Saints Premiers martyrs de Rome

Saints Premiers martyrs de Rome

(+ 64)

Injustement accusés par Néron de la responsabilité de l’incendie de Rome, cité qui, selon l’Apocalypse, « se saoulait du sang des témoins de Jésus. » Ils furent livrés aux bêtes, éclairèrent les fêtes de Néron en brûlant comme des torches dans les jardins de Rome où ils furent torturés pour le plaisir sadique de leurs bourreaux.
Mémoire des premiers saints martyrs de la sainte Église romaine. En 64, après l’incendie de la ville de Rome, l’empereur Néron accusa faussement les chrétiens de ce forfait et en fit cruellement périr un grand nombre: les uns, revêtus de peaux de bêtes, furent exposés aux morsures des chiens; d’autres crucifiés; d’autres transformés en torches, afin qu’à la chute du jour ils servissent d’éclairage nocturne dans le cirque. Tous étaient disciples des Apôtres; ils furent les premiers des martyrs que l’Église romaine offrit au Seigneur.

Mc 5,21-43

Mc 5,21-43

Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment: «Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive». Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait.

Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans. Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration; au contraire, son état avait plutôt empiré. Cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait: «Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée». A l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait: «Qui a touché mes vêtements?». Ses disciples lui répondaient: «Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes: ‘Qui m’a touché?’». Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste. Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais Jésus reprit: «Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal».

Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci: «Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître?». Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue: «Ne crains pas, crois seulement». Il ne laissa personne l’accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur: «Pourquoi cette agitation et ces pleurs? L’enfant n’est pas morte: elle dort». Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit: «Talitha koum», ce qui signifie: «Jeune fille, je te le dis, lève-toi!». Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher -elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache; puis il leur dit de la faire manger.

Nous aussi, nous devrions avoir plus de foi, une foi qui ne doute pas face aux difficultés et aux épreuves de la vie, et qui sait mûrir dans la douleur à travers l’union au Christ, comme nous le suggère le pape Benoît XVI dans son encyclique Spe Salvi (Sauvés par l’espérance): «Ce qui guérit l’homme ne consiste pas à éviter la souffrance et à fuir la douleur, mais dans la capacité d’accepter les tribulations, d’y puiser notre maturité et d’y trouver un sens par l’union au Christ, qui souffrit avec un amour infini».

 

Saint Pierre et Saint Paul, apôtres

Avec la foi de Pierre, tournons-nous vers Jésus, « le Messie, le Fils du Dieu vivant », dans une prière ouverte à tous les hommes.

 

Sûrs de ton amour et forts de notre foi, Seigneur, nous te prions.

 

– En cette fête des apôtres Pierre et Paul, prions spécialement pour l’Eglise de Rome et pour son évêque, le pape François.

Confions au Seigneur tous les responsables de l’Eglise d’aujourd’hui.

Qu’ils sachent allier fidélité aux richesses du passé et ouverture aux besoins toujours nouveaux des hommes.

 

– Prions pour ceux et celles qui sont déçus par une Eglise qui leur apparaît trop peu accueillante et fort étrangère aux problèmes qui les préoccupent.

 

– Prions pour tous ceux qui cherchent la vérité dans d’autres religions et d’autres mondes culturels. Qu’ils découvrent la lumière de l’Evangile.

 

– Prions pour tous les membres de notre assemblée : que chacun s’y sente accueilli et écouté; que notre foi au Seigneur Jésus Christ nous unisse et soit plus forte que tout ce qui peut nous diviser.

 

Seigneur Jésus, tu es toujours avec nous sur la route. Donne à tes disciples de persévérer dans la foi et de chanter les merveilles de Dieu dès maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Sois le berger de mes agneaux, sois le berger de mes brebis » (Jn 21, 15-19)

Évangile

« Sois le berger de mes agneaux, sois le berger de mes brebis » (Jn 21, 15-19)

Alléluia. Alléluia.
« Seigneur, toi, tu sais tout :
tu sais bien que je t’aime. »
Alléluia. (Jn 21, 17)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Jésus se manifesta à ses disciples au bord du lac.
Après le repas, il dit à Simon-Pierre :
« Simon, fils de Jean,
m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? »
Il lui répond :
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? »
Il lui répond :
« Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? »
Pierre fut peiné
parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait :
« M’aimes-tu ? »
Il lui répond :
« Seigneur, toi, tu sais tout :
tu sais bien que je t’aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis :
quand tu étais jeune,
tu mettais ta ceinture toi-même
pour aller là où tu voulais ;
quand tu seras vieux,
tu étendras les mains,
et c’est un autre qui te mettra ta ceinture,
pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort
Pierre rendrait gloire à Dieu.
Sur ces mots, il lui dit :
« Suis-moi.»

– Acclamons la Parole de Dieu.

Ps 29 Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé.

Psaume

(29 (30), 2.4, 5-6ab, 6cd.12, 13)

R/ Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé. (29, 2a)

Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé,
tu m’épargnes les rires de l’ennemi.
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.

Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.

Que mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !

Saint Irénée de Lyon

Saint Irénée de Lyon

Le Pape a déclaré le 21 janvier 2021 saint Irénée docteur de l’Église, avec le titre de Doctor unitatis, « Docteur de l’unité ».

« Saint Irénée de Lyon, originaire d’Orient, a exercé son ministère épiscopal en Occident : il a été un pont spirituel et théologique entre les chrétiens d’Orient et d’Occident. Son nom, Irénée, exprime cette paix qui vient du Seigneur et qui réconcilie, rétablissant l’unité », écrit le pape François dans un décret. « Que l’enseignement d’un si grand Maître encourage de plus en plus le cheminement de tous les disciples du Seigneur vers la pleine communion », souhaite-t-il. Un encouragement significatif en cette Semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

Né entre 130 et 140 probablement à Smyrne (dans l’actuelle Turquie), Irénée fut le deuxième évêque de Lyon, entre 177 et 202. Il est l’un des Pères de l’Église et le premier occidental à réaliser une œuvre de théologien systématique. Il s’est illustré par sa dénonciation du gnosticisme. Il est mort martyr, victime d’un édit de l’empereur romain Septime Sévère.

« Si tu le veux, tu peux me purifier » (Mt 8, 1-4)

Évangile

« Si tu le veux, tu peux me purifier » (Mt 8, 1-4)

Alléluia. Alléluia.
Le Christ a pris nos souffrances,
il a porté nos maladies.
Alléluia. (Mt 8, 17)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Lorsque Jésus descendit de la montagne,
des foules nombreuses le suivirent.
Et voici qu’un lépreux s’approcha,
se prosterna devant lui et dit :
« Seigneur, si tu le veux,
tu peux me purifier. »
Jésus étendit la main,
le toucha et lui dit :
« Je le veux, sois purifié. »
Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre.
Jésus lui dit :
« Attention, ne dis rien à personne,
mais va te montrer au prêtre.
Et donne l’offrande que Moïse a prescrite :
ce sera pour les gens un témoignage. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Saint Cyrille d’Alexandrie

Saint Cyrille d’Alexandrie

Père et Docteur de l’Église (+ 444)

Patriarche d’Alexandrie, père et Docteur de l’Eglise.
saint Cyrille d'AlexandriePatriarche d’Alexandrie en Égypte, comme l’avait été son oncle Théophile, il fut un écrivain fécond et un grand pourfendeur d’hérésies.  Il fut l’âme du concile d’Éphèse en 431 où fut condamné Nestorius, le patriarche de Constantinople, pour qui le Verbe de Dieu avait habité dans la chair ‘comme dans une tente’ et n’était pas homme véritablement. C’est ce concile qui proclama la bienheureuse Vierge Marie, ‘Mère de Dieu’ ou ‘Theotokos’.
Illustration: Paroisse Orthodoxe de la Très Sainte Trinité, crypte de la cathédrale Saint-Alexandre-de-la-Neva, Paris
« …Lié à la controverse christologique qui conduisit au Concile d’Éphèse de 431 et dernier représentant important de la tradition alexandrine, dans l’Orient grec, Cyrille fut plus tard défini le ‘gardien de l’exactitude’… Vénéré comme saint aussi bien en Orient qu’en Occident, saint Cyrille fut proclamé docteur de l’Église en 1882 par le Pape Léon XIII… A la mort de son oncle Théophile, Cyrille encore jeune fut élu Évêque de l’influente Église d’Alexandrie en 412, qu’il gouverna avec une grande énergie pendant trente-deux ans… Deux ou trois ans plus tard, en 417 ou 418, l’Évêque d’Alexandrie se montra réaliste en recomposant la rupture de la communion avec Constantinople, qui durait désormais depuis 406, suite à la déposition de Jean Chrysostome. Mais l’ancienne opposition avec le siège de Constantinople se ralluma une dizaine d’années plus tard, lorsqu’en 428, Nestor y fut élu, un moine sévère et faisant autorité, de formation antiochienne… La réaction de Cyrille – alors le plus grand représentant de la christologie alexandrine, qui entendait en revanche profondément souligner l’unité de la personne du Christ – fut presque immédiate, et se manifesta par tous les moyens… claire affirmation du devoir des Pasteurs de préserver la foi du Peuple de Dieu… réellement, la véritable humanité et la véritable divinité s’unissent en une seule Personne, Notre Seigneur Jésus Christ… Après avoir ainsi prévalu sur son rival et sur sa doctrine, Cyrille sut cependant parvenir, dès 433, à une formule théologique de compromis et de réconciliation avec les Antiochiens. Et cela aussi est significatif:  d’une part, il y a la clarté de la doctrine de la foi, mais de l’autre, également la recherche intense de l’unité et de la réconciliation. Au cours des années suivantes, il se consacra de toutes les façons possibles à défendre et à éclaircir sa position théologique jusqu’à sa mort, qui eut lieu le 27 juin 444…
Comme l’affirme saint Cyrille, ce même Jésus est venu dans le temps avec la naissance de Marie, la Theotòkos, et il sera, selon sa promesse, toujours avec nous. Et cela est important:  Dieu est éternel, il est né d’une femme, et il reste avec nous chaque jour. Nous  vivons  dans  cette  certitude, en elle  nous  trouvons  le  chemin de notre vie. » (Benoît XVI – audience du 3 octobre 2007)

A lire aussi: Saint Cyrille d’Alexandrie par Frère Didier Vernay, o. p.
Mémoire de saint Cyrille, évêque d’Alexandrie et docteur de l’Église. Élu au siège de cette Église, il défendit, avec une ardeur singulière, la foi catholique, et joua un rôle de premier plan au Concile d’Éphèse où furent proclamés les dogmes de l’unité de personne dans le Christ et de la maternité divine de la Vierge Marie. Il mourut en 444.

Martyrologe romain

Je trouve très surprenant qu’il y ait des gens pour se demander vraiment si la Sainte Vierge doit être appelée Mère de Dieu. Car si notre Seigneur Jésus est Dieu, comment la Vierge qui l’a porté et mis au monde ne serait-elle pas la Mère de Dieu? Telle est la foi que nous ont transmise les Saints Apôtres, même s’ils n’ont pas employé cette expression.

La maison construite sur le roc et la maison construite sur le sable (Mt 7, 21-29)

La maison construite sur le roc et la maison construite sur le sable (Mt 7, 21-29)

Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ;
mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia. (Jn 14, 23)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !”
qu’on entrera dans le royaume des Cieux,
mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ce jour-là, beaucoup me diront :
“Seigneur, Seigneur,
n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé,
en ton nom que nous avons expulsé les démons,
en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?”
Alors je leur déclarerai :
“Je ne vous ai jamais connus.
Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”

Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là
et les met en pratique
est comparable à un homme prévoyant
qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé,
les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ;
la maison ne s’est pas écroulée,
car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles
sans les mettre en pratique
est comparable à un homme insensé
qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé,
les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ;
la maison s’est écroulée,
et son écroulement a été complet. »

Lorsque Jésus eut terminé ce discours,
les foules restèrent frappées de son enseignement,
car il les enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme leurs scribes.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

«Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des cieux»
Aujourd'hui, l'affirmation tranchée de Jésus nous impressionne: «Il ne suffit pas de me dire: ‘Seigneur, Seigneur!’, pour entrer dans le Royaume des cieux; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux» (Mt 7,21). Au minimum, cette affirmation exige de nous la responsabilité dans notre condition de chrétien, tout en nous faisant sentir l'urgence de témoigner de notre foi.

Construire la maison sur la roche est une image claire qui nous invite à attacher du prix à notre engagement de foi, qui ne peut se limiter à de belles paroles, mais doit se fonder sur l'autorité des œuvres imprégnées de charité. Un de ces jours, l'Église va nous rappeler la vie de saint Pélage, jeune martyr de la chasteté. En souvenir de lui, saint Bernard écrivit dans son traité sur les mœurs et le ministère des évêques: «La chasteté, aussi belle qu'elle soit, n'a pas de valeur ni de mérite sans la charité. La pureté sans l'amour est comme une lampe sans huile; mais la sagesse dit: Qu'elle est belle la sagesse unie à l'amour! A cet amour dont nous parle l'Apôtre, qui provient d'un cœur pur, d'une conscience droite et d'une foi sincère».

La clarté du message, unie à la force de la charité, manifeste l'autorité de Jésus, qui étonnait ses contemporains: «Les foules étaient frappées par son enseignement, car il les instruisait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes» (Mt 7,28-29). Notre prière et notre contemplation d'aujourd'hui doivent être accompagnées d'une réflexion sérieuse: comment est-ce que je parle et agis dans ma vie comme chrétien? Comment est-ce que je concrétise mon témoignage? Comment est-ce que je traduis le commandement de l'amour dans ma vie personnelle, familiale, dans mon travail, etc.? Ce ne sont ni les paroles, ni les prières sans engagement qui comptent, mais l'effort pour vivre selon le Projet de Dieu. Notre oraison devrait toujours exprimer notre désir de faire le bien et un appel à l'aide, car nous reconnaissons notre faiblesse.

Seigneur, que notre prière soit toujours accompagnée par la force de la charité.

C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez  (Mt 7, 15-20)

Évangile

« C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Mt 7, 15-20)

Alléluia. Alléluia.
Demeurez en moi, comme moi en vous, dit le Seigneur ;
celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit.
Alléluia. (Jn 15, 4a.5b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Méfiez-vous des faux prophètes
qui viennent à vous déguisés en brebis,
alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces.
C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
Va-t-on cueillir du raisin sur des épines,
ou des figues sur des chardons ?
C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits,
et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais.
Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais,
ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits.
Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits
est coupé et jeté au feu.
Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

« Voir Jésus dans la personne spirituellement la plus pauvre exige un cœur pur. Plus l’image de Dieu est défigurée dans une personne, plus grandes doivent être la foi et la vénération dans notre recherche du visage de Jésus » (Sainte Thérèse de Calcutta)

« Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux » (Mt 7, 6.12-14)

Évangile

« Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux » (Mt 7, 6.12-14)

Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
Alléluia. (Jn 8, 12)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ;
ne jetez pas vos perles aux pourceaux,
de peur qu’ils ne les piétinent,
puis se retournent pour vous déchirer.

Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous,
faites-le pour eux, vous aussi :
voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.

Entrez par la porte étroite.
Elle est grande, la porte,
il est large, le chemin
qui conduit à la perdition ;
et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent.
Mais elle est étroite, la porte,
il est resserré, le chemin
qui conduit à la vie ;
et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Le pape Benoît XVI nous demande: «Que signifie cette "porte étroite"? Pourquoi un grand nombre ne réussit-il pas à y entrer? S'agit-il d'un passage réservé uniquement à quelques élus?» la réponse est non!, le message du Christ nous dit que «tous peuvent entrer dans la vie, mais pour tous, la porte est "étroite"… Le passage vers la vie éternelle est ouvert à tous, mais il est "étroit" car il est exigeant, il demande engagement, abnégation, et mortification de son égoïsme».

Prions le Seigneur qui a obtenu le salut de l'univers par sa mort et sa résurrection, afin que nous soyons tous réunis au Banquet de la vie éternelle.

Nativité de St Jean Baptiste

Nativité de St Jean Baptiste, BAV Urb. gr. 2, f. 167v

Aujourd’hui, l’Eglise célèbre la solennité de la nativité de Saint Jean Baptiste, et le 29 août elle célébrera la mémoire de son martyre.  Il n’y a pas d’autre saint pour lequel l’Église célèbre les deux moments : habituellement, seule la « naissance au ciel » est célébrée, à l’exception bien sûr de Jésus, le Fils de Dieu (Noël et Vendredi saint) et de la Vierge Marie (8 septembre et 15 août). Après tout, Jésus lui-même a dit de lui : « Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste » (Mt 11,11). Le dernier des grands prophètes d’Israël, premier témoin de Jésus, auteur d’un baptême pour le pardon des péchés et, dans ce contexte, il a baptisé Jésus ; martyr pour la défense de la loi juive. Dès le IVe siècle, nous trouvons des commémorations liturgiques de saint Jean Baptiste, à des dates variables. Sa date – le 24 juin – est fixée selon Lc 1,36a où il est dit qu’Elisabeth « en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile.« , donc six mois avant Noël. Depuis le sixième siècle, cette fête a eu une vigile.

« Son nom est Jean » (Lc 1, 57-66.80)

Évangile

« Son nom est Jean » (Lc 1, 57-66.80)

Alléluia. Alléluia.
Toi, petit enfant,
tu seras appelé prophète du Très-Haut :
tu marcheras devant, en présence du Seigneur,
et tu prépareras ses chemins.
Alléluia. (Lc 1, 76)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter,
elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent
que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde,
et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant.
Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
Mais sa mère prit la parole et déclara :
« Non, il s’appellera Jean. »
On lui dit :
« Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père
comment il voulait l’appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit :
« Jean est son nom. »
Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia :
il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage
et, dans toute la région montagneuse de Judée,
on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient
les conservaient dans leur cœur et disaient :
« Que sera donc cet enfant ? »
En effet, la main du Seigneur était avec lui.

L’enfant grandissait
et son esprit se fortifiait.
Il alla vivre au désert
jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.

– Acclamons la Parole de Dieu.

« Il s’appellera Jean ».

Élisabeth a refusé d’appeler son fils Zacharie comme le voulait la tradition. Avec assurance, elle manifestait sa décision de l’appeler Jean qui signifie Dieu-fait-grâce. Élisabeth savait combien cette naissance est miraculeuse ; elle l’a même expérimenté lors de la visite de Marie chez elle : son enfant a tressailli d’allégresse en son sein, reconnaissant la présence du Sauveur !

Seulement, Zacharie était toujours muet. Il avait douté de Dieu et, en réponse, avait perdu la parole. Lorsqu'un croyant quitte le terrain de la foi et conteste Dieu, il n'a plus rien à dire. C'est ainsi que certains dans l'Église deviennent silencieux, ayant refusé la parole de Dieu et perdu leur propre voix. Mais le doute de Zacharie fit place à la foi. En écrivant sur une tablette, il confirma la décision d'Élisabeth : l'enfant s'appellera Jean, non pas Zacharie. Ce n'était pas simplement une question de noms. "Zacharie" signifie "Dieu s'est souvenu" et "Jean" signifie "Dieu fait grâce". Ces deux noms sont équivalents, mais "Jean" était le nom choisi par Dieu pour marquer la mission de l'enfant. Ainsi, le bébé s'appellera Jean, et Zacharie accepte le plan de Dieu. Le Seigneur nomme ceux sur qui il pose sa main. Comme pour nos œuvres et projets, il est futile de leur donner un nom humain quand Dieu a déjà prévu un nom pour eux.

Alors oui, tout est grâce !

Nous sommes invités aujourd’hui à faire le point sur nos choix de vie : répondent-ils à la grâce que Dieu nous fait ?

Si Dieu peut susciter la vie dans notre pauvreté, pourquoi ne pas lui faire confiance ? C’est peut-être ce que Dieu attend de nous pour nous rendre notre voix et faire de nous des témoins de sa miséricorde.
                       P Joseph NGUYEN Xuân Hà

 

Ps 106 Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !

Psaume

(106 (107), 21a.22a.24, 25-26a.27b, 28-29, 30-31)

R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
ou : Alléluia !
(106, 1)

Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
qu’ils offrent des sacrifices d’action de grâce,
ceux qui ont vu les œuvres du Seigneur
et ses merveilles parmi les océans.

Il parle, et provoque la tempête,
un vent qui soulève les vagues :
portés jusqu’au ciel, retombant aux abîmes,
leur sagesse était engloutie.

Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse,
réduisant la tempête au silence,
faisant taire les vagues.

Ils se réjouissent de les voir s’apaiser,
d’être conduits au port qu’ils désiraient.
Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes.

Saint Louis de Gonzague

Saint Louis de Gonzague

Ce jeune jésuite italien est né en 1568 à Castiglione, dans l’actuelle province de Lombardie. Fêté le jour du solstice d’été, le 21 juin, saint Louis de Gonzague est proposé comme modèle à la jeunesse, et spécialement aux étudiants. 

 

En 1991, le pape Jean Paul II l’a également déclaré saint patron des personnes atteintes du SIDA.

Un modèle pour les jeunes

Saint Louis de Gonzague 2 Échapper aux richesses, à la gloire humaine et au pouvoir : la vie de Louis de Gonzague est à mille lieux des modèles courants dans l’esprit des jeunes… et de ce que leurs parents peuvent souhaiter pour eux. Né dans une famille noble, fils aîné du marquis de Castiglione, Louis semble jouir d’une voie toute tracée : dès l’âge de 13 ans, il vit à la cour de Philippe II d’Espagne. Toutefois, l’expérience de cette vie l’aide à découvrir qu’il a soif d’autre chose : le luxe et le laxisme moral dont il est témoin le laissent insatisfait. Il devra lutter avec son père pour le convaincre de son désir de devenir religieux en entrant dans la Compagnie de Jésus. À 17 ans, il renonce  solennellement à ses droits héréditaires en faveur de son frère cadet et part pour Rome où, avec la bénédiction du pape Sixte Quint, il entre au noviciat jésuite. L’aimant était suffisamment puissant pour que le jeune homme se laisse attirer, en dépit des difficultés et contre l’avis paternel, et pour qu’il renonce aux honneurs et à la vie facile. Habité d’un désir plus grand que tout ce qui brille dans l’imaginaire, Louis interroge nos conceptions habituelles : faut-il rêver de richesse, de célébrité, de pouvoir ?

Un appel à vivre le présent

Fresques de la chapelle Saint-Louis de Gonzague-Franklin à Paris.

« Que ferais-tu si tu apprenais que tu allais mourir dans l’heure ? », telle est la question-piège qui fut posée à Louis de Gonzague, pendant un temps de récréation. La question rejoint un conseil d’Ignace : quand il s’agit d’opérer une décision importante, « me projeter au jour de ma mort et considérer ce que j’aimerais avoir choisi aujourd’hui ». On peut deviner les réponses d’un jeune homme édifiant : « aller saluer ma mère » ou « m’agenouiller à la chapelle devant le Saint Sacrement », etc. Les hagiographes ont mis une tout autre réponse dans la bouche du jeune Louis : « Je continuerais à jouer, comme je le fais maintenant ». Une manière toute personnelle de rejoindre le carpe diem (cueille le jour) si cher à beaucoup de jeunes ! Plutôt que de me projeter dans le futur ou de regretter le passé, j’aimerais vivre chaque instant pleinement, avec la conviction que c’est ce que j’ai à vivre.

L’héroïsme de l’agere contra

Vitrail de la chapelle Saint-Louis de Gonzague-Franklin à Paris.

Après le noviciat, Louis de Gonzague reste dans la ville éternelle, au Collège Romain, pour des études de philosophie et de théologie. Alors qu’il n’a que 23 ans, la peste fait des ravages dans la ville. Avec les autres étudiants jésuites, il est invité à prendre soin des malades. On se souvient l’avoir vu, surmontant un dégoût personnel, porter un pestiféré pour le conduire à l’hôpital. Agere contra : aller à l’encontre de ses envies personnelles, réagir contre ses dégoûts. C’est un exercice par lequel on a souvent mis les jeunes religieux à l’épreuve. Mais, trop souvent, cet agere contra est associé à des exercices aussi artificiels qu’inutiles. Dans la situation de Louis, il n’y avait rien d’artificiel : un malade – peut-être un mourant – qu’on ne pouvait laisser mourir comme un chien ! Cet acte reste d’actualité : il y a beaucoup de personnes dont nous détournons le regard, que nous préférons ignorer et oublier… Je me convaincs que je ne puis m’arrêter, je n’ose pas risquer la rencontre… et, pourtant, c’est mon frère qui est malade, réfugié, sans-abri. Tant pis pour les risques de contagion : c’est aujourd’hui que je vis ce que j’ai à vivre !

Louis continue d’étudier intensément et multiplie les austérités au point d’avoir un mal de tête lancinant. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée. À 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève. Cette révélation transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus sereine, plus abandonnée à Dieu. Louis meurt en 1591, pestiféré à son tour, à 23 ans. Il est canonisé par Benoît XIII en 1726 et proclamé, en 1729, patron de la jeunesse, spécialement des étudiants.

« Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6, 19-23)

Évangile

« Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6, 19-23)

Alléluia. Alléluia.
Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux !
Alléluia. (Mt 5, 3)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ne vous faites pas de trésors sur la terre,
là où les mites et les vers les dévorent,
où les voleurs percent les murs pour voler.
Mais faites-vous des trésors dans le ciel,
là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent,
pas de voleurs qui percent les murs pour voler.
Car là où est ton trésor,
là aussi sera ton cœur.

La lampe du corps, c’est l’œil.
Donc, si ton œil est limpide,
ton corps tout entier sera dans la lumière ;
mais si ton œil est mauvais,
ton corps tout entier sera dans les ténèbres.
Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres,
comme elles seront grandes, les ténèbres ! »

– Acclamons la Parole de Dieu.

  • « Jésus invite à utiliser les choses sans égoïsme, sans soif de possession ou de domination, mais selon la logique de Dieu, la logique de l’attention aux autres, la logique de l’amour » (Benoît XVI)

« Vous donc, priez ainsi » (Mt 6, 7-15)

Évangile

« Vous donc, priez ainsi » (Mt 6, 7-15)

Alléluia. Alléluia.
Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;
c’est en lui que nous crions « Abba », Père.
Alléluia. (Rm 8, 15bc)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Lorsque vous priez,
ne rabâchez pas comme les païens :
ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas,
car votre Père sait de quoi vous avez besoin,
avant même que vous l’ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes,
comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes
à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.

Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes,
votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes,
votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 Les disciples, séduits par la personne de Jésus en prière, lui demandent de leur enseigner la façon de prier : le « Notre Père » est la réponse. C’est une prière concentrée en sept demandes, remplie de sens théologique qui contraste avec le bavardage et le verbiage  (Benoît XVI)

« Ton Père qui voit dans le secret te le rendra » (Mt 6, 1-6.16-18)

Évangile

« Ton Père qui voit dans le secret te le rendra » (Mt 6, 1-6.16-18)

Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ;
mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia. (Jn 14, 23)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Ce que vous faites pour devenir des justes,
évitez de l’accomplir devant les hommes
pour vous faire remarquer.
Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous
auprès de votre Père qui est aux cieux.
Ainsi, quand tu fais l’aumône,
ne fais pas sonner la trompette devant toi,
comme les hypocrites qui se donnent en spectacle
dans les synagogues et dans les rues,
pour obtenir la gloire qui vient des hommes.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l’aumône,
que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite,
afin que ton aumône reste dans le secret ;
ton Père qui voit dans le secret
te le rendra.

Et quand vous priez,
ne soyez pas comme les hypocrites :
ils aiment à se tenir debout
dans les synagogues et aux carrefours
pour bien se montrer aux hommes quand ils prient.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu pries,
retire-toi dans ta pièce la plus retirée,
ferme la porte,
et prie ton Père qui est présent dans le secret ;
ton Père qui voit dans le secret
te le rendra.

Et quand vous jeûnez,
ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites :
ils prennent une mine défaite
pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent.
Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu jeûnes,
parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes,
mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ;
ton Père qui voit au plus secret
te le rendra. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

« Toute expression de pénitence n’a de valeur aux yeux de Dieu que si elle provient d’un cœur sincèrement repenti. La véritable « récompense » n’est pas de gagner l’admiration d’autrui mais bien l’amitié de Dieu » (Benoît XVI)

« Aimez vos ennemis » (Mt 5, 43-48)

Évangile

« Aimez vos ennemis » (Mt 5, 43-48)

Alléluia. Alléluia.
Je vous donne un commandement nouveau,
dit le Seigneur :
« Aimez-vous les uns les autres,
comme je vous ai aimés. »
Alléluia. (cf. Jn 13, 34)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Tu aimeras ton prochain
et tu haïras ton ennemi.
Eh bien ! moi, je vous dis :
Aimez vos ennemis,
et priez pour ceux qui vous persécutent,
afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ;
car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons,
il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle récompense méritez-vous ?
Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères,
que faites-vous d’extraordinaire ?
Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Vous donc, vous serez parfaits
comme votre Père céleste est parfait. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Aujourd'hui, Jésus nous invite à aimer. Aimer sans mesure, car c'est vraiment la compassion la mesure de l'amour vrai. Dieu est Amour, «Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes» (Mt 5,45). Et l'homme, étincelle de Dieu, doit lutter afin de Lui ressembler de plus en plus chaque jour «afin d'être vraiment les fils de votre Père céleste». 

Où trouvons-nous le visage du Christ? C'est dans notre prochain, celui qui est le plus près de nous. C'est très facile d'éprouver de la compassion pour les enfants affligés par la famine en Afrique, quand on voit ça à la télé, ou pour les immigrés qui arrivent chaque jour sur nos côtes. Mais, à la maison? Et nos collègues dans notre travail? Et cette parente éloignée qui habite seule et que nous pourrions visiter pour lui tenir compagnie un moment? 
Comment agissons-nous envers les autres? 
Comment les aimons-nous? 
Comment leur rendons-nous service chaque jour?

Le Cœur immaculé de Marie

Le Cœur immaculé de Marie

 

Le « Cœur immaculé de Marie » est célébré le samedi de la troisième semaine après la Pentecôte, le lendemain de la solennité du Sacré coeur de Jésus.

 

Le « Cœur immaculé de Marie » est une expression qui concerne toute la personne de Marie.

 

Les lectures liturgiques sont :

Is 61, 9- 11

et Luc 2, 41-51 (Jésus perdu et retrouvé au temple).

L’Evangile révèle le coeur de Marie parce qu’il montre comment Marie a cherché et suivi Jésus : la pureté du coeur, c’est de suivre Jésus !

Marie n’a pas compris immédiatement, mais a médité ce qu’elle n’a pas compris, avec un coeur ouvert, attendant de mieux comprendre : son coeur est humble, docile, ouvert à une révélation toujours plus profonde, ouvert à une lumière toujours plus forte.

 

Un peu d’histoire :

La dévotion au Cœur immaculé de Marie est fondée sur la théologie mariale de saint Bernard, les révélations privées à Gertrude et à Mechtilde, les visions de Marguerite-Marie Alacoque au XVII° siècle, et elle fut largement répandue par saint Jean Eudes. Au XIX° siècle, l’ordre des Augustins puis le diocèse de Rome en célèbrent la fête. Et finalement, la fête entre dans le calendrier liturgique universel.

 

Après les apparitions de Fatima (1917), la dévotion au cœur immaculé de Marie augmente partout dans le monde. Le pape Pie XII institue une autre fête en 1954, celle de Marie Reine, (initialement prévue le 31 mai puis déplacée par Paul VI au 22 août), en ordonnant que « ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie. » (Pie XII, Ad Cœli Reginam § 34).

 

On peut donc dire qu’il y a une croissance dans la liturgie de l’attention portée au Cœur Immaculé de Marie.

Cependant, dans sa réforme liturgique de 1969, Paul VI fait descendre la fête du Cœur Immaculé de Marie au rang de simple mémoire.

 

Mais depuis 1986, dans la Messe votive en l’honneur de la Vierge Marie (n°28) « Le cœur immaculé de Marie », la préface eucharistique s’adresse à Dieu le Père en lui rendant gloire car :

 

 

 

Tu as donné à la Vierge Marie un cœur sage et docile pour qu’elle accomplisse parfaitement ta volonté ;

 

un cœur nouveau et doux, où tu pourrais graver la loi de l’Alliance nouvelle ;

un cœur simple et pur, pour qu’elle puisse concevoir ton Fils en sa virginité et te voir à jamais ;

un cœur ferme et vigilant pour supporter sans faiblir l’épée de douleur et attendre avec foi la résurrection de ton Fils.

« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant » (Mt 5, 38-42)

Évangile

« Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant » (Mt 5, 38-42)

Alléluia. Alléluia.
Ta parole est la lumière de mes pas,
la lampe de ma route.
Alléluia. (Ps 118, 105)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Œil pour œil, et dent pour dent.
Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ;
mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite,
tends-lui encore l’autre.
Et si quelqu’un veut te poursuivre en justice
et prendre ta tunique,
laisse-lui encore ton manteau.
Et si quelqu’un te réquisitionne pour faire mille pas,
fais-en deux mille avec lui.
À qui te demande, donne ;
à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos ! »

– Acclamons la Parole de Dieu.

C’est la plus petite de toutes les semences

Évangile

« C’est la plus petite de toutes les semences, mais quand elle grandit, elle dépasse toutes les plantes potagères » (Mc 4, 26-34)

Alléluia. Alléluia.
La semence est la parole de Dieu ;
le semeur est le Christ ;
celui qui le trouve demeure pour toujours.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
parlant à la foule, Jésus disait :
« Il en est du règne de Dieu
comme d’un homme qui jette en terre la semence :
nuit et jour,
qu’il dorme ou qu’il se lève,
la semence germe et grandit,
il ne sait comment.
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,
puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr,
il y met la faucille,
puisque le temps de la moisson est arrivé. »

Il disait encore :
« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?
Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde :
quand on la sème en terre,
elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée,
elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ;
et elle étend de longues branches,
si bien que les oiseaux du ciel
peuvent faire leur nid à son ombre. »

Par de nombreuses paraboles semblables,
Jésus leur annonçait la Parole,
dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
Il ne leur disait rien sans parabole,
mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Ps 91

Psaume

(91 (92), 2-3, 13-14, 15-16)

R/ Il est bon, Seigneur, de te rendre grâce ! (cf. 91, 2a)

Qu’il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d’annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits.

Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.

Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »

« Tout homme qui regarde une femme avec convoitise a déjà commis l’adultère » (Mt 5, 27-32)

Évangile

« Tout homme qui regarde une femme avec convoitise a déjà commis l’adultère » (Mt 5, 27-32)

Alléluia. Alléluia.
Vous brillez comme des astres dans l’univers
en tenant ferme la parole de vie.
Alléluia. (Ph 2, 15d.16a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Tu ne commettras pas d’adultère.
Eh bien ! moi, je vous dis :
Tout homme qui regarde une femme avec convoitise
a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur.
Si ton œil droit entraîne ta chute,
arrache-le et jette-le loin de toi,
car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres
que d’avoir ton corps tout entier jeté dans la géhenne.
Et si ta main droite entraîne ta chute,
coupe-la et jette-la loin de toi,
car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres
que d’avoir ton corps tout entier qui s’en aille dans la géhenne.

Il a été dit également :
Si quelqu’un renvoie sa femme,
qu’il lui donne un acte de répudiation.

Eh bien ! moi, je vous dis :
Tout homme qui renvoie sa femme,
sauf en cas d’union illégitime,
la pousse à l’adultère ;
et si quelqu’un épouse une femme renvoyée,
il est adultère. »

– Acclamons la Parole de Dieu.