Saint Georges Martyr (+ 303)

Saint Georges
              Martyr (+ 303)

Au IVe siècle, tous les sujets de l’empereur Dioclétien sont instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l’empire. Cet ordre est tout spécialement appliqué aux militaires, car il est le signe de leur fidélité aux ordres impériaux.
A Lydda, en Palestine, un officier, originaire de Cappadoce, refuse. Il est exécuté pour refus d’obéissance. La popularité de son culte sera telle que la piété populaire ne pourra se contenter des maigres données de l’histoire.
On le fait couper en morceaux, jeter dans un puits, avaler du plomb fondu, brûler dans un taureau de bronze chauffé à blanc, donner en nourriture à des oiseaux de proie.
Chaque fois, saint Georges ressuscite et en profite pour multiplier les miracles.
A ces fioritures morbides, s’ajoute au XIe siècle, la légende de la lutte victorieuse de saint Georges contre un dragon malveillant qui symbolise le démon. Ce dont on est sûr, c’est qu’au IVe siècle, l’empereur Constantin lui fait édifier une église à Constantinople. Cent ans après, on en compte une quarantaine en Égypte. On les voit s’élever en Gaule, à Ravenne, en Germanie.
En France, 81 localités se sont placées sous sa protection et portent son nom. On ne compte pas avec précision le millier d’églises dont il est le titulaire. Il est le patron céleste de l’Angleterre et de l’Éthiopie. Il figure sur les armoiries de la Russie (écusson de la Moscovie).
On a voulu nier son existence. L’absence de précisions ne font pas disparaître la mémoire de ce martyr de Palestine.

Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

 

Texte de l’Évangile (Jn 10,22-30):

On célébrait à Jérusalem l’anniversaire de la dédicace du Temple. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.

Les Juifs se groupèrent autour de lui; ils lui disaient: «Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement!».

Jésus leur répondit: «Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle: jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes un».

 

Jésus connaît ses brebis et ses brebis écoutent sa voix. La foi mène à fréquenter Jésus dans la prière. Qu'est-ce que la prière, sinon la fréquentation de Jésus, qui nous aime et nous emmène au Père? Le résultat et la récompense de cette intimité avec Jésus dans cette vie, est la vie éternelle, comme nous l'avons lu dans l'Évangile.