« L’Esprit de vérité vous conduira dans la vérité tout entière » (Jn 16, 12-15)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l’instant vous ne pouvez pas les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : L’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »
« Il vous conduira dans la vérité tout entière. »Qu’est-ce que la vérité ? Cette question ne doit pas uniquement éprouver le cynique de Pilate : elle doit nous ébranler aussi, chacun dans son for intérieur, et cesser d’être une charpente mentale de conceptions personnelles ou collectives, avec laquelle nous pouvons caser Dieu.Elle est plutôt un espace vital qui constitue la création tout entière et dont nous faisons partie. Et en son milieu, l’Esprit de Dieu nous habite et nous conduit à assimiler le légat spirituel du Christ, autant l’enseignement de l’Église que notre conversion. Laissons-le nous conduire ?
« Si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous » (Jn 16, 5-11)
Évangile selon saint Jean 16, 5-11
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?” Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur. Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai. Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. »
«Je m’en vais maintenant auprès de celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande: ‘Où vas-tu?’. Mais, parce que je vous ai parlé ainsi, votre coeur est plein de tristesse. Pourtant, je vous dis la vérité: c’est votre intérêt que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous; mais si je pars, je vous l’enverrai. Quand il viendra, il dénoncera l’erreur du monde sur le péché, sur le bon droit, et sur la condamnation. Il montrera où est le péché, car l’on ne croit pas en moi. Il montrera où est le bon droit, car je m’en vais auprès du Père, et vous ne me verrez plus. Il montrera où est la condamnation, car le prince de ce monde est déjà condamné».
Comment peut-il partir et rester en même temps? Ce mystère nous a été expliqué par notre saint Père Benoît XVI: «Etant donné que Dieu renferme l'univers tout entier, l'Ascension du Seigneur signifie que le Christ ne s'est pas éloigné de nous mais qu'au contraire, en demeurant avec le Père, Il est désormais à côté de chacun de nous pour toujours».
«Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d’auprès du Père, lui, l’Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, vous qui êtes avec moi depuis le commencement. Je vous dis tout cela pour que vous ne risquiez pas de tomber. On vous exclura de la synagogue. Et même, l’heure vient où tous ceux qui vous tueront s’imagineront offrir ainsi un sacrifice à Dieu. Ils le feront parce qu’ils ne connaissent ni le Père ni moi. Mais voici pourquoi je vous dis tout cela: quand cette heure sera venue, vous vous souviendrez que je vous l’avais dit. Je ne vous l’ai pas dit dès le commencement, parce que j’étais avec vous».
1° Etre en communion et proche de Jésus. Cela naît du contact quotidien avec Lui : lire l'Évangile, écouter ses paroles, connaître ses enseignements, pratiquer ses sacrements, être en communion avec l'Église, imiter son exemple, obéir aux commandements, le voir dans les saints, le reconnaître dans nos frères, avoir son esprit et l'aimer. Il s'agit d'avoir une expérience personnelle et vive avec Jésus.2° Notre témoignage est crédible s'il se reflète dans nos œuvres. Un témoin n'est pas seulement celui qui sait que quelque chose est vrai, mais qui est aussi prêt à le dire et à le vivre. Ce que nous expérimentons et vivons dans notre âme, nous devons le transmettre à l'extérieur. Nous sommes des disciples de Jésus non seulement lorsque nous connaissons ses enseignements, mais – et surtout – quand nous voulons et faisons en sorte que les autres Le connaissent et L'aiment. Comme dit le dicton : "Les paroles émeuvent, les exemples rallient".
«Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.
Mon commandement, le voici: Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître.
Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l’accordera.
Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres».
Dans ce Cœur nous ne trouvons bien sûr que de l'amour. Le mystère le plus profond de Dieu, c'est qu'Il n'est qu'Amour. Depuis la création jusqu'à la rédemption, il a tout fait par amour. Tout ce qu'Il attend de nous en réponse à ses actes, c'est de l'Amour. Voilà pourquoi il nous dit aujourd'hui: «Demeurez dans mon amour» (Jn 15:9). L'amour demande la réciprocité, il est comme un dialogue où nous répondons par un amour croissant à Celui qui nous aimé le premier.L'un des fruits de l'amour, c'est la joie: «Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous» (Jn 15:11). Si notre vie ne reflète pas la joie de croire, si nous nous laissons accabler par les contrariétés sans nous rendre compte que le Seigneur est là, qui nous console, c'est parce que nous ne connaissons pas suffisamment Jésus.Dieu prend toujours l'initiative. Il nous le dit expressément quand il affirme : «C'est moi qui vous ai choisis» (Jn 15:16). Nous sommes tentés de croire que c'est nous qui l'avons choisi, mais nous n'avons fait en réalité que répondre à son appel. Il nous a gratuitement choisis pour être ses amis: «Je ne vous appelle plus serviteurs (…) maintenant, je vous appelle mes amis» (Jn 15:15).Le tout peut se résumer en un seul mot: “aimer”. Saint Augustin nous le rappelle: «Le bon Maître nous recommande souvent la charité comme le seul commandement possible. Sans la charité toutes les autres bonnes qualités ne servent à rien. La charité, en effet, mène forcément l'homme à toutes les autres vertus qui le rendent bon».
«Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie».
« Mon Dieu, Trinité que j’adore, apaise mon âme. Fais d’elle ton ciel, ta demeure aimée et le lieu de ton repos. Que je ne t’y laisse jamais seul, mais que j’y sois tout entière, totalement réveillée dans ma foi, en adoration, livrée sans réserve à ton action créatrice » (Bienheureuse Elisabeth de la Trinité)« Dieu sait transformer en amour même les choses difficiles et oppressantes de notre vie. Ce qui est important c’est que nous "demeurions" dans la vigne, dans le Christ » (Benoît XVI)
«Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite: Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu’on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit: ainsi, vous serez pour moi des disciples».
Les premières générations de chrétiens avaient conservé une notion vive du besoin de vivre unis par la charité: voici un témoignage d'un père de l'Eglise, Saint Ignace d'Antioche: «Courez tous à l'unisson comme un seul temple de Dieu, un seul autel, un seul Christ qui procède d'un seul Père». Voici encore la recommandation de notre Sainte Mère: «Faites tout ce qu'il vous dira» (Jn 2,5).« Là où est Jésus Christ, là est l’Eglise catholique » (Saint Ignace d’Antioche)
«C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés. Vous avez entendu ce que je vous ai dit: Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le prince du monde va venir. Certes, il n’y a rien en moi qui puisse lui donner prise, mais il faut que le monde sache que j’aime mon Père, et que je fais tout ce que mon Père m’a commandé. Levez-vous, partons d’ici».
Dans la vie des hommes la souffrance est inévitable depuis le jour où le pêché est entré dans le monde. Parfois c'est la douleur physique; d'autres fois, la douleur morale; d'autres fois encore, il s'agit d'une douleur spirituelle..., et tôt ou tard, nous devons tous mourir. Mais Dieu, dans son amour infini, nous a donné le moyen d'avoir la paix au beau milieu de la douleur: Il a accepté de “s'en aller” de ce monde par un “départ” souffrant et enveloppé de sérénité.Pourquoi l'a-t-Il voulu ainsi? Parce que, de cette façon, la douleur humaine —unie à celle du Christ— devient un sacrifice qui nous sauve du mal et du pêché. «Sur la Croix du Christ (...), toute souffrance humaine a aussi été rachetée» (Jean Paul II). Jésus-Christ souffre avec sérénité parce que son acte de coûteuse obéissance, par lequel, Il s'offre volontairement pour notre salut, plait au Père célestiel.Un auteur inconnu du Deuxième Siècle attribue au Christ les paroles suivantes: «Regarde sur mon visage les crachats que j'ai reçus pour toi afin de te replacer dans l'antique paradis. Regarde sur mes joues la trace des soufflets que j'ai subis pour rétablir en mon image ta beauté détruite. Regarde sur mon dos la trace de la flagellation que j'ai reçue afin de te décharger du fardeau de tes péchés qui avait été imposé sur ton dos. Regarde mes mains qui ont été solidement clouées au bois à cause de toi qui autrefois as mal étendu tes mains vers le bois…».
«Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c’est celui-là qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père; moi aussi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui».
Jude lui demanda: «Seigneur, pour quelle raison vas-tu te manifester à nous, et non pas au monde?».
Jésus lui répondit: «Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole; mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. Celui qui ne m’aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi: elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit».
«Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c'est celui-là qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui» (Jn 14,21).
Cette pensée nous aide à demeurer en présence de Dieu. Alors, il n'y a pas de place pour d'autres désirs ou pensées qui, pour le moins, nous font perdre du temps et nous empêchent d'accomplir la volonté divine. Voici une recommandation de saint Grégoire le Grand: «Ne nous laissons pas séduire par la flatterie de la prospérité, car il chemine sottement celui qui voit sur sa route des prés délicieux et en oublie sa destination».
Fondateur des Montfortains et des Filles de la Sagesse (+ 1716)
Aîné des dix-huit enfants d’un avocat breton, Louis naît à Montfort près de Rennes. A 19 ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice de Paris.
Prêtre en 1700, il devient aumônier de l’hôpital de Poitiers. Il partage la table des pauvres malades et regroupe les jeunes filles désireuses de servir les pauvres. Parmi elles, Marie-Louise Trichet, fille d’un haut magistrat qui, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Les réformes de Louis-Marie indisposent la bourgeoisie de la ville qui le congédie de l’hôpital. Mais les missions attirent Louis-Marie. Il se rend à Rome pour demander d’être envoyé au loin. Le Pape l’envoie … en France comme prédicateur des missions paroissiales. Là encore il déchaîne l’enthousiasme des uns et la colère des autres: « Monsieur de Montfort est fou. » Entièrement voué à la Mère de Dieu, il écrit « l’Amour de la Sagesse éternelle » et surtout « le Traité de la vraie dévotion à Marie. » Il mène les foules à Jésus par Marie.
Vient le temps des fondations. Les jeunes filles de l’hôpital de Poitiers deviennent l’œuvre des « Filles de la Sagesse« . Il rêva aussi d’une petite compagnie de prêtres pour les missions populaires: les Missionnaires de la « Compagnie de Marie » qui ne verront le jour qu’après sa mort.
Saint Montfort est reconnu aujourd’hui comme Fondateur de trois congrégations religieuses: les Pères Missionnaires Montfortains, appelés à l’origine « Compagnie de Marie », les Filles de la Sagesse et les Frères de saint Gabriel.
Disciples du Christ, dans l’esprit de Montfort, les Frères de Saint Gabriel. Chronologie de la vie de saint Louis-Marie « D’origine bretonne, le Père de Montfort se consacrera à la prédication de missions rurales au travers des diocèses de l’Ouest de la France… Son activité inlassable l’avait mis en conflit d’autorité avec plusieurs évêques. Mais il trouva en celui de La Rochelle – Etienne de Champflour – un protecteur efficace. Dès 1711, Montfort prêcha dans sa ville épiscopale trois missions: une pour les hommes, une pour les soldats et une pour les femmes… Le saint dut fuir la ville à la suite d’une tentative d’empoisonnement contre sa personne. Montfort revint cependant prêcher en Aunis dès l’année suivante: à Thairé, Saint-Vivien, Esnandes et Courçon. En 1714, il reviendra encore et ira même prêcher dans le diocèse de Saintes, à l’île d’Oléron. Sa dernière mission aunisienne fut pour Taugon-La Ronde en mars 1715. » (diocèse de La Rochelle Saintes – Saint Louis Grignon de Montfort 1673 – 1716)
Né en 1673 à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), il devint prêtre à l’âge de vingt-sept ans. A la suite de saint Jean-Eudes, il fut missionnaire en France, parcourant les diocèses de l’Ouest, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Nantes, Poitiers, Luçon, Bayeux et Coutances. Il fondait des écoles, plantait des croix, se juchait dans les arbres pour prêcher à une assistance passionnée. Clément XI le déclara missionnaire apostolique, ce qui n’empêcha pas certains évêques – dont celui d’Avranches – de le repousser et même de lui interdire de célébrer la messe. Il fut en revanche très bien accueilli à Villedieu-les Poêles, à Saint-Lô et dans tout le diocèse de Coutances. Le Mesnil-Hermant conserve le souvenir de son passage. Vouant une immense piété à la Vierge Marie, il est considéré comme l’un des maîtres modernes de la théologie mariale. Fondateur des Sœurs de la Sagesse et des Prêtres de la Compagnie de Marie, il était à Saint-Laurent-sur-Sèvres en Vendée lorsqu’il fut terrassé par la maladie. Source: Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches 1993.
La première évangélisation fut l’œuvre de St Hilaire (+ 368), évêque de Poitiers, et de St Philbert de Noirmoutier (+ 685), fondateur de monastères. St Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) fut le missionnaire des campagnes et fonda une famille religieuse importante et diversifiée. (historique – diocèse de Luçon en Vendée)
A lire aussi: le 28 avril, le diocèse de Luçon fête St Louis-Marie Grignion de Montfort.
« On ne peut pas parler de l’histoire du diocèse sans évoquer la figure de Saint Louis-Marie Grignon de Montfort qui parcourut le diocèse pendant quatre années au tout début du 18e siècle et qui marqua profondément la foi des fidèles. Son souvenir reste attaché à l’édification du calvaire de Pont-Château. Son œuvre se perpétue aujourd’hui grâce aux nombreuses congrégations issues de son apostolat présentes encore dans le diocèse (Frères de Saint Gabriel, les Pères Montfortains, les sœurs de la Sagesse…). » (Une histoire riche – Église catholique en Loire Atlantique)
– vidéo : Monftort, Paimpont, Saint-Méen : le sentier des 3 abbayes en Brocéliande.
Mémoire de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, prêtre, qui annonça à travers l’Ouest de la France le mystère de la Sagesse éternelle, fonda l’Institut des Filles de la Sagesse et, pour les prêtres, la Compagnie de Marie, prêcha et écrivit sur la Croix du Christ et la vraie dévotion à la Vierge Marie et conduisit des foules à la pénitence. Il acheva sa pérégrination sur terre à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en 1716.
«Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage. Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite: Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
»Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu’on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit: ainsi, vous serez pour moi des disciples».
R/ Tu seras ma louange, Seigneur,
dans la grande assemblée.
ou : Alléluia ! (cf. 21, 26a)
Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;
ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent :
« À vous, toujours, la vie et la joie ! »
La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur,
chaque famille de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté,
le pouvoir sur les nations ! »
Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;
on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître :
Voilà son œuvre !
L’image de Notre-Dame de Montserrat, populairement appelée La Moreneta en raison de sa peau brune, est une sculpture romaine polychrome d’une grande beauté. Elle date du XIIe siècle. En 1881, la Vierge de Montserrat est proclamée sainte patronne de la Catalogne par le pape Léon XIII.
En 1947, elle est placée dans un retable d’argent, payé par une souscription populaire, dans la partie supérieure de l’abside de la basilique.
La figure imite un modèle très populaire de la Vierge en majesté. Elle est représentée dans une attitude strictement frontale, avec l’Enfant Jésus assis sur ses genoux au centre. La mère et le fils portent tous deux une couronne.
La Vierge tend sa main droite, dans laquelle elle tient le globe, symbole du cosmos. Elle pose sa main gauche sur l’épaule de l’Enfant pour indiquer que ce roi tout-puissant est son fils. Ce dernier fait un geste de bénédiction de la main droite et tient une pomme de pain dans sa main gauche, en signe de fécondité et de longévité.
Docteur de l’Église – Évêque et confesseur (+ 636)
Son père Severianus avait dû fuir Carthagène devant les Wisigoths qui, non contents d’être des barbares(*), avaient adopté l’hérésie arienne et persécutaient les catholiques. Il se réfugia à Séville. Ses quatre enfants deviendront des saints : Léandre, Florentine, Fulgence et Isidore. A la mort de ses parents, Isidore est encore bien jeune, mais son frère ainé, saint Léandre, devenu évêque de Séville, l’élève comme un fils. Isidore se nourrit, se gave, des livres dont regorge la bibliothèque fraternelle. En 599, à la mort de Léandre, Isidore lui succède comme évêque de Séville. Il présidera des conciles et travaillera à la conversion des Goths à la vraie foi. Son « Histoire des Goths » nous est très utile car, sans elle, nous ne saurions presque rien des Goths et des Vandales. Tout en gouvernant avec un grand dévouement son diocèse, il écrit sans relâche. Toutes les richesses de la culture classique qui ont enchanté sa jeunesse, il les sent menacées par les invasions barbares. Or ce sont des trésors qui peuvent être utiles pour une meilleure compréhension des Écritures. Il rédige donc de très nombreux ouvrages, dont le plus connu « les Étymologies » (de l’origine des choses) est une encyclopédie qui transmettra aux siècles suivants l’essentiel de la culture antique. C’est à lui, avant les Arabes, que l’Occident doit sa connaissance d’Aristote. Ce sera une des bases des études en Occident jusqu’à l’époque de la Renaissance. Il occupera le siège épiscopal de Séville durant quarante ans, y fonda de grands collèges et influença les conseils royaux. On le considère aussi comme l’un des initiateurs de la liturgie mozarabe. Il meurt dans sa cathédrale, étendu sur le sol, tout en continuant de parler à l’assistance. (*) au sens étymologique du terme, c’est à dire parlant une autre langue que le grec. – Le 18 juin 2008, Benoît XVI a consacré la catéchèse de l’audience générale à Isidore de Séville (560-636), défini en 653 par le concile de Tolède comme « la gloire de l’Église catholique »: L’enseignement de saint Isidore de Séville sur les relations entre vie active et vie contemplative.
– Un saint pour internet: Saint Isidore de Séville – portail des jeunes de l’Eglise catholique
Mémoire de saint Isidore, évêque et docteur de l’Église. Disciple de son frère saint Léandre, il lui succéda sur le siège de Séville en Espagne, écrivit beaucoup d’ouvrages d’érudition, convoqua et dirigea de nombreux conciles et se livra avec sagesse au zèle de la foi catholique et à l’observance de la discipline ecclésiastique. Il mourut à Séville en 636.
«Ne soyez donc pas bouleversés: vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure; sinon, est-ce que je vous aurais dit: Je pars vous préparer une place? Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi; et là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin».
Thomas lui dit: «Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas; comment pourrions-nous savoir le chemin?».
Jésus lui répond: «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie; personne ne va vers le Père sans passer par moi».
Aujourd'hui , Jésus nous invite au repos. La sérénité et la joie coulent tout le long d'une rivière de paix, de son Cœur ressuscité jusqu'au nôtre, qui est inquiet et agité et, si souvent, secoué par une activité aussi fébrile que vaine.
Nos temps sont ceux de l'agitation, de l'énervement et de la contrainte. Des temps où le père du mensonge a infecté l'intelligence des hommes en leur faisant confondre le bien avec le mal et le mal avec le bien, en leur faisant prendre la lumière pour l'obscurité et l'obscurité pour lumière, et en semant dans leurs âmes le doute et le scepticisme qui délitent toute manifestation d'espoir en un horizon de plénitude que notre monde, avec ses attraits ne sait ni ne peut leur donner.
Dominés par “l'absurde” et par la perte de la transcendance, les hommes et femmes n'ont pas seulement oublié, ils ont perdu le chemin, ayant déjà oublié le Chemin.
Guerres, violences de toutes sortes, repliement sur soi et égoïsme face à la vie (contraception, avortement, euthanasie...), familles détruites, jeunesse “désorientée”, ...., constituent le grand mensonge sur lequel s'est installée une bonne partie du triste échafaudage de la société du «progrès» tant vanté.
Au beau milieu de tout cela, Jésus, le Prince de la Paix, réaffirme aux hommes de bonne volonté, avec sa douceur infinie: «Ne soyez donc pas bouleversés: vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi» (Jn 14,1). À la droite du Père, Il caresse comme un rêve plein d'espoir miséricordieux le moment de nous avoir à Ses côtés, «et là où je suis, vous y serez aussi» (Jn 14,3). Nous ne pouvons nous excuser comme l'a fait Thomas. Car nous connaissons bien le chemin. Par la grâce de Dieu, nous connaissons la route qui mène au Père, dont la maison a beaucoup de demeures. Dans le ciel une place nous attend, et elle restera vide si nous ne l'occupons pas. Approchons-nous, donc, sans peur, avec une confiance sans bornes, du Celui qui est l'unique Chemin, la Vérité à laquelle on ne peut renoncer et la Vie en plénitude.
Second dans l’ordre des évangiles synoptiques, serait-il l’inventeur du genre évangélique ? C’est possible puisque son livre, en mauvais grec, semé de sémitismes, fut composé très tôt à Rome, selon les données orales de Saint Pierre. Sans doute au plus tard en 70. L’auteur en serait le jeune Jean, surnommé Marc, fils de Marie chez qui la première communauté chrétienne de Jérusalem se réunissait pour prier (Actes 12. 12). Il accompagne Paul et Barnabé dans leur mission à Chypre. Peu après, il refuse de suivre Paul, en partance pour l’Asie Mineure. Il préfère rentrer à Jérusalem. Saint Paul lui en voudra, un moment, de ce lâchage : il préféra se séparer de Barnabé plutôt que de reprendre Marc (Acte 15. 39) Mais Marc se racheta et deviendra le visiteur du vieux prisonnier à Rome. Dans le même temps, saint Pierre le traite comme un fils (1ère lettre de Pierre 5. 13). Certains considèrent que saint Marc aurait été l’évangélisateur de l’Egypte. Ce n’est pas invraisemblable. D’autres affirment que son corps serait désormais à Venise. Après tout, pourquoi pas ? En tous cas, il fut un fidèle secrétaire pour saint Pierre dont il rédigea les « Mémoires », qui sont l’évangile selon saint Marc, à l’intention des Romains. De Jérusalem, il suivit d’abord saint Paul dans ses voyages missionnaires, puis s’attacha aux pas de saint Pierre, qui l’appelait son fils et dont, selon la tradition, il recueillit dans son Évangile la catéchèse aux Romains. Il aurait enfin fondé l’Église d’Alexandrie.
Puis il leur dit: «Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants: en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais; ils parleront un langage nouveau; ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien».
Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout la Bonne Nouvelle. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.
Pensées pour l’évangile d’aujourd’hui
« Comme le soleil, création de Dieu, est un et le même partout dans le monde, de même la prédication de la vérité resplendit partout et illumine tous ceux qui veulent parvenir à la connaissance de la vérité » (Saint Irénée de Lyon)
« Nous sommes tous appelés à être des écrivains vivants de l’Évangile, des porteurs de la Bonne Nouvelle à tout homme et femme d’aujourd’hui » (François)
Jésus, lui, affirmait avec force: «Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en celui qui m’a envoyé; et celui qui me voit voit celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le jugerai pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura un juge pour le condamner. La parole que j’ai prononcée, elle le condamnera au dernier jour. Car ce que j’ai dit ne vient pas de moi: le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit».
Accepter Jésus: c'est croire, voir, écouter le Père, ne pas demeurer dans le ténèbres, obéir au commandement de la vie éternelle. Profitons bien de l'avertissement de saint Jean de la Croix: «Il [Le Père] l'a dit tout entier dans son Fils, en nous donnant ce tout qu'est son Fils. Voilà pourquoi celui qui voudrait maintenant l'interroger, ou désirerait une vision ou une révélation, non seulement ferait une folie, mais ferait injure à Dieu, en ne jetant pas les yeux uniquement sur le Christ, sans chercher autre chose ou quelque nouveauté».
Au IVe siècle, tous les sujets de l’empereur Dioclétien sont instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l’empire. Cet ordre est tout spécialement appliqué aux militaires, car il est le signe de leur fidélité aux ordres impériaux.
A Lydda, en Palestine, un officier, originaire de Cappadoce, refuse. Il est exécuté pour refus d’obéissance. La popularité de son culte sera telle que la piété populaire ne pourra se contenter des maigres données de l’histoire.
On le fait couper en morceaux, jeter dans un puits, avaler du plomb fondu, brûler dans un taureau de bronze chauffé à blanc, donner en nourriture à des oiseaux de proie.
Chaque fois, saint Georges ressuscite et en profite pour multiplier les miracles.
A ces fioritures morbides, s’ajoute au XIe siècle, la légende de la lutte victorieuse de saint Georges contre un dragon malveillant qui symbolise le démon. Ce dont on est sûr, c’est qu’au IVe siècle, l’empereur Constantin lui fait édifier une église à Constantinople. Cent ans après, on en compte une quarantaine en Égypte. On les voit s’élever en Gaule, à Ravenne, en Germanie.
En France, 81 localités se sont placées sous sa protection et portent son nom. On ne compte pas avec précision le millier d’églises dont il est le titulaire. Il est le patron céleste de l’Angleterre et de l’Éthiopie. Il figure sur les armoiries de la Russie (écusson de la Moscovie).
On a voulu nier son existence. L’absence de précisions ne font pas disparaître la mémoire de ce martyr de Palestine.
On célébrait à Jérusalem l’anniversaire de la dédicace du Temple. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs se groupèrent autour de lui; ils lui disaient: «Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement!».
Jésus leur répondit: «Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle: jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes un».
Jésus connaît ses brebis et ses brebis écoutent sa voix. La foi mène à fréquenter Jésus dans la prière. Qu'est-ce que la prière, sinon la fréquentation de Jésus, qui nous aime et nous emmène au Père? Le résultat et la récompense de cette intimité avec Jésus dans cette vie, est la vie éternelle, comme nous l'avons lu dans l'Évangile.
«Amen, amen, je vous le dis: celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est lui le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus». Jésus employa cette parabole en s’adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu’il voulait leur dire.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole: «Amen, amen, je vous le dis: je suis la porte des brebis. Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance».
Parmi les paroles de Jésus je voudrais insister sur celles-ci: «Moi, je suis le bon pasteur; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent» (Jn 10,14); mieux encore, «les brebis écoutent sa voix (…) et elles le suivent, car elles connaissent sa voix» (Jn 10,3-4). C'est vrai que Jésus nous connaît, mais, pouvons-nous en dire autant? Le connaissons aussi bien, l'aimons-nous, le remercions-nous comme il faut?
«Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire, lui, n’est pas le pasteur, car les brebis ne lui appartiennent pas: s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.
»J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie: celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix: il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Le Père m’aime parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite. Personne n’a pu me l’enlever: je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre: voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père».
Au Christ, Souverain Prêtre
Jésus, Fils de Dieu,
en qui demeure la plénitude de la divinité,
Tu appelles tous les baptisés « à avancer au large »,
en parcourant le chemin de la sainteté.
Suscite dans le cœur des jeunes le désir
d’être des témoins de la puissance de ton amour
dans le monde d’aujourd’hui.
Remplis-les de ton Esprit de force et de prudence,
pour qu’ils soient capables de découvrir la pleine vérité
sur eux-mêmes et leur vocation propre.
Notre Sauveur,
envoyé par le Père pour révéler son amour miséricordieux,
fais à ton Eglise le don
de jeunes prêts à avancer au large,
pour être parmi leurs frères une manifestation
de ta présence qui renouvelle et qui sauve.
Vierge Sainte, Mère du Rédempteur,
guide assuré dans le chemin vers Dieu et le prochain,
Toi qui as conservé ses paroles dans l’intimité de ton cœur,
soutiens par ton intercession maternelle
les familles et les communautés ecclésiales,
afin qu’elles aident les adolescents et les jeunes
à répondre généreusement à l’appel du Seigneur.
Amen
Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, s’écrièrent: «Ce qu’il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l’écouter!». Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples. Il leur dit: «Cela vous heurte? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant? C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas». Jésus savait en effet depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et celui qui le livrerait. Il ajouta: «Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père».
A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en allèrent et cessèrent de marcher avec lui.
Alors Jésus dit aux Douze: «Voulez-vous partir, vous aussi?».
Simon-Pierre lui répondit: «Seigneur, vers qui pourrions-nous aller? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu».
« "Voulez-vous partir vous aussi ?" Cette inquiétante provocation retentit dans le cœur, et attend une réponse personnelle de chacun de nous » (Benoît XVI)
R/ La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle.
ou : Alléluia ! (Ps 117, 22)
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les hommes ;
mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les puissants !
Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
tu es pour moi le salut.
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je t’exalte !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !