Saint Justin

Saint Justin

Philosophe et martyr (+ 165)

Il naquit à Naplouse, ville de Palestine bâtie sur l’ancien site de Sichem. Ses parents étaient des païens très aisés qui lui firent faire des études très poussées. Il est alors à la recherche de la sagesse. Il en parle dans ses ‘dialogues avec Tryphon’ où il nous raconte sa longue quête. Il se confie à un maître stoïcien, mais celui-ci ne lui parle pas de Dieu.

Il le quitte pour un disciple d’Aristote qui ne s’intéresse qu’à ses honoraires. Les platoniciens lui offrent une doctrine solide et exaltante. Saint Justin pensait avoir trouvé ce qu’il cherchait. Mais sa rencontre avec un chrétien le fait aller plus loin: la vérité tant recherchée, seul le Christ peut la lui donner. A trente ans, devenu chrétien, il ne renie pas sa quête philosophique. Elle est, à ses yeux, une préparation de la révélation chrétienne, chaque doctrine contenant une parcelle de la vérité totale qui se trouve dans le Christ. Il commence alors une carrière d’enseignant, fonde des écoles de philosophie à Ephèse puis à Rome. C’est alors que l’empereur Marc-Aurèle commence sa grande persécution. Saint Justin refuse de sacrifier aux dieux et il est décapité.

Le 21 mars 2007, Benoît XVI a présenté la vie de saint Justin, philosophe et martyr, le plus important des Pères apologistes du IIe siècle, dans sa catéchèse…

Mémoire de saint Justin, martyr. Philosophe, quand il eut découvert la vraie sagesse dans la vérité du Christ, il la suivit entièrement, la montra dans son comportement, l’enseigna, la défendit par ses écrits et mit le sceau à son témoignage par sa mort à Rome, sous l’empereur Marc Aurèle, entre 163 et 167. Après avoir présenté à l’empereur son Apologie pour la religion chrétienne, il fut traduit devant le préfet Rusticus, se déclara chrétien et fut condamné à mort.
Avec lui sont commémorés ses disciples: les saints martyrs Chariton, et Charite, Évelpiste et Hiéron, Pacon et Libérien, qui reçurent en même temps que lui la couronne de gloire.

Ps 115

Psaume

(115 (116b), 12-13, 15-16ac, 17-18)

R/ J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
ou : Alléluia !
(115, 13)

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.

Juin : mois du Sacré-Cœur de Jésus

Juin : mois du Sacré-Cœur de Jésus

Célébrée le 3e vendredi après la solennité de la Pentecôte, la fête du Sacré-Cœur aura lieu cette année le 24 juin. Tout le mois de juin est consacré à l’adoration du Cœur du Christ.

« Le culte de l’amour qui est rendu visible dans le mystère de la Croix représenté lors de chaque célébration eucharistique constitue donc le fondement de notre vocation à devenir des personnes capables d’aimer et de se donner (cf. Enc. Haurietis aquas, 69), en devenant des instruments entre les mains du Christ »

Lettre de Benoît XVI pour la Fête du Sacré-Cœur de Jésus, 2006

Prière de la Neuvaine au Sacré COEUR de JESUS
Père éternel, je vous offre le Cœur de Jésus-Christ, votre Fils bien-aimé, comme il s’est offert lui-même en sacrifice pour moi. Recevez cette offrande que je vous fais, comme aussi tous les désirs, tous les sentiments, toutes les affections, tous les mouvements, tous les actes de ce Sacré-Cœur. Ils sont miens, puisqu’il s’est immolé lui-même pour moi, et je veux à l’avenir ne désirer que lui seul. Recevez-les en satisfaction pour mes péchés, et en action de grâce pour vos bienfaits. Recevez-les et accordez-moi par ses mérites, toutes les grâces qui me sont nécessaires, et surtout la grâce de la persévérance finale. Recevez-les comme autant d’actes d’amour, d’adoration, de louanges que j’offre à votre divine majesté, puisque c’est par le Cœur de Jésus que vous pouvez être dignement honoré et glorifié.
Sainte Marguerite Marie ALACOQUE