l'amitié avec Jésus-Christ et, conséquemment, agir comme ses témoins devant le monde. Et ceci ne te paraît-il pas urgent?

« Va, vends ce que tu as. Puis viens, suis-moi » (Mc 10, 17-27)

Évangile

« Va, vends ce que tu as. Puis viens, suis-moi » (Mc 10, 17-27)

Alléluia. Alléluia.
Jésus Christ s’est fait pauvre, lui qui était riche,
pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.
Alléluia. (cf. 2 Co 8, 9)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Jésus se mettait en route
quand un homme accourut
et, tombant à ses genoux, lui demanda :
« Bon Maître, que dois-je faire
pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui dit :
« Pourquoi dire que je suis bon ?
Personne n’est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements :
Ne commets pas de meurtre,
ne commets pas d’adultère,
ne commets pas de vol,
ne porte pas de faux témoignage,
ne fais de tort à personne,
honore ton père et ta mère. 
»
L’homme répondit :
« Maître, tout cela, je l’ai observé
depuis ma jeunesse. »
Jésus posa son regard sur lui,
et il l’aima.
Il lui dit :
« Une seule chose te manque :
va, vends ce que tu as
et donne-le aux pauvres ;
alors tu auras un trésor au ciel.
Puis viens, suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre
et s’en alla tout triste,
car il avait de grands biens.

Alors Jésus regarda autour de lui
et dit à ses disciples :
« Comme il sera difficile
à ceux qui possèdent des richesses
d’entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles.
Jésus reprenant la parole leur dit :
« Mes enfants, comme il est difficile
d’entrer dans le royaume de Dieu !
Il est plus facile à un chameau
de passer par le trou d’une aiguille
qu’à un riche
d’entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés,
les disciples se demandaient entre eux :
« Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et dit :
« Pour les hommes, c’est impossible,
mais pas pour Dieu ;
car tout est possible à Dieu. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

«Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel; puis viens et suis-moi» (Mc 10,21). Ce n'est pas le simple abandon de ce que l'on a, mais un abandon qui est don de soi, expression authentique de l'amour. Ouvrons donc notre cœur à cet amour-donation. Vivons sur ce registre notre relation avec Dieu. Prier, servir, travailler, se dépasser, se sacrifier: chemins du don de soi, chemins d'amour. Que le Seigneur trouve en nous non seulement un cœur sincère, mais aussi un cœur généreux et ouvert aux exigences de l'amour. Car, selon les mots de Jean-Paul II, «l'amour qui vient de Dieu, amour tendre et sponsal, est source d'exigences profondes et radicales». (Lette aux familles de Saint Jean Paul II)

« Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » (Mt 28, 16-20)

Évangile

« Baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » (Mt 28, 16-20)

Alléluia. Alléluia.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit :
au Dieu qui est, qui était et qui vient !
Alléluia. (cf. Ap 1, 8)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
les onze disciples s’en allèrent en Galilée,
à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.
Quand ils le virent, ils se prosternèrent,
mais certains eurent des doutes.
Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles :
« Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.
Allez ! De toutes les nations faites des disciples :
baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,
apprenez-leur à observer
tout ce que je vous ai commandé.
Et moi, je suis avec vous
tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

  • « Avec la lumière de mon intelligence, Trinité éternelle, j’ai goûté et vu l’abîme dans ta lumière et la beauté de ta créature, alors, j’ai vu qu’en me revêtant de toi, je deviendrais ton image » (Sainte Catherine de Sienne)
  • « Le Dieu mystérieux n’est pas une solitude infinie ; c’est un événement d’amour. Le Père et le Fils sont un dans l’Esprit, qui est, pour le dire ainsi, l’atmosphère du don et de l’amour qui les fait devenir un seul Dieu » (Benoit XVI)

Ps 32

Psaume

(32 (33), 4-5, 6.9, 18-19, 20.22)

R/ Heureux le peuple
dont le Seigneur est le Dieu.
(32, 12a)

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu’il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Le Seigneur a fait les cieux par sa parole,
l’univers, par le souffle de sa bouche.
Il parla, et ce qu’il dit exista ;
il commanda, et ce qu’il dit survint.

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !

Ps 102

Psaume

(Ps 102 (103), 1-2, 3-4, 8-9, 11-12)

R/ Le Seigneur est tendresse et pitié. (Ps 102, 8a)

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse.

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
il n’est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches.

Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu’est l’orient de l’occident,
il met loin de nous nos péchés.

 

Mc 9, 41-50

Évangile

« Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains » (Mc 9, 41-50)

Alléluia. Alléluia.
Accueillez la parole de Dieu
pour ce qu’elle est réellement :
non pas une parole d’hommes,
mais la parole de Dieu.
Alléluia. (cf. 1 Th 2, 13)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Celui qui vous donnera un verre d’eau
au nom de votre appartenance au Christ,
amen, je vous le dis,
il ne restera pas sans récompense.

Celui qui est un scandale, une occasion de chute,
pour un seul de ces petits qui croient en moi,
mieux vaudrait pour lui
qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes,
et qu’on le jette à la mer.
Et si ta main est pour toi une occasion de chute,
coupe-la.
Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle
que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains,
là où le feu ne s’éteint pas.
Si ton pied est pour toi une occasion de chute,
coupe-le.
Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle
que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds.
Si ton œil est pour toi une occasion de chute,
arrache-le.
Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu
que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux,
là où le ver ne meurt pas
et où le feu ne s’éteint pas.
Chacun sera salé au feu.
C’est une bonne chose que le sel ;
mais s’il cesse d’être du sel,
avec quoi allez-vous lui rendre de la saveur ?
Ayez du sel en vous-mêmes,
et vivez en paix entre vous. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Prières à sainte Rita

Prières à sainte Rita

Sainte Rita de Cascia est une sainte italienne du Moyen-âge (1381-1457). Sainte patronne des causes désespérées, des couples et des maladies, elle est fêtée chaque année le 22 mai. Objet d’une forte dévotion, des catholiques du monde entier se confient à elle dans leurs prières. Découvrez pourquoi et comment bénéficier des grâces et de la protection de cette sainte dont la vie elle-même montre que la foi peut déplacer des montagnes.

Deux belles prières à sainte Rita

Prière d’intercession

 “Ô bienheureuse sainte Rita,
Toi qui as toujours mis ta confiance en Dieu,
Toi qui as su aimer et pardonner au nom du Christ, en te laissant guider chaque jour par la lumière de l’Esprit Saint, écoute la prière que nous te présentons humblement et avec confiance.

Intercède auprès de Dieu tout-puissant et miséricordieux.

Qu’il nous accorde la paix du cœur, afin que nous puissions, comme toi, vivre dans la foi et dans l’amour sans jamais désespérer.

Nous pourrons ainsi parvenir un jour, avec toi et tous les saints, à la joie éternelle de la communion avec le Père, le Fils et le Saint Esprit. Amen.”

Prière dans la détresse

 “Sous le poids de la douleur, j’ai recours à toi sainte Rita, si puissante auprès de Dieu, avec la certitude d’être exaucé.

Libère mon pauvre cœur des angoisses qui l’oppressent et rends la paix à mon esprit accablé.

Toi qui as été établie par Dieu comme l’avocate des causes désespérées, obtiens-moi la grâce que je demande.

(exprimer la faveur que l’on désire)

Si mes péchés constituent un obstacle à l’accomplissement de mes prières, obtiens-moi la grâce du repentir et le pardon dans le sacrement de la réconciliation.

Ne permets pas que je répande plus longtemps des larmes d’amertume.

Ô Seigneur, récompense mon espoir en toi et je ferai partout connaître la grandeur de ta miséricorde envers les affligés.

Ô Rita, épouse admirable du crucifié qui te fit don d’une des épines de sa couronne, aide-moi à bien vivre et à bien mourir. Amen.”

«Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous » (Mc 9, 30-37)

Évangile

« Le Fils de l’homme est livré. Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous » (Mc 9, 30-37)

Alléluia. Alléluia.
Que la croix du Seigneur soit ma seule fierté !
Par elle, le monde est crucifié pour moi,
et moi pour le monde.
Alléluia. (Ga 6, 14)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Jésus traversait la Galilée avec ses disciples,
et il ne voulait pas qu’on le sache,
car il enseignait ses disciples en leur disant :
« Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ;
ils le tueront
et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles
et ils avaient peur de l’interroger.

Ils arrivèrent à Capharnaüm,
et, une fois à la maison, Jésus leur demanda :
« De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient,
car, en chemin, ils avaient discuté entre eux
pour savoir qui était le plus grand.
S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit :
« Si quelqu’un veut être le premier,
qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant,
il le plaça au milieu d’eux,
l’embrassa, et leur dit :
« Quiconque accueille en mon nom
un enfant comme celui-ci,
c’est moi qu’il accueille.
Et celui qui m’accueille,
ce n’est pas moi qu’il accueille,
mais Celui qui m’a envoyé. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église

La mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de l’Église nous rappelle comment la maternité divine de Marie s’étend, par la volonté de Jésus lui-même, à la maternité pour tous les hommes et aussi pour l’Église elle-même dans un acte de tutelle.
Le pape François, en 2018, a fixé cette mémoire le lundi suivant la solennité de la Pentecôte, jour de la naissance de l’Église. Un titre qui n’est pas nouveau. Déjà saint Jean-Paul II, en 1980, invitait à vénérer Marie comme Mère de l’Église ; et plus tôt encore, Paul VI, le 21 novembre 1964, en conclusion de la troisième session du concile Vatican II, déclarait la Vierge « Mère de l’Église ». Et en 1975, le Saint-Siège a proposé une messe votive en l’honneur de la Mère de l’Église, mais elle ne faisait pas partie des mémoires du calendrier liturgique.
À côté de ces dates récentes, on ne peut oublier la présence du titre de Marie Mère de l’Église dans la sensibilité de saint Augustin et de saint Léon le Grand ; de Benoît XV et de Léon XIII, jusqu’au pape François qui, le 11 février 2018, 160e anniversaire de la première apparition de la Vierge à Lourdes, dispose de rendre cette mémoire obligatoire.
"Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui." (Jn 19, 25-27)

Marie « se tient » sous la croix

Marie « se tient » sous la croix. « Elle s’est tenue » : c’est une indication de la présence, la persistance, la force d’être là. Contrairement aux Disciples, Marie n’a jamais quitté son Fils Jésus sur le chemin de la Croix : là, Jésus confie à sa Mère le « disciple bien-aimé » (et vice versa). Marie affronte ce moment avec une grande dignité, elle ne fuit pas devant les événements de la vie, mais elle se « tient debout ».

Le nouveau « me voici » de Marie

Marie est invitée par son Fils à dire un nouveau « Me voici », un nouveau « oui », plus convaincu et plus mûr. « Se tenir sous la croix », mûrit son expérience de foi et de maternité, la rendant capable d’aller plus loin. Au fonds, dès le début, le cœur de Marie était rempli de questions : « Elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. » (Lc 1, 29). Également devant Siméon, des questions surgirent en elle : « cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » (Lc 2,34-35) : Marie et Joseph « s’étonnaient de ce qui était dit de lui » (Lc 2,33). Le « Me voici » de Marie n’est pas une fois pour toutes, mais il grandit, mûrit à travers les événements de la vie, y compris ceux de la « Croix », où Marie « se tient ». Ici, dans cette fidélité accomplie, Marie reçoit une nouvelle mission, une sorte de « supplément » de maternité, au point de devenir « Mère de l’Église ». Mère, parce qu’elle nous régénère dans la grâce, afin que nous apprenions à grandir dans la stature du Christ (cf. Ep 4, 7-13).

Vie chrétienne ancrée dans le mystère de la Croix

La fête “nous aidera à nous rappeler que la vie chrétienne, pour croître, doit être ancrée au mystère de la Croix, à l’oblation du Christ, à la Vierge souffrante, Mère du Rédempteur et des rachetés« , explique le décret. De même que Marie a su se « tenir » sous la Croix, sans éviter ni fuir la difficulté de comprendre et de souffrir, de même Marie, Mère, saura se « tenir » aux côtés de chacun de ceux dont son Fils a fait ses enfants. Cela nous incite à savoir l’invoquer comme « Mère de l’Église » :

Ô Mère, aide notre foi !

Ouvre notre écoute à la Parole, pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel.
Éveille en nous le désir de suivre ses pas, en sortant de notre terre et en accueillant sa promesse.
Aide-nous à nous laisser toucher par son amour, pour que nous puissions le toucher par la foi.
Aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir.
Sème dans notre foi la joie du Ressuscité.
Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul.
Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus, pour qu’il soit lumière sur notre chemin. Et que cette lumière de la foi grandisse toujours en nous jusqu’à ce qu’arrive ce jour sans couchant, qui est le Christ lui-même, ton Fils, notre Seigneur !
(Pape François, Lumen Fidei)

Ps 103

Psaume

(103 (104), 1-2a, 24.35c, 27-28, 29bc-30)

R/ Ô Seigneur, envoie ton Esprit
qui renouvelle la face de la terre !
ou :
Alléluia ! 
(Ps 103, 30)

Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !

Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur !
Tout cela, ta sagesse l’a fait ;
la terre s’emplit de tes biens.
Bénis le Seigneur, ô mon âme !

Tous, ils comptent sur toi
pour recevoir leur nourriture au temps voulu.
Tu donnes : eux, ils ramassent ;
tu ouvres la main : ils sont comblés.

Tu reprends leur souffle, ils expirent
et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.

Méditons l’Évangile

Texte de l’Évangile (Jn 21,15-19): 

Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre: «Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci?». Il lui répond: «Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais». Jésus lui dit: «Sois le berger de mes agneaux». Il lui dit une deuxième fois: «Simon, fils de Jean, m’aimes-tu?». Il lui répond: «Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais». Jésus lui dit: «Sois le pasteur de mes brebis».

Il lui dit, pour la troisième fois: «Simon, fils de Jean, est-ce que tu m’aimes?». Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait: «Est-ce que tu m’aimes?» et il répondit: «Seigneur, tu sais tout: tu sais bien que je t’aime». Jésus lui dit: «Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis: quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller». Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore: «Suis-moi».

« "Est-ce tu aimes ?" a une signification universelle, une valeur durable. Il construit dans l’histoire de l’humanité, le monde du bien » (Saint Jean-Paul II)

Qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés

Texte de l’Évangile (Jn 17,11b-19): 

Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.

Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.».

Vivons, donc, aujourd'hui, avec la joie de Jésus. Et comment pouvons-nous parvenir à l'augmenter? Certainement par Jésus lui-même. Lui seul qui peut nous donner la véritable joie qui manque dans le monde, comme en témoignent ces feuilletons de la télé. Jésus dit, «Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez» (Jn 15,7). 
Consacrons, donc, chaque jour un peu de notre temps à prier avec les paroles de Jésus dans les Écritures; nourrissons-nous d'elles, pénétrons-nous en; qu'elles soient pour nous la nourriture qui rassasie de la joie de Jésus: «À l'origine du fait d'être chrétien, il n'y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive» (Benoît XVI).

« Qu’ils soient un comme nous-mêmes » (Jn 17, 11b-19)

Évangile

« Qu’ils soient un comme nous-mêmes » (Jn 17, 11b-19)

Alléluia. Alléluia.
Ta parole, Seigneur, est vérité ;
dans cette vérité, sanctifie-nous.
Alléluia. (cf. Jn 17, 17ba)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
« Père saint,
garde mes disciples unis dans ton nom,
le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
Quand j’étais avec eux,
je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné.
J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu,
sauf celui qui s’en va à sa perte
de sorte que l’Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi,
je parle ainsi, dans le monde,
pour qu’ils aient en eux ma joie,
et qu’ils en soient comblés.
Moi, je leur ai donné ta parole,
et le monde les a pris en haine
parce qu’ils n’appartiennent pas au monde,
de même que moi je n’appartiens pas au monde.
Je ne prie pas pour que tu les retires du monde,
mais pour que tu les gardes du Mauvais.
Ils n’appartiennent pas au monde,
de même que moi, je n’appartiens pas au monde.

Sanctifie-les dans la vérité :
ta parole est vérité.
De même que tu m’as envoyé dans le monde,
moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
Et pour eux je me sanctifie moi-même,
afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Aujourd'hui nous trouvons dans l'Évangile une solide source d'où puiser la confiance: «Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui (…) croiront en moi» (Jn 17,20). 
C'est le Cœur de Jésus qui, dans l'intimité des siens, leurs ouvre les trésors inépuisables de son Amour. Il veut consolider leurs cœurs attristés par l'air d'«au revoir» qu'ont les gestes et paroles du Maître durant la Dernière Cène. C'est la prière indéfectible de Jésus qui monte vers le Père en intercédant pour eux. 
Quelle sécurité et quelle force trouveront-ils par la suite dans cette prière tout au long de leur mission apostolique! Au milieu des difficultés et des dangers qu'ils ont dû affronter, cette prière les accompagnera et sera la source de laquelle ils trouveront la force et le courage pour être témoins de leur foi à travers du renoncement à leur propre vie.

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis » (Jn 15, 9-17)

Évangile

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis » (Jn 15, 9-17)

Alléluia. Alléluia.
C’est moi qui vous ai choisis du milieu du monde,
afin que vous alliez, que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure, dit le Seigneur.
Alléluia. (Jn 15, 16)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Comme le Père m’a aimé,
moi aussi je vous ai aimés.
Demeurez dans mon amour.
Si vous gardez mes commandements,
vous demeurerez dans mon amour,
comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père,
et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous,
et que votre joie soit parfaite.
Mon commandement, le voici :
Aimez-vous les uns les autres
comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Vous êtes mes amis
si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs,
car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ;
je vous appelle mes amis,
car tout ce que j’ai entendu de mon Père,
je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi,
c’est moi qui vous ai choisis et établis
afin que vous alliez,
que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure.
Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom,
il vous le donnera.
Voici ce que je vous commande :
c’est de vous aimer les uns les autres. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

« Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)

Évangile

« Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 29-33)

Alléluia. Alléluia.
Si vous êtes ressuscités avec le Christ,
recherchez les réalités d’en haut :
c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
Alléluia. (Col 3, 1)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
les disciples de Jésus lui dirent :
« Voici que tu parles ouvertement
et non plus en images.
Maintenant nous savons que tu sais toutes choses,
et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge :
voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. »
Jésus leur répondit :
« Maintenant vous croyez !
Voici que l’heure vient – déjà elle est venue –
où vous serez dispersés chacun de son côté,
et vous me laisserez seul ;
mais je ne suis pas seul,
puisque le Père est avec moi.
Je vous ai parlé ainsi,
afin qu’en moi vous ayez la paix.
Dans le monde, vous avez à souffrir,
mais courage !
Moi, je suis vainqueur du monde. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

Texte de l’Évangile (Jn 17,11b-19): 

Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie.

Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.».

  • « "Sanctifie-les dans la vérité", rends-les saints en leur donnant l’Esprit Saint et une saine doctrine, car les saints préceptes de Dieu instruisent et sanctifient le cœur » (Saint Jean Chrysostome)
  • « Jésus prie et Il nous invite à prier parce qu’Il sait bien qu’il y a certaines choses qu’on ne peut recevoir que comme un don, il y a des choses qu’on ne peut vivre que comme un cadeau » (François)

Ps 102 Le Seigneur a son trône dans les cieux.

 

Psaume 102 (103), 1-2, 11-12, 19-20ab

R/ Le Seigneur a son trône dans les cieux.
ou : Alléluia !
(102, 19a)

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu’est l’orient de l’occident,
il met loin de nous nos péchés.

Le Seigneur a son trône dans les cieux :
sa royauté s’étend sur l’univers.
Messagers du Seigneur, bénissez-le,
invincibles porteurs de ses ordres !

Jean 16,20-23a

 

Texte de l’Évangile (Jn 16,20-23a): 

«Amen, amen, je vous le dis: vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira. Vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie. La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de son angoisse, dans la joie qu’elle éprouve du fait qu’un être humain est né dans le monde.

Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre coeur se réjouira; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. En ce jour-là, vous n’aurez plus à m’interroger.

Amen, amen, je vous le dis: si vous demandez quelque chose à mon Père en invoquant mon nom, il vous le donnera».

Aujourd'hui, nous commençons les Dix jours du Saint-Esprit. En revivant le Cénacle, nous voyons la Mère de Jésus, Mère du Bon Conseil, converser avec les Apôtres. Conversation cordiale et riche! Ils se rappellent toutes les joies partagées avec le Maître. Les journées pascales, l'Ascension et les promesses de Jésus. Les souffrances des jours de la Passion sont devenues joie. Quelle chaleureuse ambiance dans ce Cénacle! Et celle qui les attend, selon ce que Jésus leur a dit!

Nous, nous savons que Marie, Reine des Apôtres, Épouse du Saint-Esprit, Mère de l'Église naissante, nous guide pour recevoir les dons et les fruits du Saint-Esprit. Les dons, c'est la voile du bateau quand elle se déploie et que le vent -symbole de la grâce- lui est propice: que le chemin est facile et rapide!

Ps 46

Psaume

(46 (47), 2-3, 6-7,8-9)

R/ Dieu s’élève parmi les ovations,
le Seigneur, aux éclats du cor.
ou : Alléluia !
(46, 6)

Tous les peuples, battez des mains,
acclamez Dieu par vos cris de joie !
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable,
le grand roi sur toute la terre.

Dieu s’élève parmi les ovations,
le Seigneur, aux éclats du cor.
Sonnez pour notre Dieu, sonnez,
sonnez pour notre roi, sonnez !

Car Dieu est le roi de la terre,
que vos musiques l’annoncent !
Il règne, Dieu, sur les païens,
Dieu est assis sur son trône sacré.